Khazalid

De La Bibliothèque Impériale
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Drogni le Jeune soupira et frotta ses yeux fatigués. La lueur des chandelles n'était pas bien vive, mais le reflet sur le métal poli était aveuglant. Il reprit son burin et commença à graver la prochaine rune, le prochain paragraphe de l'histoire de la chute de la tour de guet de Snorri Longuelame. Les sourcils froncés, les yeux presque fermés, il guidait habilement l'outil, retirant de minces copeaux de métal de la surface luisante comme un miroir. Les minces canaux tracés par la pointe se combinaient mystérieusement pour capturer le sens profond du récit, l'essence des mots. Il se demandait rêveusement quels sages et grands personnages se pencheraient sur cela, sur son travail, pour apprendre ce qui s'était passé. Il songeait que, peut-être, ils le regarderaient avec révérence et s'exclameraient : « Oh ! Regardez comme déjà, si jeune, il laisse entrevoir la maîtrise qu'il aura plus tard ! Regardez la finesse de ces lignes, la précision de ses… »
Une chiquenaude derrière la tête l'arracha à ses rêveries. « Petit imbécile ! » aboya le Scribe des Runes Barbe-de-Neige. « Quelle idiotie est-ce là ? Ne peux-tu oublier tes rêves prétentieux une seule petite heure ? Je devrais te raser moi-même pour cette offense ! Tu devais décrire le noble Snorri comme le massacreur d'une meute de Trolls puants ! Est-ce que tu ne sais pas faire la différence entre les runes "victoire" et "progéniture" ?! »


Les Nains sont très conservateurs, et leur langue, dont ils sont très fiers, n’a pas changé de façon notable depuis des milliers d’années, qu’elle soit parlée ou écrite sous sa forme runique.

Ils la parlent rarement en compagnie d’autres races et ne leur enseignent jamais. Pour les humains, c’est la « langue secrète des Nains », dont ils surprennent parfois des bribes mais qu’ils ne comprennent jamais.

Le langage Nain inclut très peu de mots humains ou elfiques. À l’inverse, on retrouve de nombreux emprunts au Khazalid dans la langue des hommes. Ceci est particulièrement évident dans le cas de mots ayant un rapport avec les domaines de prédilection des Nains, la construction et le travail du métal, des techniques que les hommes ont appris des Nains il y a bien des siècles. Ces emprunts au Khazalid signifient que certains mots Nains ressemblent beaucoup aux équivalents humains.

Bien sûr, certains mots Khazalides sont familiers aux ennemis des Nains, surtout les terrifiants cris, serments et jurons des Nains en guerre. Le plus célèbre est le fameux cri : « Khazukan Kazakit-ha », en abrégé « Khazuk ! Khazuk ! Khazuk ! », ce qui signifie : « Prenez garde, les Nains sont sur le sentier de la guerre ! » Il est également coutumier d’en appeler aux Dieux Ancestraux durant la bataille, principalement Grungni, le Dieu Forgeron, qui est de loin la plus importante des divinités Naines. Le son guttural d’un Nain hurlant le nom de Grungni peut faire flageoler les genoux d’un Elfe ou faire pâlir un Gobelin (ce qui lui donne alors un teint d’un jaune bizarre).

Les sonorités du Khazalid ne ressemblent pas au langage humain, ni à la langue mélodieuse des Elfes : elles sont comparées au roulement du tonnerre. Tous les Nains ont des voix très profondes et résonantes, et une tendance à parler plus fort que nécessaire, ce qui les fait paraître bagarreurs et irascibles (ce qui est généralement une bonne image de leur tempérament). Les voyelles Khazalides en particulier sont très fortement accentuées. Les consonnes sont souvent crachées de façon agressive ou roulées dans l’arrière-gorge, comme pour en déloger un petit bout de morve récalcitrant. Une taverne remplie de Nains soûls et bruyants est un endroit inquiétant, même quand ils n’en sont pas encore venus aux mains (à savoir, pas souvent).

