Zharr-Naggrund

De La Bibliothèque Impériale
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La tour de Zharr-Naggrund s’élève au centre de l’Empire des Nains du Chaos : elle est l’objet de tout leur labeur et de toutes leurs entreprises. Bien qu’il existe de nombreuses mines, ateliers, fonderies et forteresses à travers la Plaine de Zharr, Zharr-Naggrund est faite d’obsidienne, une roche volcanique noire qui réfléchit les flammes des myriades de fournaises qui brûlent jour et nuit. La cité entière est construite sur d’immenses marches, comme une ziggourat, chaque marche mesure des centaines de mètres de hauteur et est surmontée de remparts qui l’élancent vers le ciel comme une rangée d’horribles crocs.

Chaque marche est un carré, et le premier degré est percé de quatre immenses portes de fer. Les portes sont aussi hautes que les murs et d’une épaisseur plus que nécessaire pour leur défense. Des portes de l’est et de l’ouest, des routes pavées d’or et de bronze mènent aux Montagnes des Larmes et aux Terres Sombres. Les portes du nord et du sud sont les écluses de la Rivière de la Ruine. Les eaux froides de la rivière s’écoulent dans la cité en venant du nord, elles sont utilisées pour refroidir les forges des sorciers nains du Chaos, alimenter les machines à vapeur et drainer les eaux pollués des nombreuses manufactures vers le sud. Lorsqu’elle quitte la cité, la rivière est souillée de déchets jaunes et rouges, chargée de sédiments nocifs et ses eaux fumantes sont boueuses et empoisonnées. Un long nuage jaune flotte au-dessous de la rivière et ses berges sont tachées de dépôts polluants et colorés.

Des milliers d’immenses fournaises brûlent dans tout Zharr-Nagrrund, fondant les métaux qui sont le sang de la cité. La cité est un immense et grouillant atelier plein de fumées et de bruits, illuminé par ses feux et vibrant de ses vastes et puissantes machines. De gigantesques presses hydrauliques emboutissent des plaques de fer et de bronze avec son profond et rythmé comme le battement du cœur d’un dieu cyclope. D’immenses chaudrons bouillonnent de métal en fusion et versent leur contenu dans des moules aux formes complexes. Le rugissement des fournaises, les grincements des immenses roues et le déchirement des machines ensorcelées remplissent l’air chargé de vapeur huileuse. Le bruit et le labeur ne s’arrête jamais. Les Terres Sombres sont envahies par les épais nuages volcaniques et la fumée des ateliers de Zharrduk, ainsi la tour de Zharr-Naggrund baigne-t-elle dans un crépuscule constant, illuminée par les feux incandescents de ses propres forges.

Source

  • Résumé personnel sur base du Livre d'armée Nains du Chaos dernière édition