La Waaagh! Gorbad

De La Bibliothèque Impériale
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Gorbad Griff’Eud’Fer

Gorbad Griff'Eud'Fer fut l’un des Chefs de Guerre Orques les plus redoutables de tous les temps. Sa campagne de destruction ravagea l’Empire et causa une telle dévastation à la province du Solland qu’elle ne s’en remit jamais. À ce jour, soit cinq cents ans plus tard, les Chamans Orques relatent encore les méfaits de Gorbad. Ces Peaux-Vertes extatiques ne saisissent certainement pas la portée historique de cette invasion, mais leurs visions de l’Orque légendaire pourfendant une demi-douzaine de Chevaliers de l’Empire à chaque coup de sa hache Morglor l’Equarrisseuse provoque chez eux une allégresse communicatrice.

L’ascension de Gorbad prend racine dans les Terres Arides où il mena sa tribu, les Griff’Eud’Fer, de victoire en victoire. Depuis sa forteresse inexpugnable, le Rocher d’Fer, Gorbad lança ses guerriers à la conquête des Montagnes du Bord du Monde. Cela impliquait toutefois de vaincre la tribu des Dents Brisées, menée par l’imposant Zogoth l’Ecrabouilleur, et les Nains retranchés dans leurs forts bien défendus.

Ce furent d’abord les Dents Brisées, les rivaux héréditaires des Griff’Eud’Fer, qui subirent la rage des légions de Gorbad. Ce dernier avait compris que massacrer les chefs adverses de la manière la plus barbare était à même d’intimider les bandes sous leur commandement, celles-ci s’empressant alors de rejoindre son armée. Le destin réservait une fin horrible pour le chef des Dents Brisées. Gorbad ordonna aux Gobelins de la Nuit qu’il venait d’assujettir de creuser un tunnel sous le Pic Noir, la demeure de Zogoth l’Ecrabouilleur. Le chef de guerre n’avait aucune chance d’échapper à la meute de Squigs Géants qui furent lâchés sur lui et il ne resta de Zogoth qu’une mare de sang. Ce spectacle incita les Dents Brisées à se soumettre à Gorbad, comme il est de coutume pour les Orques qui se savent vaincus. Dès lors, le chef de guerre put étendre son domaine à tous les pics situés entre la Montagne de Feu et le Col du Chien Fou.

Au cours de cette période, le nom de Gorbad commença à apparaître régulièrement dans les Livres des Rancunes des Nains. Tandis que les tribus Orques étaient absorbées par les Griff’Eud’Fer, les Nains furent exterminés jusqu’au dernier, et leurs forteresses furent pillées jusqu’au plus petit copeau de cuivre. Les récits des exploits de Gorbad se transmettaient de tribu en tribu, comme lorsqu’il se débarrassa de deux géants d’un seul revers de sa hache, et comment il donna la chasse à une armée de nabots jusqu’aux portes de Karaz-a-Karak. On affirme que Gorbad s’attaqua aux remparts inexpugnables de la capitale des Nains, et qu’on peut encore voir la marque de sa griffe géante sur la paroi de la montagne. Il ne fallut pas longtemps pour que les tribus accourent de tous les coins des Terres Arides pour rejoindre ce grand chef de guerre. L’air semblait chargé du parfum de la victoire et aucun Peau-Verte ne voulait manquer le massacre à venir.

L’Empire en Flammes

Les Nains se rendirent compte qu’il était vain d’affronter une telle multitude et se contentèrent de fermer les portes de leurs forteresses en attendant la fin de la tempête. Voyant que les nabots ne voulaient plus en découdre avec les Peaux-Vertes, Gorbad prit le chemin du nord à la recherche de proies plus vivaces, dans l’Empire, alors affaiblis par les nombreuses luttes de pouvoir. La Waaagh! se fraya un chemin en 1707 dans le Col du Feu Noir, balayant la garnison impériale et se déversant sur les plaines de l’Averland en contrebas.

