Norsii

De La Bibliothèque Impériale
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Les hommes sauvages des territoires du nord étaient des cavaliers experts. Ces maraudeurs descendaient parfois dans le sud pour piller, massacrer et brûler. Le Roi Björn mourut en combattant des hommes comme ceux-là[1]

Pendant plus de mille ans avant la formation de l'Empire, il y eut une race d’humains qui vivaient au nord de la Forêt des Ombres, une tribu que l’on appelle aujourd’hui les Norsii. Il s’agissait de nomades, grands, fortement charpentés, qui vivaient des ressources de la mer, du gibier des forêts et de ce qu’ils parvenaient à tirer du sol grâce à leurs techniques agricoles rudimentaires. Ils n’étaient pas nombreux et se contentaient d’une existence très simple, dans la vénération de leurs étranges divinités et le respect de leurs coutumes plus étranges encore.

L’existence paisible de ces Norsii fut troublée lorsque d’autres tribus s’engouffrèrent furieusement dans le bassin du Reik. La pire de toutes était la tribu Teutogen. Ils étaient belliqueux, de véritables massacreurs, qui se répandirent sur les terres comme un raz-de-marée armé de haches. Les Norsii furent contraints de prendre les armes pour défendre leurs vies. Ils furent rapidement chassés de leurs terres et forcés de reculer vers l’est, où ils entrèrent en conflit avec d’autres tribus, parmi lesquelles les Udoses et les Ungols. De nombreuses querelles mineures s’ensuivirent, mais une paix troublée finit par se rétablir et les Norsii s’installèrent sur ce nouveau territoire, en conservant toutefois leurs armes à portée de main. L’une des principales difficultés auxquelles ils durent faire face tournait autour de désaccords d’ordre religieux. Pour la plupart, les tribus voisines vouaient un culte à Ulric et Taal, les Dieux des Teutogens et des Taléutes, alors que les Norsii vénéraient les divinités primordiales de leurs ancêtres, des Dieux du sang et de la mort qui avaient une énorme importance à leurs yeux. S’ajoutant aux mœurs sauvages des Norsii, ces différences religieuses firent naître la discorde entre les tribus. La terre n’étant pas assez vaste pour tout le monde, les Norsii commencèrent petit à petit à abandonner leurs terrains de chasse pour s’en aller vers le nord, en quête de territoires plus paisibles[2].

Ils étaient les ennemis de toutes les autres tribus de la région et étaient en guerre permanente avec les Udoses voisins. A la différence des tribus qui allaient former l’Empire, la culture Norse était celle de la barbarie et du sacrifice humain et leurs dieux nordiques étaient des incarnations du massacre. Maîtres des terrifiants drakkars-loups, les pillards norsii étaient la terreur des côtes, des tueurs qui ne laissaient que ruines fumantes et cadavres derrière eux. Rares étaient les survivants de leurs pillages[3].

Pour toutes ces raisons, Sigmar considérait que les Norsii ne faisaient pas partie de sa vision et ils ne pourraient jamais en faire partie. Ce peuple n’avait pas sa place dans l'Empire de Sigmar et, comme il ne pourrait jamais se plier à sa loi, il devait être anéanti. Sigmar, roi des Unberogens, mena une campagne de destruction contre cette tribu, tuant son roi et la forçant à fuir ses terres ancestrales pour trouver refuge de l’autre côté de la Mer des Griffes, dans une terre beaucoup moins hospitalière. Comble du déshonneur, les navires de guerre furent démantelés pour construire des abris et les premières communautés. Le nouveau chef des Norsii, Cormac Hachesang, fils du précédent roi, mena par la suite une grande invasion de l’Empire mais fut repoussé à Middenheim[4]. Sigmar mena ensuite une contre-attaque en rasant une partie des nouveaux villages de Norsca, attisant une haine qui perdure encore entre les deux peuples qui ont succédé aux tribus: les Impériaux et les Norses[5].

Au combat, les norsii étaient des barbares en armures noires en bronze, coiffées de casques cornus, avec des haches redoutables et des boucliers en forme de losange, beaucoup plus grands qu’un homme ordinaire. Ils étaient accompagnés de cavaliers imposants sur d’énormes destriers noirs aux yeux d’un rouge étincelant et qui soufflaient du feu par les naseaux, de hordes de berserks armés de chaînes, à la chevelure hérissée en pointes et au corps encroûté d’une pâte faite de poudre de craie et de sang, de molosses au mufle baveux et des monstres contrefaits combattaient à leurs côtés ; et les vieillards murmuraient qu’ils étaient également accompagnés d’infâmes nécromants, capables d’invoquer d’effroyables Démons[4].

Carte politique de l'Empire à sa fondation.

Sources[modifier]

  1. Matt Ralphs, Life of Sigmar, Black Library, 2005
  2. Warhammer JdR v2 – Le Tome de la Rédemption
  3. Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 1 : Heldenhammer, Bibliothèque Interdite, 2008
  4. 4,0 et 4,1 Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 2 : Empire, Black Library, 2011
  5. Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 3 : Le Roi-Dieu, Black Library, 2012