Talabecland

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Blason du Talabecland
Nom officiel : grand-duché du Talabecland
Souverain : Comte Électeur Halmut Feuerbach, grand-duc du Talabecland, Bien-aimé de Taal, Margrave de la Marche Orientale (actuellement porté disparu)
Gouvernement : féodal, avec un pouvoir étroitement centralisé
Capitale : Talabheim
Villes franches : Kùsel
Exportations principales : porc salé, poisson salé, bois d’œuvre, icônes religieuses
Livrées traditionnelles : Rouge et Jaune


Description[modifier]

« Mieux vaut ne pas emprunter cette route à cette période de l’année… Les bandits sont très actif en ce moment. C’est cette guerre… Ça leur chauffe le sang ! Ils surveillent les routes, prêt à tomber sur les réfugiés comme vous qui fuient les combats dans le nord. Vous devriez prendre un Guide pour passer par les bois, c’est bien plus sûr que les routes. Si vous voulez vous y paumer, c’est votre problème, l’ami, mais à votre place, j’engagerais un des gars du Talabecland pour m’aider à traverser la forêt. Ils sont un peu rustres, mais ils connaissent la Grande Forêt comme leur poche et peuvent vous sortir de là en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ! »
- Kris Grumman, aubergiste
Mieux vaut ne pas emprunter cette route à cette période de l’année…

S’étendant sur plus de 1000 kilomètres d’est en ouest, le Talabecland occupe le centre de l’Empire, jouxtant plus de grandes provinces que n’importe quelle autre. Par conséquent, c’est une voie de transit majeure pour le commerce impériale, les échanges suivant les cours du Stir et de la Talabec, mais également un axe nord-sud longeant la route de la Vieille Forêt qui relie Hermsdorf à Talabheim. Le Comte Électeur Helmut Feuerbach y règne d’une main de fer, mais le fait qu’il ne soit jamais rentré de la guerre suscite de plus en plus de rumeurs au sujet de sa disparition lors de la Tempête du Chaos.

Le trait dominant du Talabecland est la Grande Forêt, qui s’étend d’un bout à l’autre de la province. Moins intimidante que la forêt des Ombres ou la Drakwald, la Grande Forêt abrite néanmoins son lot de dangers et de mystères. Bien qu’il y existe des villages isolés et éparpillés, et malgré les talents de bûcherons des Talabeclanders, la Grande Forêt reste un lieu effrayant et mystérieux pour beaucoup. Dans ses profondeurs rôdent des hommes-bêtes et des Peaux-Vertes oubliés là lors de la dernière incursion du Chaos, ainsi que des créatures maléfiques qui y vivent depuis l’aube des temps. L’ouest en particulier, dans la région des collines Stériles, est connu pour le nombre de mutants qu’on y trouve.

Bien des habitants du Talabecland tirent leur subsistance des bois, d’une manière ou d’une autre, comme forestiers, charbonniers ou trappeurs. Les bois eux-mêmes sont situés à l’endroit de la forêt originelle qui couvrait autrefois l’Empire. Formée de chênes, de bouleaux et de hêtres au sud, on y trouve de plus en plus de sapins au nord, et les bois sont percés çà et là de clairières ou d’affleurements rocheux. C’est dans ces lieux qu’on peut trouver les villages des habitants des bois.

Une crête formée de collines trace une ligne d’est en ouest dans la province, que les cartographes divisent en trois régions distinctes. Près de l’Ostermark, ce sont les collines de Kôlsa, qui sont en grande partie inhabitées mais connues pour les édifices de pierre surnaturels qui couronnent nombre de collines, apparemment agencés de manière à offrir un sentier de sommet en sommet. Parfois, des fermiers défrichant la forêt découvrent des ouvrages de terre et d’étranges monticules façonnés selon des formes étranges et suggestives. Leur rôle reste un mystère, mais la hiérarchie du culte de Taal et Rhya a fait de cet endroit une chasse gardée pour les recherches de ses membres.