Les bandes de Chevaucheurs de Loups dévastèrent les villages isolés, tandis que d’innombrables tribus d’Orques et Gobelins remontaient la Vieille Route des Nains. Le sol tremblait sous leurs pas, annonçant l’arrivée de l’armée de Gorbad. Les collines fertiles de l’Averland ne ressemblaient en rien aux désolations des Terres Arides. La horde amassa en quelques jours un butin si faramineux que Gorbad fit dresser le camp dans les ruines Elfiques des Trois Tours, à la frontière du Moot. Il lui fallut trois jours pour réarranger sa ligne de bataille, intégrer les nouvelles recrues, expédier quelques défis et empêcher les Gobelins les plus fourbes de subtiliser aux autres tribus le fruit de leurs pillages.

À la vue de sa province recouverte par une vague grouillante de Peaux-Vertes, Brutus Leitdorf, le Comte d’Averland, envoya ses messagers dans les provinces environnantes. Il mit à profit le surprenant sursis laissé par Gorbad pour renforcer les défenses du Moot avec ses propres troupes régulières. En vain. Lorsque Gorbad attaqua au nord, il accrocha les forces impériales au niveau de l’Aver Inférieur, une région de basses collines au sud du Moot. Les Halflings qui vivaient là étaient des proies faciles, même pour les Gobelins, et le reste de l’armée fut écrasé. Seule une poignée de Chevaliers Panthères échappa au massacre. Ils avertirent l’Empereur élu Sigismund en insistant sur l’ampleur de l’invasion et sur le sens tactique diabolique dont Gorbad avait fait preuve lors de cette bataille.

Deux jours suffirent à ravager le Moot. Les Halflings qui survécurent tentèrent de s’échapper en descendant le fleuve Aver. Les embarcations de fortune recouvrirent les eaux du fleuve, tant et si bien que les Gobelins ne purent résister à la tentation de s’exercer au tir avec leurs lance-rocs. Les Peaux-Vertes se délectèrent du tourment des Halflings (qui reçurent le nom de «demi-avortons» ou de «couineurs», en raison des petits cris aigus qu’ils émettent lorsqu’on les croque). Les camps Orques accueillirent des concours du plus gros mangeur de Halflings, des combats de tonneaux (consistant à mettre un Snotling et un Halfling dans une caisse et à parier sur lequel en sortira vivant) et autres jeux cruels. Les réfugiés affluèrent à Averheim avec les Peaux-Vertes à leurs trousses. Bientôt les machines de guerre bombardèrent la ville, les exercices sur le fleuve ayant grandement amélioré leur efficacité. Après quelques feintes, Gorbad finit par ordonner un assaut en masse et la Waaagh! rasa la cité d’Averheim dans un inexorable torrent de destruction.

Dans le même temps, la renommée de Gorbad se répandait comme une traînée de poudre. Des tribus Orques d’écumeurs d’eau douce joignirent leur flotte brinquebalante aux Griff’Eud’Fer. La horde grossissait des Peaux-Vertes des forêts, des montagnes, des plaines et même des Terres Sombres. L’armée de Gorbad ne fut jamais aussi grande que lors du pillage d’Averheim, mais le chef de guerre avait d’autres plans. Il regroupa les Orques les plus massifs en bandes de Kostos, puis il les envoya dans les rues en ruines à la recherche des ivrognes. Les baffes et les coups de pied tombèrent dru afin de rappeler qui était le chef aux soiffards dispersés.

Gorbad continua sur sa lancée. Nuln était la prochaine cité sur la liste. Les Peaux-Vertes prirent les murs d’assaut avec la même fureur que lors du sac d’Averheim. Le Comte d’Averland ordonna à ses troupes de se retirer le long du grand pont et de se rassembler dans la partie ouest de la cité. La retraite stratégique de Leitdorf et la destruction inspirée du grand pont permirent de sauver la moitié de Nuln. Pour un temps. En effet, les manoeuvres consécutives de Gorbad furent très habiles. Il utilisa la flottille qui venait de se rallier à lui pour y embarquer ses troupes. Pendant que Gorbad maintenait la pression sur les défenseurs, il ordonna la construction d’un pont flottant rudimentaire à l’aide d’épaves et de poutres encore fumantes prises dans la moitié en ruines de la cité. Ses forces finirent par établir une tête de pont et déferlèrent sur l’autre rive. A la nuit tombée, la ville brûlait et les survivants, y compris le Comte Leitdorf, s’enfuyaient vers Altdorf.

