Templiers de la Lumière Éternelle
Déesse tutélaire : Véréna
Grand maître : Sigismund Drak
Couleurs : Bleu foncé et or
Connus dans tout le Vieux Monde, les Chevaliers de la Lumière Éternelle sont damnés et doivent supporter le faix d’une vieille malédiction. Beaucoup les voient donc avec un mélange de sympathie et de dérision, car nul ne comprend vraiment comment on peut accepter de rejoindre les rangs de cette vénérable institution et donc d’être maudit. Malgré tout, ils sont nobles et fidèles à leur déesse, et si l’on parle régulièrement de la malédiction qui les frappe, on aborde tout aussi souvent leur courage et leur héroïsme. Cependant, ils finissent toujours par connaître une triste fin malgré les efforts désespérés déployés pour repousser leur malédiction. C’est certainement leur sens du sacrifice qui les rend très populaires aux yeux des gens.
L’Ordre[modifier]
A l’instar de nombreux ordres de templiers, les origines des Chevaliers de la Lumière Éternelle remontent aux croisades contre l'Arabie, où ils connurent gloire et fortune grâce au rôle qu’ils jouèrent durant la guerre. Mais avec la richesse et la notoriété vint leur malédiction : la légende prétend qu’au moment de traverser une bourgade remplie de femmes et d’enfants, ils fermèrent leur cœur et massacrèrent ceux-ci jusqu’au dernier. Dans un dernier râle, la matriarche du village maudit les chevaliers pour l’éternité, les obligeant à mener une existence héroïque qui finit toujours par sonner leur glas.[1] D'autres chuchotent que les Templiers auraient offensé un dieu lors des croisades en Arabie. Comment cela est arrivé est secrètement consigné dans les annales de l’ordre.[2]
La malédiction se manifesta pour la première fois lorsque l’Ordre rentra des croisades, ses navires chargés de fabuleux trésors. Malgré une mer calme et la compagnie d’une flotte navires appartenant à divers ordres, ses navires (et eux seuls) sombrèrent corps et biens, envoyant les richesses au fond du Golfe Noir. Depuis, l’Ordre a été victime de nombreux revers de fortune, qu’il s’agisse d’étranges épidémies n’affectant qu’eux, de pourriture frappant la nourriture qu’ils achètent, de chevaux boiteux, etc. Presque tous ses chevaliers connaissent une fin atroce et de nombreux récits parlent de ces guerriers héroïques qui survivent à de terribles batailles pour succomber à une maladie, à un quignon de pain avalé de travers, à une chute malencontreuse dans un escalier, etc. A chaque fois la mort est des plus banales et rares sont les Chevaliers de la Lumière Éternelle qui connaissent une fin honorable.
Toujours est-il qu’ils sont désarçonnés au moment le moins opportun, que leurs épées se brisent alors qu’ils vont porter le coup fatal, ou que la terre se change en boue ou en sables mouvants sous les sabots de leurs destriers. Seul un membre de cet Ordre (Kurt von Tzalza) peut être touché à l’œil par un projectile tiré dans son dos. Seul un Grand Maître des Templiers de la Lumière Éternelle (Sigismund Drak) peut être jeté hors de sa selle, droit dans une charrette emplie de fumier lors du défilé de la victoire à Altdorf, ladite charrette étant la seule située à des kilomètres à la ronde. Seule la commanderie de cet Ordre peut être engloutie lors d’un tremblement de terre survenu dans une région à l’activité sismique ordinairement inexistante. Il existe beaucoup d’autres exemples d’un tel manque de fortune.
Malgré leur malchance chronique, les Chevaliers de la Lumière Éternelle sont connus pour leur courage. Du reste, ils sont épris de vérité, de justice et de liberté. Souvent, ils prennent la défense d’un individu ou d’une cause que nul n’oserai soutenir. Ils furent les seuls guerriers à défendre le village d’Hafbad, alors frappé par une épidémie, d’une horde en marche, tandis que nul ne voulait s’en approcher. Et ce furent les seuls Chevaliers à oser affronter le redoutable Shaggoth Brakorth dans les Montagnes du Bord du Monde.
Les Chevaliers de la Lumière Éternelle se livrent rarement aux activités d’ordinaire réservées à de nombreux templiers comme la garde d’un temple ou la protection d’un prélat. Ils entreprennent constamment quêtes et croisades, dans un souci de justice ou pour tenter de lever la malédiction, en imaginant que cela soit possible.
Les Chevaliers[modifier]
Les Chevaliers de la Lumière Éternelle sont généralement issus des rangs de l’aristocratie. Il s’agit bien souvent des cadets de nobles familles trouvant un compromis entre une carrière militaire et une vie religieuse. Quelles que soient l’infamie et notoriété de l’Ordre, les candidats sont toujours aussi nombreux. Certains personnages étranges de ce monde, principalement des nobles, pensent qu’il vaut mieux appartenir à un ordre célèbre mais maudit qu’à un autre banal mais inconnu.
Les chevaliers font le serment d’observer les valeurs de Verena que sont la vérité et la justice. Cependant, lorsqu’on est noble, ces valeurs sont parfois faussées. Les roturiers auprès desquels ils "rendent justice" ne sont donc pas toujours d’accord avec leurs décisions. Néanmoins, on ne peut nier que ces templiers ont souvent combattu afin de défendre le faible et l’opprimé.[2]
Les Chevaliers de la Lumière Éternelle manient l’épée à deux mains, symbole de l’Épée de Justice[1] et portent de très coûteuses et complexes armures de plaques[1] polies pour être très réflechissantes[3]. Ils ont tendance à se jeter au combat sans la moindre retenue, sans se soucier de leur propre sécurité ni de la malédiction qui leur pend au nez, partant du principe que s’ils sont condamnés, ils n’ont pas grand-chose à perdre.[1]
Après une série de désastres : incendies, tremblement de terre, chute de comète, le siège capitulaire se trouve dans la cité de Essen en Ostermark.[3] Ils ont aussi une commanderie à Altdorf, au pied du Palais Impérial.[4]
Membres célèbres[modifier]
- Grand Maître Kessler: en 2485, le Comte Électeur d'Ostermark Wolfram Hertwig, encore adolescent, refusa de lui laisser le commandement. Kessler fit demi-tour et le jeune effronté mena ses troupes à un bain de sang, échappant de justesse au massacre.[5]
- Hilda van der Kratt: comptant parmi les rares femmes des chevaliers de la Lumière Éternelle (et dans les ordres templiers en général), Hilda est la benjamine de la famille maudite des van der Kratt du Nordland.[1]