Drachenfels

De La Bibliothèque Impériale
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Drachenfels (à droite, forme non humaine) et Geneviève Dieudonné (à gauche)
Drachenfels. Le Grand Enchanteur. Un démon d'apparence humaine, qui a triché avec la Mort pendant des siècles ; un homme aux appétits si vils qu'ils ne pourront jamais être satisfaits ; un nécromancien, tortionnaire des morts, démembreur des esprits, l'ignommie faite chair, un sorcier, un érudit, un monstre. Nul n'a décrit l'ampleur de ses barbaries, nul n'a dénombré ses trahisons, la dépravation de ses pratiques est au-delà de ce que l'on peut imaginer. Une telle perversion a-t-ette jamais pu naître de la chair humaine ?
- Konrad Steinhofl : Les Vies des Dépravés(Talabheim, Schnuffler et Fils Éditeurs, 2099)


Le Grand Enchanteur Constant Drachenfels mesure (dans son enveloppe charnelle actuelle), plus de 1,83 m et physiquement, c'est un homme vraiment imposant. Son visage est caché par un masque, ses mains sont protégées dans des gants souples et son corps est couvert de vêtements magnifiques. Personne n'a jamais vu sa figure et vécu assez longtemps - ou est resté assez longtemps sain d'esprit - pour en parler.

L'enchanteur est un mythe incarné. Selon la rumeur, il vit depuis une éternité. Il est vrai que, aussi loin que remonte la mémoire humaine, Constant Drachenfels a toujours occupé son château. Cette sombre silhouette hante les coins de l'histoire, elle paraît dans la lumière pour commettre quelques atrocités gratuites, comme pour rappeler à l'Humanité son existence et la crainte qu'elle doit inspirer...

Selon les standard humains, Drachenfels est le mal personnifié. Ses actions n'ont jamais laissé place à la bienveillance, à la justice ou à la noblesse, mais, d'une certaine manière, elles possèdent une dose de sincérité. Ses intrigues sont assez transparentes : en le voyant se repentir de ses péchés, tout autre que le naïf Empereur Carolus aurait su voir au delà de cette feinte bonté - Drachenfels ne s'est repenti que pour pouvoir mieux abattre ses imprudents ennemis, à la confiance pathétique. En plus de ces petites fantaisies, il a tué, estropié et rendu fou des hommes, comploté pour détruire des états et des cités de manière calculée, sous l'emprise de rages terribles.

Derrière toutes ses actions malfaisantes, Drachenfels cache ses vraies motivations ténébreuses, qui ont bien peu à voir avec le mal. C'est le pragmatisme ultime : tout acte peut être envisagé et accompli s'il sert à sa survie. Constant Drachenfels a toujours été fidèle à son nom : la continuation de son existence est son but final, en faisant abstraction de toute considération morale. Le "bien" et le "mal" sont des notions dont l'humanité n'a que récemment tenu compte - lui existait à une époque où de telles peccadilles n'avaient pas encore de sens. Son expérience remontant à la nuit des temps l'a rendu arrogant et redoutable. Il a été humilié une seule fois, par Sigmar Heldenhammer, mais même Sigmar n'a pas réussi à briser le pouvoir du Grand Enchanteur. Drachenfels est resté diminué pendant un millénaire, mais il n'a pas été anéanti. À la fin, comme il l'avait déjà fait, il prit un autre corps...

Drachenfels fut défait par Oswald von Konigswald en 2477 CI, prince-héritier d'Ostland. Armé de sa seule épée, ce jeune prince, aux côtés d'autres personnages comme la vampire Geneviève, réussit à ôter la vie à Drachenfels en combat singulier, mais pour un temps seulement.

Car Le Grand Enchanteur semble éternel...


Sources[modifier]

  • Warhammer JdR - Château Drachenfels
  • Warhammer JdR - Le Premier Compagnon
  • Roman : Drachenfels, de Jack Yeovil (Bibliothèque Interdite)