Chaman Orque

De La Bibliothèque Impériale
Les Chamans sont passés spécialistes de l’art de bombarder l’ennemi de sorts atroces, frustrants et perturbants.
« Chépa Chef. Gè essayé d’donner dé zordres au Chaman, mè c’taré o zieux bizarr’ fé k’parler ’vek son bâton à krân’. Ski é marrant Chef, cé k’j’l’ai entendu répond’… »
- Greebitz, laquais Gobelin du Chef de Guerre Ugg

Un Chaman Orque est un vaisseau vivant pour Gork et Mork. Il peut manipuler un tel pouvoir arcanique que même les Chefs de Guerre les plus aguerris en sont impressionnés. La puissance d’un Chaman ne provient pas des dangereux Vents de Magie, mais de la conscience collective de leur race, une Magie qu’ils appellent la Waaagh!. Lorsqu’ils vont au combat, l’énergie Waaagh! s’amplifie, permettant au Chaman de canaliser cette puissance par la force de son esprit pour lancer des sorts aussi brutaux que les Orques eux-mêmes. Les Chamans sont connus pour brûler la cervelle de leurs ennemis, projeter des éclairs de leurs propres yeux ou encore invoquer depuis les cieux la forme ectoplasmique d’un gigantesque pied vert qui écrase tous les infortunés qui se trouvent en dessous. L’usage des pouvoirs de la Magie Peau-Verte pour détruire l’ennemi semble justifier toutes les excentricités des Chamans.

Bien qu’un Chaman Orque puisse annihiler l’ennemi de bien des façons qui font toute la joie des Peaux-Vertes, il est parfois incapable de se contrôler. Il semble en effet qu’approcher les Divinités Peaux-Vertes soit suffisant pour chambouler l’esprit des Chamans et ils sont indubitablement dingues, prompts à entrer en transe et à danser, secoués de spasmes. Ce comportement embarrassant cause au mieux la gène des Orques, qui regardent alors ailleurs, mais il est difficile d’ignorer les braillements et les gesticulations d’un Chaman, cependant les Orques les plus aguerris se font violence et laissent couler. Il n’est pas rare de voir un Chaman se trémousser sous le nez de son Chef de Guerre révulsé par le spectacle. De tels agissements sont naturellement pénibles à supporter pour une race qui a coutume de résoudre ses problèmes par la bagarre, seuls les Orques Noirs n’hésitent pas à calmer les Chamans avec de bons coups de tête. Comme messagers de Gork et Mork, les chamans sont fort respectés - autant qu’on peut l’être dans une société de Peaux-Vertes en tout cas - mais la violence imprévisible de leur pouvoir est redouté et tous les Orques savent qu’il est périlleux de trop traîner autour d’un Chaman. Ce n’est pas qu’ils ont peur qu’ils fassent exploser les têtes de tous les Peaux-Vertes à proximité par accident... quoique si, ça doit être ça.

Superstitieux à l’extrême, les Orques Sauvages - dont les Chamans incarnent les racines primitives de la race Orque - supportent encore plus stoïquement les rituels chamaniques que les autres, célébré qui plus est à grand renforts de parures de plumes et de charabia, mais puisque ceux-ci leurs procurent les peintures de guerre magiques qui les protègent, leurs pratiques farfelues sont mieux acceptées. S’il y a la moindre chance que leurs amulettes fonctionnent, les Orques Sauvages endureront toutes les pavanes de ces Élus des Dieux. Les Chamans des Orques Sauvages, qui adorent Gork et Mork avec une foi barbare et fanatique en leur toute puissance, gardent jalousement leurs secrets et ne considèrent pas que les autres Orques sont dignes de ce savoir conféré par les dieux. Ils défient le monde qui les entoure de leur faire le moindre mal en ne portant pour tout vêtement que leurs peintures de guerre et leurs tatouages, des colliers d’ossements et parfois des masques rituels élaborés.

Sources

  • Livre d’Armée des Orques et Gobelins, V8
  • Warhammer JdR - Royaumes de Sorcellerie