Mannfred von Carstein, Mortarque de la Nuit : Différence entre versions

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Les relations entre les deux provinces s’étaient déjà échauffées, chaque Électeur s’offensant de ce qu’un autre revendiquât ce qu’il considérait comme sa propre terre, et Mannfred activa son réseau d’espions pour mettre le feu aux poudres. Le seigneur sylvanien pinçait les fils de sa toile comme les cordes d’une harpe, jouant des notes amères qui composèrent une symphonie de trahison. Les Averlanders frappèrent les premiers à Templehof, quand Ignatio Leltdorf apprit que son concurrent honni, Gunther Anderssen, préparait une attaque surprise. Les représailles ne tardèrent pas, et la Sylvanie fut à nouveau ravagée par la guerre. Cette situation convenait à Mannfred, car non seulement le conflit contribua à renouveler la population des cadavres en Sylvanie, mais il dissimula nombre des actions menées par le vampire. On ne s’offusquait pas de la disparition des patrouilles dont il se nourrissait et, parfois, un soldat particulièrement malin ou sanguinaire suscitait sa curiosité et se montrait digne de recevoir le baiser de sang.
 
Les relations entre les deux provinces s’étaient déjà échauffées, chaque Électeur s’offensant de ce qu’un autre revendiquât ce qu’il considérait comme sa propre terre, et Mannfred activa son réseau d’espions pour mettre le feu aux poudres. Le seigneur sylvanien pinçait les fils de sa toile comme les cordes d’une harpe, jouant des notes amères qui composèrent une symphonie de trahison. Les Averlanders frappèrent les premiers à Templehof, quand Ignatio Leltdorf apprit que son concurrent honni, Gunther Anderssen, préparait une attaque surprise. Les représailles ne tardèrent pas, et la Sylvanie fut à nouveau ravagée par la guerre. Cette situation convenait à Mannfred, car non seulement le conflit contribua à renouveler la population des cadavres en Sylvanie, mais il dissimula nombre des actions menées par le vampire. On ne s’offusquait pas de la disparition des patrouilles dont il se nourrissait et, parfois, un soldat particulièrement malin ou sanguinaire suscitait sa curiosité et se montrait digne de recevoir le baiser de sang.
  
Les générations passaient, et le cours de la guerre de Sylvanie fluctuait. Il y avait des périodes de paix, souvent causées par la présence d’une menace plus grande aux frontières de l’Empire, mais les machinations de Mannfred avaient tôt fait de relancer le conflit. Les nobles qui plaidaient pour la fin des hostilités disparaissaient, ou étaient assassinés d’une manière qui désignait irréfutablement leurs adversaires. Le mariage de Holger Leitdorf et Klaudia Haupt-Anderssen, arrangé pour établir une paix durable entre les deux provinces, se termina dans l’horreur lorsque la jeune mariée, sous l’influence hypnotique de Mannfred, trancha la gorge de son époux pendant la nuit de noces. Malgré tout, les paysans de Sylvanie supportaient les malheurs dans un silence maussade, comme ils l’avaient toujours fait. Or, en vérité, entretenir les feux de la guerre n’était plus le souci premier de Mannfred. C’était devenu un jeu, un divertissement lorsque ses recherches ne portaient pas leurs fruits. Il finit par s’en désintéresser totalement, et se plongea exclusivement dans l’étude des découvertes de [[Nagash]]. Il s’évertua à dénicher les Livres de Nagash, dans lesquels était inscrite en lettres de sang la somme des savoirs du Grand Nécromancien.
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Les générations passaient, et le cours de la guerre de Sylvanie fluctuait. Il y avait des périodes de paix, souvent causées par la présence d’une menace plus grande aux frontières de l’Empire, mais les machinations de Mannfred avaient tôt fait de relancer le conflit. Les nobles qui plaidaient pour la fin des hostilités disparaissaient, ou étaient assassinés d’une manière qui désignait irréfutablement leurs adversaires. Le mariage de Holger Leitdorf et Klaudia Haupt-Anderssen, arrangé pour établir une paix durable entre les deux provinces, se termina dans l’horreur lorsque la jeune mariée, sous l’influence hypnotique de Mannfred, trancha la gorge de son époux pendant la nuit de noces. Malgré tout, les paysans de Sylvanie supportaient les malheurs dans un silence maussade, comme ils l’avaient toujours fait. Or, en vérité, entretenir les feux de la guerre n’était plus le souci premier de Mannfred. C’était devenu un jeu, un divertissement lorsque ses recherches ne portaient pas leurs fruits. Il finit par s’en désintéresser totalement, et se plongea exclusivement dans l’étude des découvertes de [[Nagash, le Grand Nécromancien|Nagash]]. Il s’évertua à dénicher les Livres de Nagash, dans lesquels était inscrite en lettres de sang la somme des savoirs du Grand Nécromancien.
  