Les collines de Fàrlic sont au milieu et abritent nombre de clans de bergers qui se transforment en bandits à l’occasion, s’attaquant aux voyageurs qui empruntent la route de la Vieille Forêt. Par conséquent, les Comtes Électeurs ont assigné un grand nombre de patrouilleurs à la surveillance de la route et envoient même parfois des soldats dans les collines pour châtier les pillards. La route est plus ou moins entretenue. Par endroits, les pavés et le gravier forment une surface lisse, tandis qu’à d’autres, ce n’est guère plus qu’un sentier de terre. Des péages, dont beaucoup sont abandonnés aujourd’hui, sont censés financer l’entretien de la route. Beaucoup ont été attaqués et détruits par les créatures de la forêt, et rares sont les individus suffisamment braves ou stupides pour y travailler aujourd’hui.

Les Talabeclanders craignent les Collines Stériles, à l’est, une région qu’ils considèrent comme maudite. Si l’on en croit les habitants de la région, il y a plus de cent ans, la lune du Chaos, Morrslieb, cracha sur le monde, atteignant la région qui était alors connue sous le nom de Collines Vertes. Rapidement, la plupart des plantes et des animaux du coin moururent. Les autres se transformèrent en créatures horribles et durent être anéantis par les troupes des Comtes Électeurs. Aujourd’hui, beaucoup évitent les Collines Stériles, hormis les chasseurs de trésors qui se fient aux rumeurs évoquant or et objets magiques perdus, ou ceux qui pensent être à l’abri de la malédiction.

Expression du Talabecland[modifier]

  • « Les bois murmurent, mais on ne saura jamais. » : C’est un mystère.
  • « Le coup de sang de Taal. » : Un accès de colère.
  • « Aller voir si les feuilles sont vertes. » : Aller se livrer à une beuverie dans les bois.
  • « Aller voir les Collines Vertes. » : Être en pleine élucubration.
  • « La grande brûlure. » : L’automne.
  • « Lever la corne. » : Boire un coup, en particulier en l’honneur de Taal.

Les Habitants[modifier]

Eau de Foudre du Talabecland

Le tavernier versa une dose du liquide clair dans deux petites coupes. Elles n’étaient pas plus grosses que des dés à coudre, mais personne dans la taverne n’avait l’air de trouver cela étrange. Rimmer prit la sienne et offrit l’autre à Schwarz, son camarade de beuverie.

Schwarz leva sa coupe : « A ta santé ! »

« Et à la tienne ! »

Les deux hommes renversèrent la tête en arrière et avalèrent l’étrange breuvage en quelques gorgées nerveuses. L’alcool leur brûla immédiatement le nez et la bouche, leur laissant la gorge sèche et irritée. Rimmer encaissa avec son stoïcisme habituel. Schwarz se mit à tousser.

Rimmer croassa : « Pas mal… »

Incapable de parler, Schwarz ne put que hocher la tête, des larmes coulant de ses yeux rouges.

Rimmer sourit : « On s’en fait un autre ? »

La plupart des habitants du Talabecland sont des descendants de la tribu des Taléutes, auxquels Sigmar confia les terres situées entre la Talabec et le Stir. Après avoir parcouru la Grande Forêt pendant des années, les Taléutes découvrirent le Grand Cratère, une large cuvette creusée dans la terre et entourée d’une paroi naturelle elle-même percée d’un tunnel. Selon la légende, Krugar, le chef des Taléutes, pensa qu’il s’agissait d’un signe de Taal en personne et ordonna la construction d’une grande cité au cœur du cratère. D’abord connue sous le nom de Taalahim, et destinée à devenir Talabheim, c’est la plus grande ville de l’est et on considère qu’elle est imprenable.

Région composée de forêts denses, le Talabecland a une réputation de barbarie et d’ignorance dans les autres provinces. Les Talabeclanders ignorent cependant ces absurdités, entretenant au contraire une fierté secrète au sujet de leur connaissance de la forêt et de leurs talents pratiques. Sous leur meilleur jour, les Talabeclanders sont des habitants des bois patients, pourvus d’une ferveur et d’un sens de l’honneur contenus. La lecture, l’écriture et les arts scolastiques sont respectés, mais ils passent après la connaissance de la nature. Les hommes préfèrent le silence et les actes aux longs discours, mais on pense de leurs femmes qu’une phrase mielleuse les fait craquer. Par conséquent, bien que les Talabeclanders soient généralement plus accueillants que leurs cousins ruraux du Stirland, les habitants de la province se méfient des canailles, des poètes et des Reiklanders.

