Trônes de Sang de Khorne

De La Bibliothèque Impériale
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Le Trône n’était rien de moins qu’une manifestation de la guerre dans sa forme la plus épurée. Il ne se souciait point d’honneur, de gloire ou même de la légitimité d’une quelconque vengeance.
- Extrait du Liber Malefic
Trône de Sang de Khorne, les Lamineurs d’Os Cliquetants, les Spires Ensanglantés, les Totems de Crânes

Le Trône de Sang est une réplique sinistre de la triomphale estrade sur laquelle réside Khorne en personne. Il s’agit d’une terrifiante Machine-Démon, bardée d’airain et se déplaçant à la bataille sur des roues de fer qui broient tout sur leur passage. Le carnage carmin que laisse la machine dans son sillage est cependant voilé par le nuage noirâtre de l’âcre fumée d’âmes libérée par ses échappements. Les hurlements de ses victimes sont presque noyés par le son de cette machinerie : les crissements de ses rouages, le grincement de ses pistons et le rugissement de son fourneau démoniaque.

Un Trône de Sang est une marque de statut, une manifestation de la faveur de Khorne. Le Héraut écarlate qui se tient sur l’attelage n’est point avachi comme serait tout autre favori dans cette situation. Il reste campé sur ses pieds tandis que le chariot progresse, sa langue et son regard ondulant dans l’expectative de tuer. Chez les mortels, un tel char serait sûrement un bastion de commandement, mais il n’en est rien - le Héraut n’a pas l’intention de guider les régiments de Sanguinaires du haut de son promontoire - car même lorsque la saveur piquante du sang ne flotte pas dans l’air, les Démons de Khorne sont obnubilés par la recherche de crânes et de massacres. Lorsque débute la bataille, leur soif de sang réduit Sanguinaires et Héraut à l’état de bêtes démentes, incapables d’élaborer la moindre bribe de stratégie.

Quand un Héraut s’est suffisamment illustré aux yeux de Khorne pour recevoir un privilège, les bénédictions du Dieu du Sang sont distillées depuis le trône. Une portion de la colère débridée de Khorne coule alors dans les veines des Démons alentour, décuplant la force de leurs coups et les plongeant dans une frénésie démente.

Depuis sa macabre plateforme, le Héraut recherche les ennemis dont le crâne constituerait l’offrande la plus méritoire. Ce n’est que lorsqu’il les a identifiés qu’il dirige son trône en avant, pris d’une joie indescriptible tandis qu’il apprête sa lame pour la tuerie. Khorne se désintéressé totalement de la provenance du sang versé en son nom. Ainsi, la mort d’un couard honore autant le Dieu du Sang que le trépas d’un valeureux héros. Toutefois, aux yeux de Khorne, ce qui est vrai pour le sang ne l’est pas pour les crânes récoltés. Ceux des poltrons sont jetés dans les entrailles du Trône de Sang, leur combustion revigorant la Machine-Démon. En revanche, ceux des vaillants sont remis au Héraut qui les fond avec le trône lui-même, et symbolisent pour l’éternité la futilité de s’opposer à Khorne.

Source[modifier]

  • Livre d’Armée des Démons du Chaos, V8