Le vocabulaire du Khazalid reflète les préoccupations spécifiques de la race Naine. Des centaines de mots désignent différents types de roche, de conduits, de tunnels, et surtout de métaux précieux. D’ailleurs, l’or à lui seul est désigné par des centaines de mots, en fonction de sa couleur, de sa pureté, de son éclat et de sa dureté. Quand des Nains se réunissent pour une beuverie - c’est-à-dire à peu près chaque soir - un jeu populaire est la "Chanson de l’Or", durant laquelle chaque buveur doit à son tour déclamer un vers sur l’or. Chaque Nain doit utiliser un mot différent désignant l’or à chaque fois, et quiconque répète un mot déjà utilisé ou n’en trouve pas d’autre a un gage, qui consiste généralement à payer une autre tournée. Un Nain préférera inventer un mot qui n’existe pas plutôt que de s’avouer vaincu. Si ce nouveau mot est accepté, il évite le gage et un nouveau mot désignant l’or est inventé !

Dans une conversation, les Nains choisissent leurs mots avec soin. Un Nain ne se risquera pas à donner son avis sur une chose à laquelle il n’a pas longuement réfléchi, mais une fois que son opinion est faite, elle est aussi inébranlable qu’une montagne. Les Nains changent rarement d’avis, sauf dans des cas d’extrême nécessité. Et même dans cette situation, beaucoup d’individus bornés préfèrent mourir que de reconnaître l’erreur qui leur coûte la vie !

Les Nains prennent les promesses et les engagements très au sérieux, et ceci s’étend même aux affaires avec les autres races. De tous les mots du langage Nain, le mot « Umbaraki » est le plus dépréciatif : il signifie « briseur de serment ».

Étant donné le sérieux avec lequel les Nains traitent la parole, leur sens de l’humour est assez déconcertant. Une de leurs blagues courantes est de conspirer à deux pour faire croire à un autre Nain qu’ils savent quelque chose de peu reluisant sur lui, sa santé ou son passé, chose qu’en réalité ils ignorent. Ceci peut durer des heures, des jours, ou même des années, et de l’avis général, c’est très amusant. Plus habituellement, un Nain peut faire une affirmation provocante, attendre qu’un autre en soit offensé et vienne se battre. Curieusement, ces disputes se terminent toujours dans la bonne humeur, les Nains se donnant de grandes claques dans le dos et se félicitant avec satisfaction d’avoir bien défendu leur honneur.


L'Écriture Runique[modifier]

Le Klinkarhun

Les runes Naines furent inventées pour graver le Khazalid dans la pierre, et sont donc faites de lignes pouvant être facilement taillées avec un burin. Elles comprennent une écriture alphabétique basique qui peut être utilisée pour former n’importe quel mot, et des runes individuelles supplémentaires, chacune représentant en abrégé un mot, une idée ou un nom. De nombreux mots peuvent être écrits des deux façons, mais ceci n’est courant que pour les noms de personnes ou de lieux. Les runes magiques ont toujours cette forme individuelle, et pour cette raison toutes les runes non-alphabétiques sont souvent considérées comme ayant des pouvoirs spéciaux.

Les runes sont habituellement gravées de gauche à droite, mais peuvent aussi l’être en lignes alternées, la première de gauche à droite, la seconde de droite à gauche, et ainsi de suite. Les runes peuvent aussi être gravées verticalement, du haut vers le bas et cette forme est courante sur les monuments et dans les textes importants, mais la coutume est d’écrire horizontalement de gauche à droite.

Les runes alphabétiques simples sont appelées « Klinkarhun », ce qui signifie « runes au burin », ce sont les plus utilisées et les plus facilement reconnues. Même si les sonorités Khazalides n’ont pas de réelles équivalences dans le langage humain. Les sons doivent être prononcés avec force, le “r” et le “kh” en particulier ressemblent à un éclaircissement enthousiaste de la gorge, tandis que le “z” est toujours prononcé avec emphase comme dans “Khazalid”.

En plus des runes alphabétiques, le Klinkarhun inclut une série de numéros. Les mots Nains pour les nombres dépendent de ce qu’ils comptent, ce qui peut s’avérer très déroutant, mais ils s’y retrouvent et s’en servent pour induire en erreur les autres races. Les Nains comptent certaines choses par douzaines ou par grosses (douze fois douze, soit cent quarante-quatre), et d’autres par vingtaines, aussi bien que d’une façon plus conventionnelle, par dizaines. Il n’existe aucun mot pour vingt ou trente, les Nains diront plutôt « six dizaines et cinq » ou « trois vingtaines et sept » (soit « Sizdonun Sak et Dweskorun Set »).