Le rôle du père est très important aux yeux des habitants des Grands Bois. Même les hommes nés en ville emmènent leurs fils dans les bois en été et leur apprennent à suivre une piste, à allumer un feu et à trouver de quoi manger. On voit cela comme un apprentissage nécessaire, comparable à la natation pour les habitants de Marienburg. Un enfant qui n’a pas de père pour lui apprendre les us de la forêt et le maniement de l’arc est considéré comme malchanceux. Hélas, la Tempête du Chaos a laissé bien des jeunes orphelins privés de la possibilité de s’initier aux coutumes de leurs ancêtres.

Les Talabeclanders, y compris les nobles, sont généralement effacés. Leurs légendes parlent de grandes prouesses tout en minimisant le rôle des individus impliqués. « Ce sont les actes qui comptent, pas ceux qui les réalisent », dit un vieux proverbe Talabeclander. Lors des tournois qui sont organisés tous les deux ans à Küsel, les chevaliers du Talabecland portent les couleurs de leur province sur leur bouclier, le seul indice permettant de connaître leur famille étant un petit écusson porté à l’épaule. Par tradition, on considère que toute gloire remportée est la propriété du peuple tout entier.

Ce sont également des individus religieux, qui vénèrent tous les dieux de l’Empire, mais qui manifestent un respect particulier pour Taal et Rhya. En effet, le plus grand temple de Taal se trouve dans les petits bois situés devant Talabheim. Ulric est également populaire, car bien qu’ils ne soient pas fanfarons, les Talabeclanders sont connus pour leurs mœurs guerrières. Talabheim abrita d’ailleurs ce culte pendant une partie du second millénaire, quand les Ar-Ulric quittèrent Middenheim pour cette ville après une dispute avec le graf.

Pour ce qui est de leurs travers, les Talabeclanders peuvent se montrer ergoteurs, primitifs, buveurs et mesquins. Et même s’ils ne se vêtent pas de feuilles comme d’autres les en accusent, ils évitent généralement les vêtements élaborés et préfèrent des habits pratiques, capables de résister aux plus rudes traitements. « Accoutré comme un Reiklander », est une expression populaire désignant quelqu’un qui s’habille en dandy. On a retrouvé plus d’un étranger précieux attaché la tête en bas à un arbre, voire pire encore. Bien que l’élite sociale et culturelle de Talabheim préfère parler un Reikspiel "correct", les Talabeclanders articulent habituellement assez mal. Le reste de l’Empire met cette curieuse habitude de mêler les mots sur le dos d’une célèbre tradition du Talabec, qui consiste à distiller de l’alcool de contrebande dans les bois. Bien des individus pleins de préjugés parlent à voix basse de fêtes débridées dans les profondeurs des forêts, où des hommes des bois à demi bestiaux se rassemblent pour boire de l’alcool, chasser et somnoler dans des huttes faisant office de sauna. Chaque année, des habitants de l’Empire curieux tentent de trouver et d’acheter certains des alcools étranges qui viennent du Talabecland, comme la fameuse "Eau de Foudre", mais ils ont peu de succès.

Les Talabeclanders n’apprécient pas les efforts destinés à découvrir leur façon d’adorer Taal dans les bois. En fait, la liberté est très importante à leurs yeux. Un homme n’hésite pas à disparaître dans les bois pendant des semaines d’affilée quand l’envie lui en prend. S’il doit laisser derrière lui une épouse et des enfants dans le besoin, ainsi soit-il, car quand Père Taal appelle, on se doit de répondre.

Sites Notables[modifier]

Source[modifier]

  • Warhammer JdR - Les Héritiers de Sigmar