Ghorgon

De La Bibliothèque Impériale
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« Abattez-le ! »
« Pour l’amour de Sigmar, rechargez, vite ! »
- Dernières paroles de maître artilleur Udolf Herzelman


Lorsque les Hommes-Bêtes partent en guerre, ils sont accompagnés par des monstres qui ont atteint un taille gigantesque à force d’ingurgiter de la chair corrompu par les Vents de Magie. Ce sont les Ghorgons, des créatures à tête de taureau constamment poussé par une soif de destructions et une faim abyssale. Les Ghorgons sont des être mythiques même parmi les Hardes, ce qui n’est pas un mal, car un seul de ces monstres est capable de dévorer une tribu entière d’Hommes-Bêtes en une seule nuit.

Les Ghorgons occupent l’ultime maillon de la chaîne alimentaire. Ce sont des super-prédateurs qui mangent tout animal - si possible le plus gros qui soit - sur lequel ils arrivent à mettre la main. Les Chaman Homme-Bête croient que les Ghorgons étaient autrefois des Minotaures particulièrement grand qui succombèrent à leur faim au lieu de mener leur tribu à la guerre. Devenus cannibales, ils dévorèrent leurs congénères au cour de festins odieux, et accumulèrent dans leur cœur une telle soif de sang qu’elle submergea totalement leur esprit. Tout les Hommes-Bêtes savent que manger de la chair fraîche rend fort, car cela permet de s’approprier la puissance de sa victime. Les Ghorgons incarnent cette croyance. La chair des Minotaures les a rendus grands et forts au-delà de l’imaginable, à tel point qu’ils sont devenus les maîtres incontestés des bois.

Les Ghorgons sont si vils qu’ils se sont probablement nourris aussi bien de créatures pures que de monstres corrompus. Certains disent qu’ils ne se contentent pas de dévorer la chair par quintaux entiers, mais qu’ils engloutissent aussi les blocs de roche verdâtre qui affleurent parfois sur le sol de la forêt. Mais peut-être la nature corrompue des bêtes que les Ghorgons ingurgitent est-elle suffisante pour susciter les mutations dont ils sont affligés ? Quoi qu’il en soit, ces difformité aident les Ghorgons dans leur quête sans fin de nouvelles proies.

Un Ghorgon possède généralement quatre bras, dont deux se terminent par des lames osseuses ayant la forme de hachoirs ou de haches pour tuer l’ennemi, les deux autres étant dotés de mains pour que la brute puisse enfourner les cadavres de ses victimes dans sa gueule béante. Un Ghorgon jouit d’un odorat très développé qui lui permet de flairer l’odeur du sang à des kilomètres, et donc de se diriger droit sur sa victime, de jour comme de nuit. Parfois, ce qu’un voyageur imprudent prend pour deux grands arbres ayant grandi côte à côte dans la forêt se révèle être les jambes d’un Ghorgon aux aguets. L’infortuné ne s’aperçoit de son erreur que lorsqu’une main immense traverse les feuillages pour s’emparer de lui et le précipiter dans le gosier du monstre.

Seuls les Chamans les plus puissants sont capables de canaliser la rage d’un Ghorgon vers les rangs de l’ennemi. Beaucoup tentent malgré tout un tel exploit, car un Ghorgon est aussi destructeur que dix Hardes d’Hommes-Bêtes !

Source[modifier]

  • Livre d’armée des Hommes-Bêtes, V7