Cire Merveilleuse de Mordechai : Différence entre versions

De La Bibliothèque Impériale
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(Aucune différence)

Version actuelle datée du 2 décembre 2019 à 09:54

Ce Carnaval présente les reproductions de cire les plus réalistes de toutes les troupes. Il propose exclusivement des difformités et autres bizarreries. Les visiteurs sont toujours sans voix devant la qualité des statues, disposées selon diverses scènes. Certains jurent même les avoir vues bouger !

Mais le plus tragique, c’est que les personnages exposés sont bien réels. Le maquillage est coûteux et la cire est difficile à entretenir et à transporter. Mordechai a donc choisi d’employer tous les êtres difformes et curieux qu’il croise. On trouve ainsi toutes sortes de créatures et d’humains que la nature n’a pas épargnés. Pour ceux qui sont ainsi accablés par le Chaos, la promesse du gîte et du couvert est une occasion qu’on ne peut laisser passer, mais les employés de la troupe de Mordechai sont loin d’être bien traités.

Mordechai n’a aucune considération pour ceux qui le servent et il les force à garder la pose pendant des heures d’affilée, sous les yeux ébahis des clients. Ceux qui bougent, ne serait-ce que d’un iota, sont privés de nourriture et parfois roués de coups. Quand un visiteur vient voir Mordechai pour lui dire qu’il est sûr d’avoir perçu un mouvement, on lui répond que le réalisme du spectacle est tel que la plupart des gens croient voir bouger ses œuvres d’art.

Mordechai se démène pour que son Carnaval affiche une aura de prestige, car c’est extrêmement vendeur, mais il déteste et méprise tous ceux qui ne sont pas nés « normaux ». Les fausses statues de cire sont traitées comme des animaux et gardées en cage dès qu’elles ne travaillent pas. Leurs vêtements sont somptueux quand elles sont exposées, mais elles sont dénudées le reste du temps, pour pouvoir laver et entretenir les habits. La souffrance de la troupe est insoutenable.

Et comme si cela ne suffisait pas, Mordechai a découvert un moyen de tirer encore plus de bénéfices de son affaire. L’un des clients, sûr que les statues étaient vivantes, ne s’est pas laissé berner par son discours habituel. En revanche, au lieu de dénoncer la supercherie, il a proposé de payer davantage pour les voir faire des tours et danser. Au fil du temps, un odieux cercle de riches clients s’est développé. Ils ne se déplacent pas pour assister au spectacle général, mais restent tard la nuit pour des numéros privés et très chers. Ils peuvent faire à peu près tout ce qu’ils désirent aux malheureux, à part les tuer. Enfin, un arrangement est probablement envisageable...

Source[modifier]

  • Warhammer JdR : Le Compagnon