Structure de base du Khazalid[modifier]

Même si le Khazalid possède évidemment une structure grammaticale formelle, elle est très ardue à comprendre pour les étrangers. En général, le Khazalid place le sujet avant le verbe suivi des compléments, mais l’emphase de la prononciation peut parfois déterminer l’importance d’un mot dans la structure de la phrase. Des mots sont parfois placés au début de la phrase sans raison apparente, puis à nouveau à leur place normale, comme par exemple : « Le Roi je suis allé voir le Roi ». Lorsque des mots répétés sont écrits ou gravés, ils apparaissent sous forme de rune individuelle au début de la phrase, puis en Klinkarhun plus loin dans celle-ci.

Le principe essentiel de la langue Naine est que presque tous ses mots désignent des choses matérielles. Il n’existe bizarrement que peu de mots spécifiques pour les concepts abstraits. Le sens de nombreux mots est ainsi dédoublé, pour désigner la chose physique et un concept généralement associé. Par exemple, la racine signifiant « grosse pierre » est kar, et le mot le plus courant pour une montagne est karaz ; le az final désignant un endroit ou une chose spécifique. La même racine kar signifie également endurant sous la forme karak ; le ak étant la marque d’un concept abstrait. Ainsi, Karaz-a-Karak, le nom de la capitale Naine, veut dire « montagne endurante », littéralement « gros endroit rocailleux et résistant », bien que cela soit mieux traduit en langage humain par « Pic Éternel ».

Curieusement, le mot Nain qui désigne la race humaine est « umgi », et sa forme abstraite « umgak » signifie « mal fait », ce qui est pour les Nains équivalent à « de conception humaine. ». Ceci démontre l’importance des terminaisons des mots Nains, car ces “signifiants” particuliers indiquent ce que le mot veut dire. Il existe plusieurs types de signifiants, et en les associant avec des racines, on peut étendre le lexique Khazalide de base. Même si les racines sont parfois utilisées seules, de nombreux mots Khazalides sont formés d’une racine suivie par un ou plusieurs signifiants. Par exemple, Karazi signifie tribu montagnarde / membre d’une tribu / montagnard:

Racine Signifiant 1 Signifiant 2
Kar- -az -i
Grosse pierre endroit race, personne, commerce

Certaines racines n’existent pas du tout sous forme séparée. Si une racine n’est formée que de consonnes, elle s’écrit généralement avec un “a” à la fin, qui disparaît lorsqu’on ajoute un signifiant. Par exemple, “Ska-” est la racine de “voleur”, “vol” et “voler”.

Ska-az Skaz = “le voleur”
Ska-azi Skazi = un voleur spécifique, “ce voleur”
Ska-ak Skak = vol
Ska-it Skit = je vole


Comme dans l’exemple ci-dessus, les signifiants verbaux apparaissent généralement à la fin des mots. En Khazalid, presque chaque nom possède une forme verbale marquée par “-it” au présent et “-ed” au passé. Les autres temps sont marqués par l’ajout de mots devant le verbe plutôt que par des terminaisons ; l’équivalent de « je volerai », au futur simple, est « an skit ». Mais ces mots séparés sont souvent écrits de façon groupée, comme dans cet exemple.

Skit je vole
Sked j'ai volé
Anskit je volerai
Adsket j'avais volé
Anadsked j'aurais volé

Signifiants Courants[modifier]

Pour tous les signifiants, un “g” ou un “k” peut être ajouté devant si la racine ou le signifiant qui précède commence par une voyelle ou une consonne faible, comme “l” ou “r”. Ceci empêche d’avoir deux voyelles côte à côte, chose que les nains évitent comme la peste. Mais aucune règle particulière ne s’applique ici, et bien souvent une des voyelles est simplement enlevée, spécialement les voyelles faibles "a" et "i" (qui partagent la même prononciation en Khazalid et la même rune en Klinkarhun).

