Helman Ghorst

De La Bibliothèque Impériale
Le Nécromancien Helman Ghorst
« Helman Ghorst est un cauchemar de chair et d’os. Je l’ai vu, une fois. Calé sur une charrette tirée non pas par de chevaux, ni par des montures démoniaques, mais par des hommes. Et pas seulement des hommes, mais ses propres frères ressuscités ! Y’ a de quoi trembler… »
- Eckhart Blitz, Capitaine, garnison de l’Ostermark


Cadet de cinq robustes frères natifs du village de Templehof, Ghorst était un palefrenier, tout comme son père. Son goût du voyage et du danger était bien connu, et il sautait sur toutes les occasions d’aller porter un message à Ulfheim, à l’ouest, ou à Vassel au sud. Un jour, il revient de ses aventures pour trouver son père et ses frères morts dans leurs lits, emportés par la peste des roses bleues. Leurs corps étaient couverts de pustules fongiques et l’air était saturé de spores. Ghorst ne pouvait se résoudre à leur perte. Il tenta d’abord de contracter lui-même la peste en prenant ses frères dans ses bras, en vain. Il se plongea finalement dans l’étude des arts noirs, dans l’espoir de rendre la vie à sa famille.

Les paysans apprirent ce que faisait Ghorst et, quelque temps plus tard, la nouvelle parvient aux oreilles de von Korden. Ghorst échappa à la colère du Répurgateur en se cachant parmi les corps d’une fosse commune, puis il chargea les cadavres de ses parents sur une charrette pourrie à la faveur de la nuit. Il l’attela à une paire de bœufs faméliques et s’enfuit vers la Vargravie voisine.

C’est dans ce royaume oublié que le vagabond rencontra Mannfred von Carstein. Le Comte vit une profonde folie dans les yeux de Ghorst. Au lieu de le tuer pour punir l’audace avec laquelle il avait empiété sur ses plates-bandes, Mannfred lui enseigna les secrets de la Nécromancie, et alla même jusqu’à lui offrir un grimoire de magie impie. Il n’est plus dorénavant l’aventurier désespéré répondant au nom d’Helman Ghorst, tout comme ce ne sont plus des bœufs qui tirent sa charrette le long des routes crasseuses de Sylvanie. Son attelage orné d’ossements est désormais tracté par les parents qu’il a « sauvés » : ses quatre aînés, les anciens palefreniers qui faisaient la fierté de Tempelhof, à qui il a restitué une parodie de vie et qu’il fait tituber à la tête de sa horde de Morts-Vivants.

Médias externes

Source

  • Le Sang de Sigmar, produit par le design studio Games Workshop, 2013