Centigor

De La Bibliothèque Impériale
Hybrides mi-hommes mi-bêtes maudissant leur destin, les Centigors passent leur rage sur tout ce qui croise leur chemin.
Les Centigors sont des hybrides inquiétants de créatures quadrupèdes, telles que des chevaux ou des taureaux, et de bêtes bipèdes, réunies par les énergies du Chaos. Le bas de leur corps est celui de leurs ancêtres quadrupèdes, qui leur garantit une force et une vitesse considérable, mais le haut est humanoïde et leur permet de manier des armes pour hacher menu leurs ennemis.

Vifs, fort et brutaux, ces centaures sont des créatures puissantes, mais ils ne sont toutefois pas spécialement habiles et sont loin d’être agiles, et malgré leur grande force, ils n’ont ni la patience ni le talent nécessaire pour manipuler des objets avec précision. Par conséquent, les Centigors éprouvent un vif ressentiment à l’égard des autres créatures. Ils se considèrent comme des abominations et sont jaloux des autres créatures, dont le corps et l’esprit sont mieux adaptés l’un à l’autre. Cette frustration suscite un comportement imprévisible, des accès de rage et une haine impitoyable, en particulier à l’égard des humains.

Les Centigors vivent principalement près des forêts du nord et de l’est du Vieux Monde, là où les arbres laissent à contrecœur la place à des steppes herbeuses. Le pied boisé des Monts du Milieu abrite également une forte concentration de ces créatures, et représente ainsi une menace au cœur même de l’Empire. Toutefois, étant nomades, on peut les rencontrer presque partout, ce qui explique qu’on en a vu jusque dans le Wissenland. Les Centigors n’érigent pas de campements, préférant s’abriter des éléments contre les falaises des montagnes, dans des cavernes et autres abris naturels.

Ils sont incapables de fabriquer des armes ou des outils, c’est pourquoi ils s’allient souvent avec les Hardes d’Hommes-Bêtes. Lorsque le Grand Brame est lancé, il n’est pas rare que des Centigors se joignent aux Sabots Fourchus pour lui répondre. Pendant que les chefs de ces derniers obéissent au rituel et inscrivent leur nom sur la Pierre des Hardes, les chefs Centigors en sont incapables et, plutôt que de l’admettre, défèquent à la base du monolithe pour marquer leur passage. Si les Hommes-Bêtes s’en tiennent aux règles du Grand Brame, les Centigors se livrent quant à eux à de vulgaire démonstrations de force assorties de vantardises, tout en se saoulant de vin volé et en vantant leur vigueur. Les Hommes-Bêtes ont tendance à ignorer ces bravades, en les acceptants comme faisant partie intégrante de la nature de leurs alliés.

En dépit, ou peut-être à cause de leur goût prononcé pour la boisson, les Centigors jouent un rôle important dans la société Homme-Bêtes. Ils sont souvent utilisé comme messagers par les Chamans, mais les messages leurs sont transmis alors qu’ils sont encore ivres, et ils les délivrent dans le même état. Les Centigors n’ont ainsi aucune connaissance des nouvelles qu’ils portent. On raconte même que lorsqu’ils les délivrent, ils le font avec une voix qui n’est pas la leur : parfois celle du chaman qui les a chargé de cette mission, parfois avec une voix terrifiante, accompagnée du cri des damnés, qui ne semble pas venir de ce monde.

Alors que le soleil se lève et que les Hardes quittent leur camp pour porter la guerre sur les terres des hommes, les Centigors sortent de leur stupeur alcoolisée, saisissent les armes données par leurs alliés et galopent à leur côtés, non sans avoir de nouveau ingurgité des quantités phénoménale d’alcool, car les Centigors aiment boire autant que de se battre, ce qui n’est pas sans provoquer quelques comportements surprenant en plein cœur des combats.


Les Centigors qui suivent la voie de la brutalité pure sont appelés les Cabresangs.


  • Ivres : Les Centigors aiment boire presque autant que se battre. Ils se sentent ainsi enhardis au combat, bien qu'une telle « bravoure » soit de courte durée.

Source

  • Livre d’armée des Hommes-Bêtes, V7