  • -az : C’est un signifiant très important car très courant. Il donne le sens d’une chose ou d’un endroit spécifique, une montagne particulière et non pas les montagnes en général. Il est habituellement placé derrière la racine avant tout autre signifiant. Ce serait plutôt facile à comprendre, mais les nains considèrent comme physiques et réelles tellement de choses que le signifiant -az est utilisé dans des mots qui ne désignent ni des choses physiques ni des endroits ! Comme par exemple Galaz, qui signifie intrépide. Dans ce cas le -az se réfère à “l’essence réelle” de cette idée. Donc, de la racine Dur qui veut dire “pierre pouvant être fendue”, viennent les mots Duraz, tablette de pierre, mais aussi Durak qui veut dire “dur comme une tablette de pierre”. Même si l’on peut dire d’un nain coriace qu’il est Durak (dur comme la pierre),il est tout aussi correct de le décrire comme étant Duraz (littéralement, un roc).
  • -ak : C’est l’autre signifiant majeur, qui donne au mot le sens d’un concept, de quelque chose d’abstrait comme l’honneur, le courage ou la force d’âme. Bien sûr, les nains étant ce qu’ils sont, des concepts abstraits très importants obtiennent le statut de choses réelles. “Une rancune à venger” se dit Dammaz, pas Dammak ; mais Dammak désigne le concept général des rancunes marquantes.
  • -ar : Signifie que quelque chose continue indéfiniment dans le temps, habituellement une activité comme le commerce (urbar), mais aussi une sensation comme une douleur chronique (urtar) et des forces naturelles comme la course du soleil (Zonstrollar : soleil-dans-sa-marche).
  • -en : Désigne quelque chose en cours mais pas indéfini dans le temps, comme un voyage (strollen), l’avance d’une armée (gotten), ou le transport d’un lourd fardeau (hunken).
  • -i : Se réfère à un individu, une profession, ou une race. Il équivaut plus ou moins à l’article défini “le”, ou à “cette personne qui est ici”. De nombreux noms de personnes se terminent par ce signifiant.
  • -al : Le mot se réfère à un groupe ou à une bande de personnes ou de créatures, comme un nom collectif. Si le mot pour parler de la race des hommes ou de “cet homme” est umgi, une bande d’hommes est appelée umgal. Ce signifiant peut aussi englober la famille d’une personne sous la forme Grummal : les gens de Grumm, souvent traduit par le clan de Grumm.
  • -it ou -git : Appliqué à un nom, ce signifiant indique quelque chose de petit ou de trivial. -It est aussi employé pour les verbes au présent, mais les nains y sont habitués et les confondent rarement.
  • -ul ou -gul : Fin de mot courante chez les nains, pas nécessairement associée à un sens, mais désignant souvent “l’art de, la compréhension de, maître ès”. Par exemple, Grunkul, l’art d’exploiter une mine, et Kazakul, l’art de la bataille ou de mener les troupes.
  • -ha : N’apparaît qu’à la fin des mots et équivaut à un point d’exclamation. Prononcé de façon très vive. Il peut vouloir dire “alors voilà”, ou “alors attention”, une façon de parler qui peut inciter à la bagarre.

Éléments Utiles[modifier]

Les mots suivants sont les équivalents nains de conjonctions, de pronoms relatifs, et d’autres éléments grammaticaux courants. Même s’ils sont des mots à part entière, ils sont souvent accolés directement au début d’autres pour en composer de nouveaux, comme Okrik qui signifie usurpateur (littéralement “pourquoi-roi”) et Aguz qui signifie rassasié (littéralement “avec-nourriture”).

A De, avec, dans, vers
Ad J’ai, j’ai fait (devant un verbe)
Af Vous, ils
Ai, I, Ap, Ip Toutes les formes de “oui”
An Je veux, je dois, je vais, dans le but de (devant un verbe)
Anad J’aurais voulu faire ou j’aurais dû faire
Bin Dans, sur, à côté de
Anu Bientôt, très bientôt, ça va pas tarder !
Bar Mais, souvenez-vous que, sauf (ce mot désigne également une porte fortifiée)
Ek Il, elle, on, tu
Nai, Na, Nuf Toutes les formes de non, ne pas et jamais
Nu Maintenant, à cet instant
Ok Pourquoi, comment
Or Je, moi, moi-même
Sar Je peux, je pourrais (devant un verbe)
Um Eux, ces, ceux-là
Un Et
Ut Nous, nous-mêmes
Wanrag
Wanrak Quand (devant un verbe)

