Méduse Incarnate : Différence entre versions

De La Bibliothèque Impériale
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(Aucune différence)

Version du 1 avril 2019 à 09:08

Le miroir interdit à la Méduse Incarnate de tourner son regard vers l’ost des Elfes Noirs
D’après les légendes, il y a des milliers d’années, les Méduses Incarnates étaient des Sorcières de Ghrond qui usèrent de leur Magie et de rituels sanguinaires pour devenir plus belles que les Dieux. Ce faisant, elles attirèrent l’attention de la Déesse Atharti, vaniteuse au-delà de toute mesure et ne souffrant aucune comparaison avec les mortels. En guise de châtiment, la Déesse des Plaisirs dépouilla les mortelles de leur beauté pour les piéger dans des corps serpentins qui leur infligeaient une douleur constante. Mais même cette punition lui sembla insuffisante, et Atharti rabaissa les esprits de ces Sorcières à un niveau animal, ne laissant qu’une bribe de conscience à ses victimes, assez pour qu’elles se rappellent toujours du charme et du pouvoir qu’elles possédaient jadis. Morathi, la seule à n’avoir jamais usé de la Magie pour parfaire sa splendeur naturelle (et donc, la seule à avoir raconté ce qui s’était passé), conduisit ses sœurs de jadis hors des murs de Ghrond. Elle remercia ensuite Atharti du juste châtiment qu’elle leur avait infligé et entreprit de renouveler les rangs du Couvent Noir.

Les Méduses Incarnates sont toujours liées au service de Morathi, mais d’une manière qui diffère singulièrement de leur vie passée. Lorsqu’une grande campagne s’annonce, la Sorcière Matriarche envoie des guerriers dans les cavernes sous les Pics de l’Abomination et les tanières sordides qu’elles abritent. Les survivants reviennent à Ghrond en traînant des prisonnières au visage masqué et aux griffes attachées : des Méduses Incarnates. Sur ordre de Morathi, les captives sont enchaînées aux Sanctuaires Incarnats d’Atharti et poussées en première ligne des armées.

Les yeux d’une Méduse Incarnate sont une arme redoutable. Si le regard de la victime croise celui de la méduse durant un instant, son sang se rebelle et jaillit par les pores de sa peau, jusqu’à ce qu’elle s’effondre dans la mare de sa propre hémoglobine. C’est pour empêcher cela que les gardiennes du sanctuaire - des prêtresses si éprises de leur Déesse que l’adorer est devenu leur premier plaisir - portent des masques polis comme des miroirs. Pire, ceux qui combattent à l’ombre d’un Sanctuaire Incarnat voient leur esprit embrumé par l’écho du désespoir éternel de la méduse, mais les Elfes Noirs, pour qui la souffrance d’autrui est le plus doux des parfums, sont galvanisés par l’odeur du sang frais qui se mêle à ce tourment.

Cependant, toutes les Méduses Incarnates ne sont pas emmenées au combat sur des sanctuaires ambulants. Certaines émergent de leur tanière de leur propre chef et suivent l’odeur du sang. Elles sont peu fiables, et ne se soucient d’aucun plan de bataille, ne cherchant qu’à partager leurs tourments avec leurs victimes.

Source

  • Livre d’Armée des Elfes Noirs, V8