Krak de Sang

De La Bibliothèque Impériale
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Le Krak de Sang s’élève sur une colline dominant le Lorceaux, entre la forêt de Châlons et le massif d’Orquemont. Il a été construit par Le Duc Rouge lors de sa première apparition en 1454, puis rasé par l'armée victorieuse du roi Louis après la bataille du pré de Ceren, avant d’être pillé par les Orques et les Gobelins une fois les soldats Bretonniens repartis. A son retour près de 500 ans plus tard, le Duc Rouge trouva le château en ruine et hanté par des Morts-Vivants, qui se joignirent à ses troupes. Malgré sa défaite à la deuxième bataille du pré de Ceren, le Vampire parvint à s'enfuir et rejoindre son krak. Depuis, il s'y cache, aidé par le fait que son emplacement a été oubliée par les hommes.

Le château est sur une position fortifiable et défendable contre n’importe quel ennemi, ou presque. Flanquée par un précipice et le Lorceaux, une armée y aurait vu ses options de siège limitées. D’autant qu’il lui aurait fallu tourner le dos au massif d’Orquemont, et prendre le risque de voir une horde de peaux-vertes en surgir. Avec un siège s’éternisant, les chances d’attirer des gobelins et des orques infestant les montagnes se seraient accrues. Un défenseur préparé peut donc plus que résister à un assaillant : il peut le vaincre. Le château a des merlons pointus, d'épais murs de granit, des tours élancées percées de meurtrières et une monumentale porte en chêne renforcée d’acier. La route menant à la colline est pavée des os de ceux qui ont défié le Duc Rouge, flanquée des carcasses agitées de tressaillements de ses ennemis empalés sur des piques. À la tombée de la nuit, enduites de poix, elles sont livrées aux flammes et lui offre un véritable boulevard de cadavres embrasés.

Le vampire a sorti les souvenirs de son ancienne famille des galeries du château d'Aquin, où elles étaient accrochées depuis des générations: portraits réalistes et riches tapisseries. Il ne les avait pas apportés au Krak de Sang dans le cadre de son butin ou par simple plaisir d’accumuler des richesses, mais comme des rappels de son ancienne vie.

Source[modifier]

  • C.L. Werner, Le Duc Rouge, Black Library, 2013