Lexique Nain[modifier]

  • Agrul: Sculpture sur pierre. Rides sur le visage d’un très vieux nain.
  • Angaz: Travail du métal.
  • Ankor: Domaine ou royaume.
  • Arm: Le verbe irrégulier Khazalid pour être (présent arm – passé urz).
  • Az: Hache de guerre.
  • Azgal: Butin, trésor.
  • Azul: Métal en général ; fiable ; un nain robuste.
  • Bar: Une porte ou une entrée fortifiée.
  • Barag: Machine de guerre.
  • Baraz: Un serment ou une promesse.
  • Boga: Une bougie qui s’éteint brusquement plongeant un tunnel dans l’obscurité.
  • Bok: Se cogner la tête sur le plafond d’un tunnel ; cicatrice caractéristique causée par ce genre d’accident !
  • Boki: Mot d’argot désignant les mineurs nains.
  • Bolg: Large ventre ; désigne aussi un état avancé de richesses, d’âge et de contentement.
  • Bran: Intelligent, alerte, esprit éclairé.
  • Bryn: De l’or qui brille sous l’éclat du soleil ; tout ce qui brille.
  • Chuf: Morceau de fromage que garde sous son casque un mineur nain en cas d’urgence.
  • Dal: Vieux, bon.
  • Dammaz: Reproche, querelle, ou insulte qu’il faut venger.
  • Dammaz Kron: Le Livre des Rancunes.
  • Dar: Une épreuve, un pari.
  • Dawr: Aussi bon que quelque chose qui n’a pas besoin d’être testé. La plupart des mots nains pour “bon” impliquent une notion d’âge et de durabilité mais Dawr signifie simplement “cela semble bon”. Il se traduit littéralement par “semblable à un nain”.
  • Deb: Nouveau, non utilisé, brut.
  • Doh: Stupide, naïf, attardé.
  • Dok: Regarder, observer, voir, l’œil.
  • Dongliz: La partie de son corps qu’un nain ne peut gratter.
  • Drakk: Dragon.
  • Drek: Loin, une grande distance ; une grande ambition ou initiative.
  • Dreng: Mort au combat.
  • Drengi: Tueur, membre du Culte du Tueur.
  • Drongnel: Ragoût de dragon, accompagné de champignons des cavernes marinés dans de la bière forte.
  • Drung: Vaincre, battre quelqu’un.
  • Duk: Tunnel bas et étroit.
  • Dum: Mort ou ténèbres.
  • Durak: Dur.
  • Duraz: Pierre ou bloc de pierre.
  • Dawi: Nains.
  • Ekrund: Un escalier descendant sous terre.
  • Elgi: Elfes.
  • Elgram: Faible, affaiblir, maigre.
  • Elgraz: Construction qui semble sur le point de s’effondrer.
  • Endrinkuli: Un ingénieur ou un mécanicien (généralement un ingénieur nain).
  • Frongol: Champignons qui poussent au fond des cavernes.
  • Galaz: Or de grande valeur ornementale.
  • Gand: Trouver, découvrir.
  • Garaz: Sans peur, rebelle.
  • Gazan: Plaines, étendues désertiques.
  • Gibal: Morceau de nourriture dans la barbe d’un nain.
  • Ginit: Petit morceau de pierre dans la botte provoquant une gène.
  • Girt: Large tunnel avec beaucoup de hauteur.
  • Git: Le verbe irrégulier Khazalid pour aller (présent git – passé ged).
  • Gnol: Vieux, fiable, ayant fait ses preuves, sage.
  • Gnoll-engrom: Respect dû à un nain ayant une barbe longue et spectaculaire.
  • Gor: Bête sauvage.
  • Gorak: Grande ruse ; étrange.
  • Gorl: De l’or spécialement doux et jaune ; la couleur jaune.
  • Gorog: Bière ; faire la fête ; être de bonne humeur.
  • Got: Marche ou voyage dans un but précis.
  • Grik: Douleur dans le cou à force de marcher voûté dans les tunnels.
  • Grim: Sévère, inflexible.
  • Grimaz: Endroit stérile, aride.
