Modification de Maître des Runes
De La Bibliothèque Impériale
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Le nombre de Maître des Runes est peu élevé. Lorsque l’un d’eux juge le moment propice, il se choisit un jeune apprenti parmi ses proches et lui enseigne les arcanes des Runes. Le Maître des Runes reste jaloux de ses connaissances et les transmettra qu’à un de ses successeurs qu’il juge digne. C’est ainsi qu’un nombre important de Runes puissantes ont été perdues, simplement parce qu’un détenteur de savoir n’a trouvé personne d’assez méritant (de son point de vue). Pire, avec le temps, les brouilles et les vendettas familiales ont morcelé la Guilde des Maîtres des Runes et certains membres refusent de parler à d’autres ainsi qu’à leurs apprentis et leurs parentèles. De fait, la connaissance des Runes est maintenant divisée entre les lignées et plus aucun Nain ne connaît toutes les Runes. Localiser et apprendre les secrets d’un symbole particulier peut nécessiter des trésors de généalogie, pour retrouver son possesseur, et de diplomatie, pour le persuader de l’enseigner. Un Maître des Runes qui ne peut trouver d’apprenti dans sa propre famille emporte le plus souvent son savoir dans la tombe. Cependant, il arrive parfois qu’un maître accepte pour apprenti un jeune artisan ou un forgeron si brillant que cela compense sa naissance extérieure aux vieilles familles, à la forteresse ou à la colonie. Cela n’empêche pas le nombre de Maîtres des Runes de se réduire siècle après siècle, et certains craignent que ce savoir finisse par se perdre. Fort heureusement, les Maîtres des Runes ont tendance à vivre très vieux, même selon les critères Nains, et en vieillissant, ils deviennent durs comme la pierre, tenaces et obstinés. Ces figures emblématiques des traditions Naines siègent fièrement aux tables des Rois, leur grand âge leur accordant un statut sans équivalent parmi les hommes ou les [[Hauts Elfes|Elfes]]. | Le nombre de Maître des Runes est peu élevé. Lorsque l’un d’eux juge le moment propice, il se choisit un jeune apprenti parmi ses proches et lui enseigne les arcanes des Runes. Le Maître des Runes reste jaloux de ses connaissances et les transmettra qu’à un de ses successeurs qu’il juge digne. C’est ainsi qu’un nombre important de Runes puissantes ont été perdues, simplement parce qu’un détenteur de savoir n’a trouvé personne d’assez méritant (de son point de vue). Pire, avec le temps, les brouilles et les vendettas familiales ont morcelé la Guilde des Maîtres des Runes et certains membres refusent de parler à d’autres ainsi qu’à leurs apprentis et leurs parentèles. De fait, la connaissance des Runes est maintenant divisée entre les lignées et plus aucun Nain ne connaît toutes les Runes. Localiser et apprendre les secrets d’un symbole particulier peut nécessiter des trésors de généalogie, pour retrouver son possesseur, et de diplomatie, pour le persuader de l’enseigner. Un Maître des Runes qui ne peut trouver d’apprenti dans sa propre famille emporte le plus souvent son savoir dans la tombe. Cependant, il arrive parfois qu’un maître accepte pour apprenti un jeune artisan ou un forgeron si brillant que cela compense sa naissance extérieure aux vieilles familles, à la forteresse ou à la colonie. Cela n’empêche pas le nombre de Maîtres des Runes de se réduire siècle après siècle, et certains craignent que ce savoir finisse par se perdre. Fort heureusement, les Maîtres des Runes ont tendance à vivre très vieux, même selon les critères Nains, et en vieillissant, ils deviennent durs comme la pierre, tenaces et obstinés. Ces figures emblématiques des traditions Naines siègent fièrement aux tables des Rois, leur grand âge leur accordant un statut sans équivalent parmi les hommes ou les [[Hauts Elfes|Elfes]]. | ||
− | Cette aura de respect ne s’obtient qu’après des siècles d’un apprentissage pénible sous la direction d’un Maître des Runes sévère et impitoyable. À cela s’ajoutent le dur labeur de la forge et la quête interminable de secrets enfouis au plus profond des forteresses perdues. Les Maîtres des Runes couchent rarement par écrit le moindre fragment de leur savoir. Ils estiment, en effet, qu’il doit être acquis par l’exemple et non par la lecture. Quand ils écrivent quelque chose qui concerne leur art, ils utilisent un code, dissimulent leurs propos derrière une énigme ou les déguisent par toutes sortes de moyens subtils, voire une Rune. Seul celui qui détient la clé et sait où chercher peut espérer déchiffrer le message. Au terme de cette formation exigeante, l’apprenti est devenu plus coriace et acariâtre que la moyenne de | + | Cette aura de respect