La Destruction du Solland

La destruction de Nuln était un coup dur pour l’Empire, mais le pire restait à venir pour la plus grande nation du Vieux Monde. Les Peaux-Vertes avaient déjà prélevé un lourd tribut parmi les forces impériales, et l’Empereur élu Sigismund n’avait d’autre choix que d’envoyer quérir de l’aide dans les provinces du nord, mais celles-ci refusèrent catégoriquement d’envoyer des renforts, en laissant le sud aux mains de la horde de Gorbad. Eldred, Comte Électeur du Solland, partit avec son armée en direction de l’Aver où il organisa la défense autour du principal pont enjambant le fleuve. Malheureusement, à la surprise des impériaux, l’armée de Gorbad franchit l’Aver à la nage pour attaquer les défenseurs. Les Peaux-Vertes périrent par milliers lors de la traversé mais les Orques arrivèrent à prendre position sur l’autre rive.

C’était le début de la fin pour les défenseurs, car empêcher l’ennemi de franchir l’Aver avait été leur seul espoir. L’armée impériale se retrouva encerclée et Eldred ordonna la retraite avant que ses hommes ne fussent tous massacrés. Mais il prit cette décision trop tard, car Gorbad avait manœuvré sa cavalerie pour faire en sorte qu’une partie importante de la Waaagh! se retrouve derrière les lignes impériales.

Tandis que les gardes du corps d’Eldred se battaient pour protéger leur seigneur, les Chevaucheurs de Loups et les Orques sur Sangliers surgirent et prirent les impériaux de flanc. En quelques minutes, la retraite se mua en déroute et, sachant la bataille perdue, Eldred mena ses Joueurs d'Épée au combat pour aller affronter le Chef de Guerre Orque. Vêtu d’une cape d’argent resplendissante, une couronne scintillante ceignant son front, le dernier Comte Électeur du Solland fit face à Gorbad Griff’Eud’Fer en combat singulier. Gorbad était énorme ; en dépit de son Croc Runique, Eldred n’était pas de taille contre lui et fut brutalement abattu. Son corps fut démembré et sa tête vint bientôt orner la bannière du seigneur orque. Gorbad captura également le Croc Runique d’Eldred, l’une des douze épées offerts par les Nains aux héritiers de Sigmar, et préleva la couronne du Solland sur le corps meurtri du Comte pour la placer sur sa tête en guise de trophée. Les restes d’Eldred furent engloutis par Gnarla, le féroce sanglier de Gorbad. Au cours des semaines suivantes, le Solland fut totalement dévasté. Cette bataille fut connue par la suite sous le nom de Bataille de la Couronne de Solland.

L’insatiable Gorbad tourna à nouveau son attention vers le nord et se dirigea droit sur Altdorf. Présageant du destin que Gorbad réserverait à la capitale impériale s’il venait à l’assiéger, l’Empereur élu Sigismund en appela à l’élite des soldats de l’Empire pour tenter une sortie désespérée. De nombreux Chevaliers Panthères, du Soleil et de la Reiksguard furent placés sous les ordres d’Erich Adolphus, qui s’était réfugié à Altdorf après sa dernière attaque infructueuse contre Gorbad. Ce contingent d’élite chevaucha à la rencontre des hordes de Peaux-Vertes, en s’orientant grâce aux colonnes de fumée qui s’élevaient à l’horizon, autant de signes révélateurs de la progression implacable de la Waaagh! Gorbad.