  • Grindal: Longue tresse blonde que portent les vierges naines.
  • Grint: Débris rocailleux laissés après l’extraction du minerai.
  • Grizal: Mauvaise nourriture.
  • Grizdal: Bière ayant fermenté pendant au moins un siècle.
  • Grob: La couleur verte, aussi gobelins et orques, littéralement verdâtre.
  • Grobi: Gobelins.
  • Grobkaz: Acte maléfique, actions dignes de gobelins.
  • Grobkul: L’art de traquer les gobelins dans les cavernes.
  • Grog: Bière inférieure ou coupé à l’eau ; breuvage de fillette.
  • Grom Brave ou rebelle.
  • Grombolgi: halflings
  • Grombolgi-kazan: Le Moot
  • Gromdal Un ancien artefact.
  • Gromthi: Ancêtre.
  • Grong: Enclume.
  • Gronit: Verbe irrégulier Khazalid pour faire (présent gronit – passé gird).
  • Gronti: Géant.
  • Grumbak: Une petite mesure de bière ; plainte dérisoire ou se plaindre.
  • Grumbaki: Un être plaintif ou gémissant.
  • Grund: Marteau.
  • Grung: Une mine.
  • Grungnaz: Construire ou forger.
  • Grungni: Ancêtre nain, Dieu des Mines et des Forges.
  • Grungron: Une forge.
  • Guz: Manger ou boire.
  • Hazkal: Bière fraîchement brassée ; un jeune guerrier.
  • Hunk: Porter des rochers ou un fardeau.
  • Ik: Mettre la main sur quelque chose de mou et de gluant dans le noir.
  • Irkul: Des pillards enterrés sous la roche.
  • Kadrin: Col de montagne.
  • Karag: Volcan ou montagne aride.
  • Karak: Durable.
  • Karaz: Montagne.
  • Kazad: Forteresse.
  • Kazak: Bataille ou guerre.
  • Khaz: Un hall souterrain.
  • Khazukan: Nains ; littéralement habitant des halls.
  • Khrum: Tambour de guerre.
  • Klad: Armure.
  • Klinka: Ciseau à pierre.
  • Klinkarun: Runes Communes.
  • Kol: Pierre noire, la couleur noire, sombre.
  • Konk: De l’or rougeâtre ; un gros nez en patate.
  • Krink: Dos voûté à force de marcher courbé.
  • Kron: Livre, archive, histoire.
  • Kruk: Un gisement prometteur qui se révèle pauvre ; une déception inattendue ; une entreprise qui ne mène à rien.
  • Krunk: Éboulement souterrain ; un désastre.
  • Krut: Une maladie transmise par les chèvres des montagnes.
  • Kruti: Un nain souffrant de Krut ; un berger ; insulte.
  • Kulgur: L’art de cuisiner un Troll.
  • Kuri: Ragoût de viande bouilli emporté par les voyageurs nains, à base de tout ce qu’ils ont sous la main.
  • Lok: Richement décoré, complexe ; digne d’éloge.
  • Makaz: Armes ou outils.
  • Mingol: Grande tour de guet des basses terres.
  • Naggrund: Une zone de grand bouleversement ; dévastation, industrie.
  • Nogarung: Chope de bière faite avec un crâne de troll.
  • Ogri: Ogre.
  • Ok: Malin ou doué.
  • Okri: Artisan – nom courant chez les Nains.
  • Onk: Poussière accumulée par une unité de nains ayant passé plusieurs jours sous terre.
  • Ragarin: Vêtement grossier fait à base de peau de troll.
  • Rhun: Rune, mot, pouvoir.
  • Rhunki: Maître des Runes.
  • Rik: Roi ou seigneur.
  • Rikkit: Une petite pierre qui vous tombe sur la tête lorsque vous marchez dans un tunnel.
  • Ril: De l’or qui brille dans la roche.
  • Rinn: Une femme naine, épouse du roi.
  • Rorkaz: Concours improvisé de cris.
  • Ruf: Un large dôme souterrain, naturel ou creusé.
  • Runk: Un combat inégal ; un son fort.
  • Rutz: Relâchement intestinal provoqué par une trop grande absorption de bière.