 
L’inimitié entre l’Averland et le Stirland s’estompa, le premier renonçant à la Sylvanie, et le second ne disposant plus des forces suffisantes pour garnir correctement ses frontières, si bien que Mannfred put retourner à Nagashizzar, et cette fois il parvint à déceler les cryptes secrètes où trois des Livres de Nagash étaient entreposés. À chaque pas, Mannfred avait la sensation d’être guidé par la main spectrale du Grand Nécromancien. Le vampire savait que Nagash tentait de le manipuler, mais confiant en sa propre volonté, il ignora l’influence du fantôme. Il revint en Sylvanie pour créer l’[[Le Sang de Sigmar|enchantement impie]] qui permit à son domaine de se couper de l’Empire une fois pour toutes. Ce n’était que la première étape d’un plan présomptueux, visant à faire de Mannfred le maître non seulement de l’Empire, mais de tous les royaumes humains. Dans son arrogance, Mannfred ne soupçonna pas un instant qu’il suivait un destin tracé par Nagash, qui conduirait le vampire à devenir l’un des Neuf Seigneurs Noirs.
 
L’inimitié entre l’Averland et le Stirland s’estompa, le premier renonçant à la Sylvanie, et le second ne disposant plus des forces suffisantes pour garnir correctement ses frontières, si bien que Mannfred put retourner à Nagashizzar, et cette fois il parvint à déceler les cryptes secrètes où trois des Livres de Nagash étaient entreposés. À chaque pas, Mannfred avait la sensation d’être guidé par la main spectrale du Grand Nécromancien. Le vampire savait que Nagash tentait de le manipuler, mais confiant en sa propre volonté, il ignora l’influence du fantôme. Il revint en Sylvanie pour créer l’[[Le Sang de Sigmar|enchantement impie]] qui permit à son domaine de se couper de l’Empire une fois pour toutes. Ce n’était que la première étape d’un plan présomptueux, visant à faire de Mannfred le maître non seulement de l’Empire, mais de tous les royaumes humains. Dans son arrogance, Mannfred ne soupçonna pas un instant qu’il suivait un destin tracé par Nagash, qui conduirait le vampire à devenir l’un des Neuf Seigneurs Noirs.

Version du 19 juin 2020 à 10:04

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Cette biographie ne respecte en rien l'histoire des versions précédentes de l'histoire de Mannfred, et ne peut que difficilement être considéré comme canon

La terre maudite de Sylvanie a engendré maintes malices, mais aucune plus pernicieuse que Mannfred von Carstein. Vampire né de la plus infâme des lignées, Mannfred a toujours été un comploteur. Au cours des Guerres des Comtes Vampires, lorsque Vlad von Carstein tenta de s’emparer de l’Empire, Mannfred resta dans l’ombre, manipulant ses pairs par la sorcellerie et le subterfuge.

À la mort de Vlad, Mannfred ne participa pas aux luttes intestines qui se soldèrent par l’ascension de Konrad von Carstein, il en profita pour voyager aux quatre coins du monde pour approfondir ses connaissances nécromantiques. Il partit en pèlerinage dans l’ancienne cité de Lahmia, et découvrit les secrets des prêtres liches dans des papyrus desséchés. À Nagashizzar, il noua des pactes avec des créatures trop abjectes pour les nommer, et sous les ruines de Château Drachenfels, il exhuma la lame rouillée de Gheistvor - une épée impie qui transmuait les âmes de ses victimes en énergie nécromantique brute.

Quand Mannfred revint en Sylvanie suite à la destruction de Konrad, il était plus puissant que jamais. Il réunit ses derniers rivaux à Templehof en prétextant une trêve, et les tua tous. Il mêla les cendres de ses concurrents à du fer maudit, et se forgea une armure qui ajoutait leur force à la sienne, ce qui lui permit de contrôler ses légions de morts-vivants sans effort. Il déclencha ensuite une guerre d’effroi et de destruction qui n’avait rien à envier à celle que Vlad avait initiée un siècle plus tôt.

Pendant plus d’une décennie, Mannfred plongea l’Empire dans la terreur, et il fallut les efforts combinés de cinq provinces et des nains de Karaz-a-Karak, pour qu’il connaisse enfin la défaite.

Les chroniques de l’Empire indiquent que Mannfred fut tué à la Bataille de Hel Fenn par Martin Anderssen, comte électeur du Stirland. Mais les historiens mentent - ou du moins, furent trompés par un noble qui refusait de devenir célèbre pour avoir laissé le Comte de Sylvanie échapper à un destin fort mérité. Ainsi Mannfred n’avait-il pas péri avec son armée dans les marais jonchés de cadavres, mais avait fui en Sylvanie pour lécher ses blessures.

