Schwarzvolfs
La tribu nordique[1] des Schwarzvolfs a été l'une des plus puissante des Désolations du Chaos à l'époque où elle était gouvernée par Valkia la Sanglante. Après que les guerriers l'ait abandonnés à la mort au porte des Royaumes du Chaos, l'épouse de Khorne revint pour se venger et massacra l'intégralité de la tribu qui l'avait vu naître.[2]
Le peuple Schwarzvolfs, des chasseurs exceptionnels et belliqueux dont le nom signifiait littéralement “loup noir”, avaient un patrimoine oral riche en légendes sur les animaux noirs. Ils étaient supposés être de bon augure, annonciateurs de puissance, objets de vénération. Leur emblème était un loup hurlant à la lune. Ils adoraient de façon égale les 4 Dieux du Chaos (à l'exception de la période où Valkia les dirigeait: il adoraient alors principalement Khorne). Ils les connaissaient sous les noms du Père des Haches, du Jouisseur, du Trompeur et du Seigneur des Mouches. Le Jouisseur avait sa place en certaines occasions, comme les rites printaniers de fertilité et la célébration des naissances, mais la vie d’un peuple rustique comme les Schwarzvolfs ne laissait pas de place à la décadence. Ils avaient de quoi vivre sans excès, et cela leur suffisait. La tribu n'acceptait pas les mutants et abandonnait les nouveaux-nés atteints. Pour éviter d'en avoir trop, ils prenaient leur femme parmi des tribus alliés, les groupes qui rejoignaient les Schwarzvolfs au cours du temps ou ils les enlevaient. La tribu ne pratiquait pas l'esclavage, accordant trop d'importance à la liberté. Les cheveux gris acier ou blonds prédominaient parmi ce peuple.
La tribu était dirigée par un chef, lui-même conseillé par un conseil nommé le Cercle, un groupe de sept anciens et sages tribaux. Les deux principaux sont nommés "Voix-de-la-guerre", assis à la gauche du chef et "Voix-des-Dieux", assis à droite. Ce dernier est le chaman et le guérisseur de la tribu.
Initialement, les Schwarzvolfs étaient des nomades vivant dans des yourtes. Les Schwarzvolfs n’avaient pas la vie facile durant les mois d’hiver, se nourrissant du peu de gibier qu’ils pouvaient chasser dans la taïga gelée et l’immensité de la toundra. Ils agrémentaient ce régime frugal de viande fumée au printemps et en été. Outre de rares fruits secs, le lait de leurs chèvres était tout ce qui les gardait, notamment les plus jeunes, de la mort par dénutrition. Chez ce peuple pourtant robuste, la maladie réapparaissait à l’occasion. Cette vie de privations était ponctuée par le passage de l’hiver au printemps, signal du voyage annuel et des festivités qui l’accompagnaient. Chaque année, à la fonte des neiges, les Schwarzvolfs levaient le camp, démontant leurs yourtes avec soin pour les charger sur des voitures à bras, en vue du voyage vers le Val, une zone plus giboyeuse l'été et où ils finirent par s'installer définitivement lorsqu'ils connurent une grande prospérité. Là où se trouvaient jadis des tentes de cuir et d’os, il y avait à présent des constructions de bois semi-permanentes, dont le nombre grandissait sans cesse. Il fut décidé collégialement de créer une forme d’habitat plus durable, et il y avait désormais une main-d’œuvre compétente et motivée pour mener à bien cette réalisation. En effet, outre les guerriers, les Schwarzvolfs avaient absorbé des contingents d’artisans au cours de leur expansion.
Au combat, les Schwarzvolfs portaient un assortiment de cuir tanné et de fourrures et maniaient de grandes haches à deux mains. Les femmes étaient cantonnées au rôle de porteuses de bouclier (jusqu'à l'avènement de Valkia à la tête de la tribu), et la tactique principale était le mur de bouclier. Étant des chasseurs, les Schwarzvolfs utilisaient aussi des arcs et des javelots.
Source[modifier]
- Sarah Cawkwell, Valkia la Sanglante, Black Library, 2013