  • Skarrenruf: La couleur bleu ciel, le ciel bleu.
  • Skaz: Voleur.
  • Skof: Un repas froid pris dans les sous-sols.
  • Skrat: Chercher de l’or parmi des débris de roche ou sur le lit d’une rivière ; charogne ; pauvreté.
  • Skrati: Prospecteur pauvre, malchanceux.
  • Skree: Rocher branlant à flanc de montagne.
  • Skruff: Une barbe clairsemée ; une insulte effroyable.
  • Skrund: Tailler la roche, se retrouver coincé.
  • Skuf: Une bagarre d’ivrognes, un accrochage.
  • Slotch: Un mélange d’eau, de boue et de pierre pulvérisée que l’on trouve dans le fond des carrières.
  • Stok: Asséner ou frapper.
  • Strol: Marcher ou voyager tranquillement.
  • Stromez: Ruisseau.
  • Thag: Tuer par un acte de trahison.
  • Thagi: Traître, meurtrier.
  • Thaggoraki: Skavens
  • Thindrongol: Cache secrète dans laquelle sont cachés de la bière et des trésors.
  • Thingaz: Forêt dense.
  • Throng: Armée ; grande assemblée de nains ; un clan.
  • Thrund: Arme à feu.
  • Trogg: Une fête ou une beuverie.
  • Troll: Troll
  • Tromm: Barbe ; respect dû à l’âge ou à l’expérience.
  • Ufdi: Un nain qui aime se bichonner la barbe; un nain peu fiable ; un nain auquel on ne peut se fier pour se battre.
  • Umanar: En gros, approximativement, et aussi l’indécision ou le vacillement.
  • Umgak: De pauvre ou mauvaise qualité.
  • Umgi: Homme.
  • Unbaraki: Un briseur de serment (il n’y a rien de pire dans l’estime d’un nain).
  • Und: Un point d’observation creusé à flanc de montagne.
  • Ungdrin Ankor: Chemin sous terre, l’ancienne route souterraine des nains.
  • Ungor: Caverne.
  • Ungrim: Un nain qui n’a pas encore accompli un important serment ; un nain indigne de confiance.
  • Urbar: Commerce.
  • Urbaz: Un comptoir commercial ou un marché.
  • Urk: Orque, ennemi.
  • Uzkul: Os, la mort.
  • Valdahaz: Brasserie.
  • Varn: Lac de montagne.
  • Vongal: Groupe de pillards.
  • Vorn: Une ferme.
  • Wan: Placé en début de phrase, il indique que c’est une question. C’est l’équivalent nain du point d’interrogation. Il est manquant dans les phrases contenant un mot question (Wanrag, Wanrak, Wanrum). Wan est aussi utilisé juste avant un mot pour former une question (Ek Wangit : “Comment vas-tu ?”, littéralement “tu vas ?”, Wandal “c’est bon ?”, littéralement “bon ?”)
  • Wanaz: Un nain peu recommandable à la barbe mal entretenue ; insulte.
  • Wattock: Un prospecteur nain infructueux ; un nain miteux ; insulte.
  • Wazzok: Un nain qui a échangé de l’or contre quelque chose dont la valeur est inférieure ou sans valeur ; un nain naïf ; insulte.
  • Werit: Un nain qui a oublié où il a mis sa chope de bière ; état avancé d’ébriété.
  • Wutroth: Bois d’un vieux chêne des montagnes.
  • Zak: Une hutte isolée dans les montagnes.
  • Zaki: Un nain fou qui erre dans la montagne.
  • zakikdum: la "folie qui marche": un Jabberslythe
  • Zan: Le sang, la couleur rouge.
  • Zharr: Le feu.
  • Zhuf: Cascade ou torrent rapide.
  • Zorn: Un haut plateau.
  • Zon: Le soleil.

Sources[modifier]

  • Archive site internet Games Workshop France
  • Livre d'Armée des Nains, V6
  • Gav Thorpe, Le Flambeau des Rancunes, Bibliothèque Interdite, 2009
  • Joshua Reynolds, Gotrek and Felix - Mariage of Moment, Black Library, 2014