Dans les années qui suivirent Hel Fenn, Mannfred choisit d’œuvrer dans les coulisses. C’était l’orgueil, raisonna-t-il, qui l’avait poussé à mener à bien l’entreprise avortée de Vlad, et il se promit de ne plus jamais commettre cette erreur. Là où il avait échoué par la force, il cherchait dorénavant à réussir par la ruse et la sorcellerie. Alors que le monde le croyait mort, il trima en secret, constituant un réseau d’informateurs et d’espions dans chaque cité majeure sise entre les Montagnes du Bord du Monde et la frontière Bretonnienne.

Le Stirland et l’Averland firent l’objet d’une attention particulière. Le Stirland avait revendiqué la Sylvanie à la suite de Hel Fenn, mais l’Averland avait contesté cette annexion. Depuis, nombre des forteresses de Mannfred avaient été discrètement rebâties ; toute armée qui mettrait le pied dans les forêts de Sylvanie se noierait dans son propre sang. Néanmoins, Mannfred voulait éviter la confrontation, car sa liberté de mouvement serait bien plus grande aussi longtemps que le monde croirait la menace des comtes Vampires éteinte. Ainsi, les armées du Stirland et de l’Averland marchèrent en Sylvanie sans autre opposition que la force impériale rivale.

Les relations entre les deux provinces s’étaient déjà échauffées, chaque Électeur s’offensant de ce qu’un autre revendiquât ce qu’il considérait comme sa propre terre, et Mannfred activa son réseau d’espions pour mettre le feu aux poudres. Le seigneur sylvanien pinçait les fils de sa toile comme les cordes d’une harpe, jouant des notes amères qui composèrent une symphonie de trahison. Les Averlanders frappèrent les premiers à Templehof, quand Ignatio Leltdorf apprit que son concurrent honni, Gunther Anderssen, préparait une attaque surprise. Les représailles ne tardèrent pas, et la Sylvanie fut à nouveau ravagée par la guerre. Cette situation convenait à Mannfred, car non seulement le conflit contribua à renouveler la population des cadavres en Sylvanie, mais il dissimula nombre des actions menées par le vampire. On ne s’offusquait pas de la disparition des patrouilles dont il se nourrissait et, parfois, un soldat particulièrement malin ou sanguinaire suscitait sa curiosité et se montrait digne de recevoir le baiser de sang.

Les générations passaient, et le cours de la guerre de Sylvanie fluctuait. Il y avait des périodes de paix, souvent causées par la présence d’une menace plus grande aux frontières de l’Empire, mais les machinations de Mannfred avaient tôt fait de relancer le conflit. Les nobles qui plaidaient pour la fin des hostilités disparaissaient, ou étaient assassinés d’une manière qui désignait irréfutablement leurs adversaires. Le mariage de Holger Leitdorf et Klaudia Haupt-Anderssen, arrangé pour établir une paix durable entre les deux provinces, se termina dans l’horreur lorsque la jeune mariée, sous l’influence hypnotique de Mannfred, trancha la gorge de son époux pendant la nuit de noces. Malgré tout, les paysans de Sylvanie supportaient les malheurs dans un silence maussade, comme ils l’avaient toujours fait. Or, en vérité, entretenir les feux de la guerre n’était plus le souci premier de Mannfred. C’était devenu un jeu, un divertissement lorsque ses recherches ne portaient pas leurs fruits. Il finit par s’en désintéresser totalement, et se plongea exclusivement dans l’étude des découvertes de Nagash. Il s’évertua à dénicher les Livres de Nagash, dans lesquels était inscrite en lettres de sang la somme des savoirs du Grand Nécromancien.

L’inimitié entre l’Averland et le Stirland s’estompa, le premier renonçant à la Sylvanie, et le second ne disposant plus des forces suffisantes pour garnir correctement ses frontières, si bien que Mannfred put retourner à Nagashizzar, et cette fois il parvint à déceler les cryptes secrètes où trois des Livres de Nagash étaient entreposés. À chaque pas, Mannfred avait la sensation d’être guidé par la main spectrale du Grand Nécromancien. Le vampire savait que Nagash tentait de le manipuler, mais confiant en sa propre volonté, il ignora l’influence du fantôme. Il revint en Sylvanie pour créer l’enchantement impie qui permit à son domaine de se couper de l’Empire une fois pour toutes. Ce n’était que la première étape d’un plan présomptueux, visant à faire de Mannfred le maître non seulement de l’Empire, mais de tous les royaumes humains. Dans son arrogance, Mannfred ne soupçonna pas un instant qu’il suivait un destin tracé par Nagash, qui conduirait le vampire à devenir l’un des Neuf Seigneurs Noirs.

Mannfred von Carsteln sert désormais Nagash, et la plupart des ses connaissances durement acquises sont devenues inutiles, le Grand Vortex n’ayant plus d’emprise sur la Magie de Mort. Mannfred exècre sa servitude, et guette un moyen de se libérer. L’opportunité pourrait se présenter avant la Fin des Temps…

Source

  • La Fin des Temps - Nagash