Duché de Lyonesse

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Blason de Lyonesse
« Si leur Duc se souciait de les unifier, rien ne pourrait les arrêter. Je n’arrive pas savoir si ce serait un bien ou un mal. »
- Sir Gaston, Seigneur de l’Artenois


Le Lyonesse est l’un des plus vastes duchés de Bretonnie, s’étendant le long de la côte, au nord-ouest du pays. La côte est déchiquetée et compte de nombreuses petites îles. Les courants du large sont périlleux pour les nouveaux venus, mais assez prévisibles pour que les autochtones les gèrent sans mal, et les îles ont de meilleurs ports que la côte du continent. Par conséquent, la plupart des villages côtiers du Lyonesse se trouvent en réalité éparpillés au large sur de petites îles. À l’intérieur des terres, le duché se divise en deux, bien que les deux régions soient essentiellement composées de terres cultivées. Au nord s’étendent les terres d’origine du Lyonesse, domaine de Thierry, le premier compagnon de Gilles le Breton. Au sud, on trouve la région qui faisait autrefois partie du Duché du Moussillon.

La région du nord est parsemée de collines que les autochtones nomment des "mottes". Ces buttes sont à peu près circulaires, mesurant généralement moins de trente mètres de haut, avec un sommet presque plat et des versants particulièrement escarpés. À leur sommet, des ouvertures mènent à un complexe de grottes qui se dirigent invariablement vers une rivière souterraine à l’eau potable. Comme beaucoup de gens l’ont remarqué, on croirait que les mottes sont des œuvres humaines destinées à accueillir des châteaux, mais elles semblent tout à fait naturelles. De nos jours, on trouve cependant un château, entretenu ou en ruine, au sommet de chaque motte. La région méridionale est presque dépourvue de mottes, mais le paysage est sillonné de dizaines de modestes rivières qui débouchent souvent sur de petits lacs. Nombre d’entre eux comportent en leur centre des îles assez grandes pour qu’on y érige un château. La plupart sont désormais fortifiées et les douves naturelles permettent d’avoir de l’eau potable. Quand on s’approche de la frontière du Moussillon, ces lacs sont de plus en plus vastes et le terrain est marécageux en divers endroits. Toutefois, on n’atteint vraiment les marais qu’une fois entré dans le duché maudit. Une branche de la Forêt d’Arden s’étend dans la région méridionale du Lyonesse, mais le réseau de rivières et de lacs se prolonge dans les bois. Les îles de ces lacs abritent souvent de petits villages où les humains tentent de subsister face aux Hommes-Bêtes et aux Lacustres.

Les Habitants[modifier]

Le Lyonesse
« Toujours en train de se crêper le chignon, ces Lyonessois. Parfois, leurs complots sont tellement compliqués qu’ils se retrouvent à se battre contre eux-mêmes. Il y a du travail à volonté pour qui sait se montrer avisé et discret. »
- Marietta, mercenaire Tiléenne

Les Lyonessois sont connus pour leurs machinations et leurs querelles. On met ces traits sur le compte de la géographie inhabituelle, et en particulier sur l’abondance d’excellents sites fortifiés. Il est très difficile de vaincre définitivement un noble Lyonessois, et quand naît une rivalité, elle se prolonge sur des décennies, voire des siècles.

Si la complexité de la politique Lyonessoise tire sans doute ses racines de simples vendettas entre les familles nobles, elle est devenue de plus en plus trouble. Les nobles qui n’avaient aucun espoir de l’emporter par la guerre se sont tournés vers les machinations politiques, espérant isoler leurs rivaux ou dresser d’autres ennemis contre eux. Ceux qui se trouvaient prisonniers de tels complots se tournèrent vers le commerce et l’économie, dans l’espoir de se renforcer tout en privant leurs rivaux des denrées vitales. Pour répliquer à ces mesures, certains seigneurs allèrent jusqu’à recruter des paysans en guise d’agents.

Les choses en sont arrivées à un tel point que presque tous les nobles Lyonessois passent la quasi-totalité de leur vie à s’escrimer contre les conséquences de divers complots ourdis par leurs ancêtres. Rares sont ceux qui comprennent tout à fait les machinations dans lesquelles ils sont impliqués et beaucoup sont complètement perdus, se contentant de réagir à chaque crise au jour le jour. En fait, on raconte l’histoire, probablement inventée de toute pièce, d’un seigneur qui aurait arrangé l’assassinat de sa femme, puis le sien en représailles, sans réaliser ce qu’il faisait.

La seule façon de s’extirper de ce nœud de vipères est de quitter le Lyonesse, et beaucoup d’aventuriers sont ceux qui ont choisi cette option. D’autres ont découvert qu’ils n’avaient d’autre solution que de s’enfuir après s’être retrouvés impliqués dans un complot qui avait affreusement mal tourné. Toutefois, le départ de certains fait partie de leur plan et ceux-là espèrent revenir une fois en position de force.

Le seul schisme qui divise la politique du Lyonesse est celui qui sépare le nord du sud. Tandis que les nobles méridionaux étaient ravis d’être libérés du joug des sanguinaires et déments ducs du Moussillon, ils déchantèrent quand les libérateurs s’attribuèrent nombre des principaux fiefs et s’arrangèrent pour écarter les « vieux Moussillonais » des rênes du pouvoir. Toute tentative d’action commune est minée par les vendettas qui déchirent les anciens Moussillonais, mais ils pensent qu’ils devraient faire front commun pour reprendre leur place légitime.

Expressions du Lyonesse[modifier]

  • « Il sait ce qu’il fait » : il est incroyablement perspicace et dispose d’informations exceptionnelles. Se dit généralement d’individus qui représentent une menace pour celui qui parle.
  • « Les affaires de mon grand-père » : quelque chose que je préférerais ne pas faire, bien que je n’aie pas le choix.
  • « La motte et le donjon » : se dit de quelqu’un qui a parfaitement tiré parti des avantages naturels pour se placer en position de force.

Sites notables[modifier]

« Je défends mon honneur et mon patrimoine contre tous les rivaux. Tel est le devoir d’un Chevalier. »
- Sir Leobas, Chevalier du Lyonesse

Source[modifier]

  • Warhammer JdR - Les Chevaliers du Graal