Awlrach le Naufrageur

De La Bibliothèque Impériale
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"Plutôt mourir que faire confiance au Passeur."
- Mise en garde vanxienne

Des pleurs à demi étouffés se font entendre tandis qu'Awlrach jaillit du brouillard. À mesure qu'il s'approche, l'on distingue des mots dans ce qui pouvait passer pour le chant plaintif des mouettes. "Au secours ! Au secours !" Ce sont les dernières paroles de ceux qu'il a menés à une mort saumâtre en prétendant être un passeur de confiance, chaque supplication s'étouffant en un gargouillis avant d'être remplacée par de nouvelles voix, encore et encore.

Poser les yeux sur ce meurtrier sans visage revient à ressentir la caresse fatale des abîmes. Voilà un voleur et un misérable naufrageur qui a offert plus d'âmes aux profondeurs que tous les seigneurs-bandits de l'Île du Naufrageur réunis. Bien qu'il ne trahisse plus les passagers qu'il envoie rejoindre l'étreinte froide de Nagash comme de son vivant, il continuer d'envoyer un flot constant d'esprits vers les osts du Grand Nécromancien, et après la mort, il ne s'embarrasse plus de la moindre trace de duplicité.

Lorsque Awlrach fut démasqué en tant que tueur et noyé à son tour par les villageois en colère, Nagash le prit sous son aile avec une froide approbation.

Voilà un homme qui avait compris l'importance de la mort pour la mort. Il remodela le passeur en un spectre massif, lui offrant une nef funéraire filant vers le néant. Awlrach fut condamné à naviguer à la rame jusqu'à ce que les étoiles d'Azyr déclinent, sans jamais se reposer ni s'arrêter pour raconter son histoire, et à tuer les faibles et les crédules, afin que les esprits embrassent leur destinée en tant que fantômes maudits au service d'un dieu jaloux.

Awlrach est satisfait de cette tâche, car il voit cette non-vie comme une bénédiction. Son travail n'est jamais terminé. Il y a toujours plus d'âmes à noyer, et il y a toujours plus d'esprits désespérés pour quitter le sol jonché de cadavres et monter dans sa barque au lieu d'errer vers le néant.

Sources[modifier]

  • Tome de Bataille de la Mort : Nighthaunt (2022), p. 28