ne s’obtient qu’après des siècles d’un apprentissage pénible sous la direction d’un Maître des Runes sévère et impitoyable. À cela s’ajoutent le dur labeur de la forge et la quête interminable de secrets enfouis au plus profond des forteresses perdues. Les Maîtres des Runes couchent rarement par écrit le moindre fragment de leur savoir. Ils estiment, en effet, qu’il doit être acquis par l’exemple et non par la lecture. Quand ils écrivent quelque chose qui concerne leur art, ils utilisent un code, dissimulent leurs propos derrière une énigme ou les déguisent par toutes sortes de moyens subtils, voire une Rune. Seul celui qui détient la clé et sait où chercher peut espérer déchiffrer le message. Au terme de cette formation exigeante, l’apprenti est devenu plus coriace et acariâtre que la moyenne de ces congénères. |
En dehors des colonies des [[Montagnes du Bord du Monde]], rares sont ceux qui détiennent la moindre connaissance sur les Runes et plus rares encore sont ceux qui les inscrivent. Les Maîtres des Runes protègent férocement leurs secrets et n’en ont jamais transmis aucun de plein gré a une autre race. | En dehors des colonies des [[Montagnes du Bord du Monde]], rares sont ceux qui détiennent la moindre connaissance sur les Runes et plus rares encore sont ceux qui les inscrivent. Les Maîtres des Runes protègent férocement leurs secrets et n’en ont jamais transmis aucun de plein gré a une autre race. | ||
− | La plupart des Maîtres des Runes passent leur vie dans les forteresses des montagnes. Ils consacrent leurs jours à forger les armes et les artefacts magiques qui soutiendront l’effort de guerre Nain contre les [[Peaux-Vertes]] et les créatures du Chaos qui hantent leur domaine. Ils voyagent très rarement, mais il leur arrive de quitter | + | La plupart des Maîtres des Runes passent leur vie dans les forteresses des montagnes. Ils consacrent leurs jours à forger les armes et les artefacts magiques qui soutiendront l’effort de guerre Nain contre les [[Peaux-Vertes]] et les créatures du Chaos qui hantent leur domaine. Ils voyagent très rarement, mais il leur arrive de quitter leur forteresse pour partir à la recherche des ingrédients magiques nécessaires à la création d’une arme particulièrement puissante. On peut aussi les rencontrer au cœur d’un [[Throng]] pour lequel ils continuent de forger armes et armures, accompagnés dans certains cas d’une [[Enclume du Destin]]. |
Il existe pourtant une catégorie de Maîtres des Runes qui voyagent plus facilement. Ce sont les expatriés, ceux dont les forteresses d’origine ont été détruites ou conquises à travers les siècles et qui ont dû s’installer sur les terres des hommes. Les Nains expatriés se regroupent généralement en colonies au cœur de l’[[Empire]], des colonies qui vont du quartier ou ghetto dans une cité impériale au campement improvisé près d’un bourg ou d’une mine. Un Maître des Runes élevé dans semblable communauté n’aura pas hérité de toutes les connaissances des grands maîtres de [[:Catégorie:Karaz Ankor|Karaz Ankor]], mais il ridiculisera sans doute les forgerons humains. Il est peu probable que lui ou sa communauté possède une Enclume du Destin, mais il sait certainement où se trouve la plus proche et il peut lui arriver de s’y rendre pour créer un nouvel Objet Runique. Les Seigneurs des Runes rechignent cependant à mettre les grandes Enclumes à la disposition de ces Nains qui vivent parmi les humains et ces ''« itinérants »'' doivent se montrer encore plus persuasifs que leurs confrères autochtones. | Il existe pourtant une catégorie de Maîtres des Runes qui voyagent plus facilement. Ce sont les expatriés, ceux dont les forteresses d’origine ont été détruites ou conquises à travers les siècles et qui ont dû s’installer sur les terres des hommes. Les Nains expatriés se regroupent généralement en colonies au cœur de l’[[Empire]], des colonies qui vont du quartier ou ghetto dans une cité impériale au campement improvisé près d’un bourg ou d’une mine. Un Maître des Runes élevé dans semblable communauté n’aura pas hérité de toutes les connaissances des grands maîtres de [[:Catégorie:Karaz Ankor|Karaz Ankor]], mais il ridiculisera sans doute les forgerons humains. Il est peu probable que lui ou sa communauté possède une Enclume du Destin, mais il sait certainement où se trouve la plus proche et il peut lui arriver de s’y rendre pour créer un nouvel Objet Runique. Les Seigneurs des Runes rechignent cependant à mettre les grandes Enclumes à la disposition de ces Nains qui vivent parmi les humains et ces ''« itinérants »'' doivent se montrer encore plus persuasifs que leurs confrères autochtones. |