La bataille qui s’ensuivit, connue sous le nom de Bataille de Grünburg, prit une tournure inhabituelle. En effet, les deux forces étaient composées quasi exclusivement de régiments de cavalerie. Les Gobelins sur Loup furent d’abord refoulés par les Chevaliers. Gorbad mena une contre-charge à la tête de ses Orques sur sanglier, flanqués par des Gobelins des Forêts juchés sur leurs Araignées Géantes. Cette attaque pouvait sembler futile, le gros de la horde étant encore loin derrière, mais Gorbad était ivre de victoires et ne voulait pas attendre. Son adversaire, le Comte Adolphus, était considéré comme le meilleur général et le plus redoutable guerrier de l’Empire. Adolphus comptait sur une telle situation depuis sa première rencontre avec les hordes de Gorbad. En poussant le chef de guerre Orque à se porter en avant avec une petite portion de ses forces, le général avisé de l’Empire détenait là une chance, même minime, de remporter la victoire. Adolphus ordonna à ses troupes de se concentrer sur cet unique objectif : tuer Gorbad. Chevaliers et sangliers de combat se rencontrèrent dans un fracas assourdissant. Gorbad se taillait un chemin en tranchant aussi facilement la chair que l’acier. Des régiments entiers de Chevaliers périssaient sous les coups de sa hache. Le Comte Adolphus décida alors de charger droit dans la mêlée avec les dernières réserves impériales.

Même si les Orques mouraient par dizaines autour de Gorbad, aucune lance ni aucune épée ne pouvait le désarçonner. Au contraire, Gnarla continuait d’avancer tandis que son maître massacrait tous les Chevaliers qui passaient à sa portée. Alors que Gorbad était aux prises avec le plus gros régiment Adolphus s’élança et parvint à planter son Croc Runique dans la poitrine du chef Orque. Gorbad rugit de colère et arracha la lame de sa griffe de fer, emportant le bras d’Adolphus. La Reiksguard referma les rangs pour protéger le corps ensanglanté du Comte. Ils parvinrent à récupérer l’épée que tenait encore le bras agité de spasmes d’Adolphus. La bataille prit fin avec la fuite des quelques Chevaliers survivants vers la sécurité des murs d’Altdorf.

Le Siège d’Altdorf

Courroucé par sa blessure et la fuite de ses ennemis, Gorbad ordonna à sa horde de doubler l’allure. Cette marche forcée fut suivie d’un assaut direct sur les remparts d’Altdorf, une attaque mal préparée qui fut promptement repoussée. L’impatience de Gorbad le poussa à ordonner charge après charge, exigeant que des tribus entières traversent les marais qui entouraient la ville. Des milliers de Peaux-Vertes furent piétinés ou engloutis par les bourbiers. Reprenant ses esprits, Gorbad mit fin à cette débauche de pertes inutiles, mais les Peaux-Vertes avaient pris un sérieux coup au moral. Même s’ils étaient encore beaucoup plus nombreux que les humains assiégés, la Waaagh! Gorbad venait de subir son premier échec. Un ressentiment comme il n’y en avait jamais eu sous la poigne de fer de Gorbad s’élevait dans les camps autour d’Altdorf. Certaines tribus profitèrent de la mise en place des Lance-Rocs pour partir en quête de provisions. Alors même que les catapultes des Peaux-Vertes engageaient leur duel avec les canons de l’Empire, la Waaagh! commença à se disperser.

Des bandes d’Orques et de Gobelins s’éclipsèrent, parfois par tribus entières. Le Reikland fut bientôt ravagé par les raids désordonnés lancés par les déserteurs (à noter que Gorbad ne vit jamais la couleur du butin acquis lors de ces pillages).

Même s’il était handicapé par une blessure qui ne guérirait pas, Gorbad avait encore toute sa tête. Il comprit qu’il ne pourrait pas stopper l’hémorragie de ses troupes, pas plus qu’il ne pourrait mener l’assaut en personne, et décida alors d’utiliser son arme secrète. On trancha les chaînes entravant les grands chariots que la horde avait traînés depuis les montagnes. Poussant des cris stridents à crever les tympans, une demi-douzaine de Vouivres prirent leur envol. L’assaut aérien des reptiles géants était complété par une nouvelle attaque au sol à grande échelle. Les Vouivres piquèrent sur les défenseurs, taillant aussi facilement les hommes en pièces qu’elles jetaient les canons au bas des remparts. Emportée par son élan, une Vouivre alla s’écraser sur le palais de l’Empereur, défonçant le toit du grand hall. Pendant plusieurs heures, le monstre se déchaîna à l’intérieur, dévorant les domestiques par douzaines. Chaque fois que les défenseurs tentaient de s’interposer, le lézard se contentait d’abattre un mur et continuait sa progression dans un nuage de poussière.

