Orque Noir

De La Bibliothèque Impériale
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« Plus l’Orque il é gros, plus l’Orque il é kosto. Plus l’Orque il é kosto, plus cé lui l’Chef Orque. Cé logik kseusson toujours lé Orques Noirs lé Chefs ! »
- Splinta, Gobelin des Gars du Soleil Sanglant
Les Orques Noirs sont plus disciplinés, plus dangereux et mieux armés que les Orques, déchirant leurs ennemis avec leurs armes juste pour s’amuser.
Les Orques Noirs sont les plus gros, les plus hautains et les plus forts représentants de leur race hargneuse, ce qui en dit déjà long. Leur nom provient de la couleur vert sombre, presque noire, de leur peau, quoique cela décrive aussi bien leur froideur. Les Orques Noirs sont sinistres et ne vivent littéralement que pour la guerre, qu’ils prennent excessivement au sérieux. Les Orques Noirs ont un caractère très martial qui met les autres Peaux-Vertes mal à l’aise. Les autres Orques trouvent leur comportement peu "orquetodoxe". De leur côté, les Orques Noirs traitent les autres Peaux-Vertes guère mieux que des amateurs, même les plus valeureux au combat tels que les Orques sur Sangliers, pour la simple raison que ces Orques inférieurs, Kostos y compris, sont prompts à se battre entre eux au lieu de se concentrer sur l’ennemi. Ce manque de discipline constitue un défaut que les Orques Noirs ne pardonnent pas. L’opinion de ces derniers à propos des Gobelins est encore pire, car ils méprisent ceux qu’ils jugent incapables de se battre correctement.

Les Orques Noirs ont beau être rabat-joie, ce sont surtout des guerriers redoutables. Armé et équipé pour taper dans le tas, les Orques Noirs, hargneux et costaud, ont l’avantage d’être robuste et de tout faire pour s’imposer au cœur du combat. Avec leurs kikoup’ et leurs boucliers, ils peuvent affronter n’importe quel ennemi sans se faire amocher et leur vision unique du « komment fo s’battr’ » les rend redoutable. On peut résumer le style de combat des Orques Noirs à celui de la bagarre : ils frappent avec tout ce qu’ils ont sous la main (c’est-à-dire, surtout, leurs armes), une technique qui découle d’une grande pensée philosophique : la meilleure défense est une bonne attaque. Pour les Orques Noirs, le Bonheur a un nom : « gross’ kastagne », c’est pourquoi ils se retrouvent toujours en première ligne, surtout dans les mêlées les plus violentes. Les générations d’Orques se succédant, cette soif de combat garantit que seuls les sujets les plus forts et les plus vicieux survivent, ce qui a rendu les Orques Noirs célèbres pour leur brutalité et leur résistance, même au sein des tribus Peaux-Vertes.

Les Orques Noirs sont fiers d’être les meilleurs combattants, et à ce titre, ils s’octroient la part du lion lors du partage du butin. Cependant, ils ne recherchent que la nourriture et les armes, laissant les gringalets se bagarrer pour les babioles scintillantes. Les régiments d’Orques Noirs s’affairent entre les batailles à affûter leurs armes, à remplacer les pièces endommagées de leur équipement ou à bricoler une nouvelle armure baroque. En plus de leurs plaques d’armures et de leurs bottes ferrées, les Orques Noirs charrient tout un tas de kikoup’ de tailles diverses. Ces armes sont entretenues avec soin (selon les standards Orques) et nettoyé après chaque bataille. Une telle rigueur est bien entendue tournée en dérision par les autres Peaux-Vertes (mais seulement lorsque les Orques Noirs regardent ailleurs), car ils sont incapables de comprendre des manies aussi ennuyeuses et préfèrent célébrer leurs victoires en beuglant. Les Orques et les Gobelins, surexcités par le combat mené, se livreront alors à toutes sortes d’activités frivoles, qui sont autant de prétextes pour se cogner dessus, une fois de plus. Les Orques Noirs n’en sont que plus désabusés et confortés dans leur opinion qu’ils sont « lé meilleurs dé meilleurs ».

Les origines des Orques Noirs et de leur singularité sont nimbées de mystère. Certains soutiennent que les Nains du Chaos, exaspérés par la nature désobéissante et querelleuse de leurs esclaves Peaux-Vertes, ont insufflé la discipline aux Orques par magie, ce qui leur aurait donné cette couleur de peau sombre. Si cela s’avérait exact, leur expérience aura dépassé leurs espérances les plus folles, car le résultat a été à la fois une réussite totale et un échec cuisant : les Orques Noirs ont acquis un esprit de groupe inconcevable pour d’autres Peaux-Vertes, mais ils ont également développé un esprit dominant et indépendant, devenant de fait peu enclins à se soumettre.

