Finreir

De La Bibliothèque Impériale

Finreir est un Archimage Haut Elfe très puissant qui a une grande influence sur l'histoire de l'Empire.

En 2132C.I., alors qu'il n'était encore qu'un enfant parmi son peuple, et le benjamin des adeptes possédant le don de haute magie, il a eu des visions de Mannfred von Carstein lui permettant de percevoir derrière lui l'influence de Nagash. Le considérant trop jeune et impétueux, ses maîtres refusèrent qu'il parte pour le Vieux Monde, ce qu'il a fait néanmoins. A cette époque, les hommes ne savaient pratiquement rien des Asurs, et ces derniers voulaient qu’il en soit ainsi encore quelque temps. Il a débarqué à Marienburg quelques années avant que Finubar obtienne le rétablissement des relations entre Ulthuan et les hommes (ce qui a eu lieu en même temps que la défaite de Mannfred en 2151). Les hommes de Marienburg n’étaient pas à leur aise en présence de l’elfe: ils le considéraient avec quelque chose approchant tout à la fois l’admiration, l’émerveillement et la suspicion. Mais Finreir participa à la défense de Marienburg contre l'attaque désespérée du comte Vampire en fournissant un soutient magique. Il a ensuite été rattrapé par son maître Areiraenni et renvoyé en Saphery.[1]

En 2302, avec Teclis et Yrtle, il est reparti dans le Vieux Monde aider Magnus le Pieux pour la Grande Guerre Contre le Chaos. Ils ont reçu de nombreuses blessures et ont participé à d'innombrables batailles. A la demande du nouvel Empereur, il a fondé les collèges de Magie avec Teclis.[2]

Pendant La Fin des Temps, Belannær le Sage lui laisse la direction de la Tour Blanche de Hoeth.[3] Pendant la guerre civile elfe, il essaie de conserver la neutralité des Archimages, mais, témoins de la barbarie des khainites de Tyrion alors qu'ils occupaient Saphery, il ouvre les portes de la Tour Blanche à Malékith.[4]

Finreir est un haut elfe excentrique. Il préfère se dévêtir pour accomplir des rituels, la magie des forces naturelles lui parait bien plus intime et libératrice. En sa qualité de haut elfe, il eût plutôt dû sacrifier à la pudeur et à la décence. En sa qualité de sorcier, à la rigueur et à la discipline. A ses yeux, il ne manque de rien de tout cela, mais il se singularise avec un point de vue différent sur les choses.

Finreir tient profondément et passionnément pour acquis le fait que, si la civilisation d’Ulthuan avait la sagesse des choses antiques, ceux qui peuplaient ce continent insulaire n’en sont pas pour autant omniscients. Et c’était précisément le manque de connaissances qui aiguillonne son insatiable curiosité.

Il considère les hommes comme des enfants, certes assoiffés de sang, mais des enfants tout de même. Il n’est pas entièrement convaincu de la bonté intrinsèque de l’âme humaine.[1]

Sources

  1. 1,0 et 1,1 Steven Saville, Les chroniques des von Carstein Tome III - Châtiment, La bibliothèque interdite, 2010
  2. Warhammer v7 - Livre d'armée des Hauts Elfes
  3. The End Times - Nagash
  4. The End Times - Khaine