Lorsque Sigismund mena un groupe d’archers contre la bête, la Vouivre balaya les soldats d’un revers de sa queue et happa l’Empereur. Les archives impériales signalent que les archers survivants détalèrent en entendant les horribles bruits de mastication. Certains rapports mentionnent toutefois une seconde Vouivre disputant l’auguste dépouille à la première. Une fois rassasiée, la créature commença à se faire un nid dans la salle du trône avec des bannières et des tapisseries, avant d’être vaincue par un régiment de la Reiksguard ivre de vengeance. Ailleurs dans la ville, les monstres causèrent d’énormes dégâts, mais oublièrent complètement les portes d’Altdorf. Les armes secrètes de Gorbad étant soit mortes, soit au beau milieu d’une sieste digestive, les Peaux-Vertes continuèrent à se battre au pied des remparts en subissant d’énormes pertes, mais sans plus de succès. Gêné par sa blessure et voyant sa horde s’étioler irrémédiablement, Gorbad dut se résoudre à lever le siège, laissant derrière lui une capitale impériale meurtrie.

La Débandade

La plupart des tribus abandonnèrent Gorbad. Certaines repartirent vers leurs repaires, mais la majorité se retourna contre l’armée en fuite, afin de se tailler une plus grande part de butin. Au final, il ne resta plus que les Griff’Eud’Fer et les Dents Brisées, et quelques tribus Gobelines trop lâches pour décamper. Gorbad et ses suivants longèrent le fleuve Reik, constamment harcelés par des groupes vengeurs de soldats du Solland et de Peaux-Vertes convoitant leur trésor.

Gorbad dut livrer un dernier combat majeur : la Bataille du Pic Sanglant, qui se déroula au pied de la montagne de roche rouge au sud du Col du Feu Noir. L’armée Naine du Roi de Karaz-a-Karak attaqua en rétribution des crimes perpétrés autrefois, car les Nains n’oublient jamais une rancune. L’armée de Gorbad s’effondrait autour de lui. Tandis que le jour tombait, Gorbad se retrouva encerclé par les Nains, mais sa hache abattait quiconque s’approchait de lui. Ce fut la dernière fois que l’on entendit parler de lui. Si les Nains eurent raison du chef Orque, ils n’en firent jamais mention, et si Gorbad réussit à s’échapper, on ignore où il se rendit. Quoi qu’il en soit, sa réputation et son souvenir sont toujours vivaces. Pour les Orques rassemblés autour d’un chaman contant ses aventures, Gorbad est un héros légendaire qui a gagné sa place aux côtés de Gork et Mork. Pour les Nains et les hommes, il reste plus que jamais l’incarnation de la puissance destructrice de la Waaagh!.

Si Gorbad Griff’Eud’Fer n’était plus une menace, la province du Solland était en ruine et le Croc Runique de son seigneur était perdu. Le Solland fut absorbé par le Wissenland voisin et son nom comme son histoire ne fut bientôt plus qu’un souvenir. On craignait que l’épée légendaire d’Alaric le Fou fût perdu à jamais mais, des siècle plus tard, des guerriers menés par le Thane Nain Ergrim Marteau de Pierre retrouvèrent l’épée au plus profond de la tanière d’une Chimère. Après avoir terrassé la créature horriblement mutée, Ergrim prit l’épée au milieu de son trésor et se présenta devant le Prince d’Altdorf pour lui rendre l’arme. Bien que la province du Solland n’existât plus depuis longtemps, le retour du Croc Runique fut célébré par un grand banquet. En l’absence d’un Comte Électeur du Solland, l’épée fut alors remisé dans l’armurerie impériale, d’où elle ne sortirait qu’en temps de grand péril pour être confiée à un puissant héros.

Source

  • Livre d’Armée Orques et Gobelins, V8