Heureusement pour le monde civilisé, et indépendamment de l’histoire, les Orques Noirs constituent l’espèce de Peaux-Vertes la moins répandue, bien qu’ils circulent des fables relatant les exploits de tribus d’Orques Noirs telles que les Cogn’Dur d’Ulott, les Crocs d’Fer ou les Krazeurs de Grimlot qui vivraient dans les Terres Sombres. De plus petites bandes peuvent être croisées dans les Terres Arides, ces dernières vont de tribu en tribu à la recherche de batailles à livrer.

Plus d’un Chef de Guerre Orque ou Gobelin reconnaîtra l’utilité indéniable d’une bande d’Orques Noirs, mais seulement si cela sert ses intérêts personnels. Ces bêtes de guerre se trouvent toujours au cœur du combat, mais le prix à payer est élevé. De tels régiments d’élite sont en effet enclins à quitter la bataille si son intensité faiblit. Pire encore, si les butins sont abondants, les Orques Noirs vont s’établir dans la tribu et œuvreront à supplanter les Chefs en place. Puisqu’ils se considèrent comme les meilleurs combattants, il ne faut généralement pas longtemps avant que les Orques Noirs donnent des ordres au lieu de les suivre. Ceci étant dit, le reste de la tribu est généralement bien contente d’avoir un Orque Noir à sa tête, car cela leur promet de bonnes bagarres. En effet, les Orques Noirs sont non seulement d’excellents guerriers, mais ils sont également rompus à l’art de la « tak-tik » et font donc de très bon Chef de Guerre. Aucun Peau-Verte ne peut rivaliser avec leur compréhension du combat, puisqu’ils sont capables d’élaborer et de suivre des plans de bataille détaillés et complexes. Les guerriers des autres races se font parfois un malin plaisir à noter que la mise en œuvre des plans en question est souvent assez sommaire et tourne autour de : « Bute-le ! », « Frappe-le enkore ! » ou « Ilé enkore debout, éklate-le ! », pour revenir ensuite à « Bute-le ! ». Pourtant, ils ne savent que trop bien que, pour simples qu’ils soient, ces ordres sont terriblement efficaces dans la bouche d’un Orque Noir.

  • Cé k’dé Minus : Les Orques Noirs ne sont jamais vraiment surpris que des Peaux-Vertes ordinaires prennent la fuite et ne s’en alarment pas. En vérité, ils seraient même déçus qu’ils ne le fassent pas, car la vue de minus qui détalent ou se font tailler en pièce rappelle juste aux Orques Noirs, plus discipliné et donc plus fort et courageux, pourquoi ils sont les meilleurs.
  • Pas d’Animosité : Sur le champ de bataille, les Orques Noirs n’aiment pas se laisser distraire, les disputes qui sèment la confusion chez les autres Peaux-Vertes sont chez eux réglées la veille autour des feux de camps par de méthodiques tournois de coup de tête et des concours de lancer de Gobelins.
  • Calment l’Animosité : Si les Orques adorent intimider leur prochain, les Orques Noirs sont passés maîtres dans cet art, à ceci près qu’ils l’utilisent pour instaurer la discipline au lieu de provoquer leur rivaux. Dépourvus de sens de l’humour, ils n’ont que peu de patience pour les incessantes bagarres entre Peaux-Vertes.


Les Orques de Fer[modifier]

Au premier coup d’œil, les Orques de Fer [1] ressemblent à des Orques Noirs en armure de plaques et dépourvus de casques, mais de près, on remarque que leur armure est greffée à même leur peau. Ils sont plus rapides, plus forts et mieux protégés que la plupart des Orques Noirs, mais ils sont moins intelligents et plus sauvages. D’ordinaire, ils sont aux ordres des Orques Noirs, et selon certains rapports, leurs effectifs vont croissant. Ce qui inquiète beaucoup le Duc Huebald.

Les Orques de Fer sont peut-être bien réels, bien que pour l’instant, seuls les autochtones de Gasconnie ont affirmé en avoir vu. Même les Tiléens, qui possèdent des terres dans ces montagnes, n’en ont jamais aperçu. Nul ne sait pourquoi les habitants de la Gasconnie sont les seuls à les avoir rencontrés jusqu’ici, mais beaucoup pensent qu’il s’agit d’une fable inventée par les Gasconnais pour bénéficier d’une réduction d’impôt.

Sources[modifier]

  • Livre d’Armée des Orques et Gobelins, V8
  • Livre d’Armée des Orques et Gobelins, V6
  • Warhammer Online : Age of Reckoning
  1. Warhammer JdR - Les Chevaliers du Graal