Collines Stériles

De La Bibliothèque Impériale

Les Talabeclanders craignent les Collines Stériles, une région qu’ils considèrent comme maudite. Cette région a pour origine la chute d’une météorite de Morrslieb en 2302 C.I. qui s’abattit sur la région qui était alors connue sous le nom de "Collines Vertes". Rapidement, la plupart des plantes et des animaux du coin moururent. Les autres se transformèrent en créatures horribles et durent être anéantis par les troupes des Comtes Électeurs. Les Druides ont construit un cercle de pierre autour du cratère principal pour combattre son pouvoir mutagène et à chaque endroit où les autres éclats ont atterri, mais malgré tout, la puissance de la météorite était suffisante pour flétrir le pays à des kilomètres à la ronde. Pendant une centaine d’année, rien n’a poussé dans les Collines Stériles – pas même un carré d’herbe. Puis, graduellement, une végétation rabougrie et tordue s’est mise à percer ici et là. L’herbe recommença à recouvrir les collines de nouveau, mais une herbe d’un vert étrangement lumineux.

La région est une lande étrangement désertique, sans autres signes de vie que de grandes corneilles à l’aspect maléfique. En se dirigeant vers les collines, la végétation se modifie graduellement, les chênes commencent à apparaître quelque peu déformés et torturés. L’air ambiant devient stationnaire et sent de plus en plus le moisi. De grandes toiles d’araignée sont accrochées sur les branches tordues, et des bosquets entiers d’arbres morts et noircis encombrent le paysage. Sur leurs membres affligés ont poussé de larges bandes de mousses rouges et violacées. Plus on s’avance à l’intérieur des Collines, plus le décor se dégrade. Des crêtes de roches ont poussé vers le ciel entre les massifs, maintenant parsemés d’arbres nus. Le silence semble de plus en plus oppressant, brisé de temps en temps par des craquement lointains ; mais il est impossible de dire s’il s’agit d’arbres pourris qui s’effondrent ou de déplacement maladroits d’une créatures invisible.

Dans les Collines proprement dites, il n’y a plus d’arbres du tout, juste des bandes de "prairies" parsemées de rares buissons de bruyère faméliques. Encore que l’herbe ne ressemble en rien à ce que l’on peut voir ailleurs : elle est épaisse et grossière, d’un vert très vif et brillant, et semble onduler, non pas sous l’effet du vent (il y a en pas !) mais par leur propre volonté.

Maintenant les collines vivent…

Sources

  • Warhammer JdR - Les Héritiers Sigmar
  • Warhammer JdR - Mort sur le Reik