Fraternité de la Deuxième Chair

De La Bibliothèque Impériale
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L’un des plus influents cultes du Chaos dédié à Nurgle est la Fraternité de la Deuxième Chair. Cette organisation secrète cherche à noyer l’Empire dans un bourbier de misère et de maladie, préparant cette contrée à la Fin des Temps lorsque le monde entier sera englouti par le Chaos. La Fraternité consiste en un groupe d’aristocrates qui adorent secrètement Nurgle dans un temple caché dans les égouts d’Altdorf, sous un hospice pour lépreux. Le culte croit que lorsque la Fin des Temps arrivera, le Seigneur de la Peste les récompensera en leur octroyant une nouvelle chair, les transférant dans celle d’un Porte-Peste immortel, lors d’un rituel appelé la "Transfiguration".

Le grand prêtre de la Fraternité se nomme Marasmus l’Archibacillus, connu dans le monde politique comme le Baron Oberheuser, un courtier respecté à la Cour Impériale. Il camoufle les ravages de la maladie sur son visage avec des couches de maquillage, et l’odeur de sa peau pourrissante est écrasée sous un puissant parfum. Il profite de sa réputation de noble pour masquer sa corruption. Chaque septième semaine du mois (sept étant le chiffre fétiche de Nurgle), il dirige sa congrégation dans la prière, ses sermons exaltant aux cultistes sa dévotion envers Nurgle. Marasmus n’accepte que des hommes de la noblesse dans son culte, prétextant que les femmes et les gens du commun ne sont pas dignes de recevoir la Transfiguration. Il dirige directement 14 disciples initiés (14 ayant toujours un lien avec le chiffre 7), nommé les Ulcérateurs. Ils sont censés diffuser les infections dont ils souffrent pour participer aux préparatifs en vue de l’arrivée de la Fin des Temps, mais en réalité ils sont trop obsédés par l’acquisition de nouvelles maladies, et sont jaloux que Nurgle partage ses dons avec le commun des mortels. Lorsqu’un Ulcérateur meurt, ce qui arrive étrangement souvent, l’Archibacillus choisit un remplacement parmi les 14 Abscessites, les membres ayant le plus bas rang de la Fraternité. L’individu nouvellement promu est baptisé dans l’eau des égouts et est invité à boire une concoction à base de vin rouge mélangé au pus et croûtes récoltées sur le corps de l’Archibacillus. Sa première tâche en temps qu’Ulcérateur est de recruter un nouvel Abscessite, en infectant un ami mâle ou un membre mâle de sa famille avec une maladie immonde et en lui promettant que sa douleur sera soulagée en rejoignant le culte. Si l’élu venait à refuser, l’Ulcérateur est prié d’éliminer la recrue potentiel qui aura osé refuser le présent du Culte.

L’Archibacillus jouit de ses maux sans aucune douleur, bénéficiant des effets de la Marque de Nugle qu’il porte sur chaque paume : un triangle formé de lésions circulaires, grouillant d’asticots, qu’il dissimule habilement avec des gants de soie parfumés lors de sa vie mondaine. Malheureusement, ses serviteurs ne peuvent pas compter sur ce divin présent de la part de leur dieu, de ce fait Marasmus est obligé d’apaiser la douleur induite par leurs infections avec un onguent magique contenant des traces de Malepierre en poudre. Personne ne sait comment il obtient cette poudre, mais il arrive qu’il s’absente seul dans les égouts. Certains cultistes ont de ce fait développé des mutations étranges, qu’ils pensent être des faveurs de Nurgle, compliquant leurs efforts de dissimuler leurs sombres appartenance lorsqu’ils sont en public. L’Archibacillus attend de ses serviteurs qu’ils parcourent l’Empire pour rechercher tout grimoire prohibé pouvant contenir les instructions permettant d’invoquer un Porte-Peste. Puisque les Portes-Pestes sont formés à partir de l’esprit de mortels décédant de la Pourriture de Neiglish, il pense qu’en en invoquant un, le Démon infectera Marasmus et ses disciples, ce qui sonnerait l’heure de la Transfiguration. Le culte possède d’ailleurs un tome mineur proscrit, le Liber Sinicitus, qui contient un rituel permettant d’invoquer une Bête de Nurgle, ce que le culte ne s’est pas privé de faire, faisant de la bête le garde de leur temple. Mais parce que Marasmus pense (à tort) que quelqu’un contractant la Pourriture d’une Bête de Nurgle se transformerait en une telle créature, personne n’est autorisé à interagir avec le monstre. L’Archibacillus enjoint également ses serviteurs à visiter des lieux ravagés par la Peste, pour se mêler au peuple mourant et, véritable raison, pour espérer que l’un d’eux soit présent dans le cas où Épidemius, l’Intendant de la Mortalité, n’apparaisse dans la région infectée pour étudier la contagion. L’ultime honneur pour eux serait que l’un d’entre eux soit contaminé par la Pourriture de Nurgle grâce à Épidemius.

Ils mobilisent des fonds importants pour s’assurer que les victimes de la peste restent en vie le plus longtemps possible pour donner à l’Intendant Épidemius le temps d’arriver - il doit malheureusement toujours en être témoin. Leur action a eut pour effet secondaire de doter les membres de la Fraternité d’une réputation de philanthropes, portants secours aux malades. Ironie du sort, il entretiennent de très bons termes avec le culte de Shallya. Les membres de la Fraternité dédaignent pourtant les obscurs adorateurs de Shallya, et essayent subtilement de défaire leur travail à chaque occasion. Cependant, leurs ennemis jurés restent les Répurgateurs. Lorsque les Templiers de Sigmar s’intéressent de plus près aux activités de la Fraternité, les cultistes emploient leur influence sociale pour établir des cultes de Nurgle au sein de classes inférieures. Suite à quoi, ils participent activement à la traque puis à la destruction desdits foyers, fournissant une aide certaine aux Chasseurs de Sorcières. Ceci leur offre la confiance des Sigmarites, et jusqu’à présent, chaque membre de la fraternité reste au-dessus de tout soupçon.

Source[modifier]

  • Warhammer JdR V3 - Liber Infectus (traduction par Medenor)