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De La Bibliothèque Impériale
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Version du 16 septembre 2019 à 21:35

«Les Tiléens font d'excellent mercenaires. Les chantiers de Tilée sont remplis de jeunes voyous qui veulent se faire un nom en dehors de leurs familles. Je crois qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire, pour les cadets des clans de riches marchands, que de partir à l'aventure chercher fortune. Leur tempérament de feu fait d'eux des hommes à la colère facile, et à la violence plus facile encore. Les combats et les escarmouches perpétuels entre les Cités-Etats de Tilée font que les enfants naissent dans un monde d'intrigues, de coups bas et de duels mortels. Et en plus de tout, ils sont pieux ! Les prêtres de Myrmidia sont d'aussi rudes combattants que tout les Prêtres-Guerriers de Sigmar que j'ai pu voir.»
- Ferdinand Roeper, marchand


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Au sud de l'Empire et de la Bretonnie se dressent les Cités-Etats de Tilée qui sont, comme leur nom l'indique, un groupe de Cités-Etats de culture similaire, bien que politiquement divisées, réunis autour de la Mer de Tilée. Ces plaines côtières sont bordées de partout de montagnes abruptes, formant une défense naturelle contre les envahisseurs. A l'ouest, les montagnes Abasko donnent directement sur la mer, offrant peu d'opportunités pour s'y installer. La côte elle-même est pleine de récifs traîtres, de telle sorte que seuls les marins expérimentés des Cités-Etats peuvent les traverser sans danger.

La plupart des cités Tiléenne sont des ports marchands prospères avec une flotte petite mais très efficace. Dans ce domaine, ce sont les ennemis mortels des Estaliens et en particulier le Royaume de Magritta. Ces deux nations ont tendance à considérer l'autre comme des pirates et les batailles navales entre les deux sont fréquentes. Comme les Estaliens, les Tiléens sont isolés des assauts directs du Chaos mais les Cités-Etats mènent des guerres mesquines contre les Estaliens, les Arabiens et entre elles. Chaque cité y est en effet une principauté indépendante avec ses voisines pour rivales et ces brigands de Tiléens vendent souvent leurs services comme mercenaires lorsqu'aucune guerre n'est menée dans leur propre pays. Mention doit être faite de Sartosa, une ile proche de la Tilée, entièrement peuplée de pirates. Ce sont des fléaux pour les mers des environs, mais ils tiennent en respect les cruels corsaires d'Arabie, et les deux factions s'affrontent souvent mutuellement.

Chaque Prince-Marchand se préoccupe de lui-même et de sa propre richesse, en ne pensant qu'à poignarder ou empoisonner ses voisins, tout en en tendant une main amicale. Dans certaines cités, les citoyens las d'une noblesse corrompue ont renversé les princes pour instaurer une république. Mais même alors, le meurtre fait loi. En dépit de tout ceci, les Tiléens sont des gens cultivés, experts en arts de toutes sortes, et des marins sans égaux. De nombreuses terres furent découvertes par des explorateurs Tiléens.

Les vins Tiléens atteignent des prix élevés dans le Vieux Monde, et leur grande flotte de vaisseaux marchands sillonne les mers pour commercer avec toutes les nations, depuis le nord du Kislev jusqu'aux terres brulantes d'Arabie. L'art, les sciences, la musique et les innovations sont autant de choses qu'encouragent fortement les princes des cités-états. Le génial savant fou Léonardo di Miragliano venait d'ailleurs de Tilée.


Géographie

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La Tilée s'étend depuis les montagnes Apuccinis, à l'est, jusqu'aux monts Abasko, à l'ouest, en s'incurvant autour de la Mer Tiléenne. Elle est bordée, au nord, par les montagnes Irranas. Les Apuccinis abritent les Tiléens des territoires sans lois connus sous le nom de Principautés Frontalières (c'est, du moins, comme cela que les Tiléens les voient) mais les forêts situées dans les collines au pied des montagnes, sont assez dangereuses : elles abritent de nombreux prédateurs et pas tous d'origine naturelle. Il y a aussi les Gobelins qui, avec les bandits, constituent des menaces constantes. Ces derniers ont d'ailleurs installé des forteresses de pierre dans les hauts plateaux de la montagne. Très peu de Tiléens seraient volontaires pour s'aventurer dans ces régions; peu de ceux qui l'ont fait sont revenus. Les pays de l'intérieur sont beaucoup plus concernés par l'agriculture, par l'élevage des chèvres et moutons et par leur maigre bétail. Les montagnes Abasko plongent directement dans la mer ce qui ne laisse que peu de place pour les agglomérations. On y trouve, cependant, quelques villages de pêcheurs, accrochés au flanc de la montagne et ils pratiquent parfois l'élevage d'ovins qu'ils conduisent dans des vallées cachées de la montagne.

Au nord-ouest, le pays vit dans les miasmes maléfiques des Marais Putrides, une région sans vie que les hommes évitent soigneusement où des mares peu profondes sont alimentées par un multitude de ruisseaux pestilentiels, le tout baigné dans une brume tourbillonnante. Les marais occupent des kilomètres de bassins fétides dans lesquels rampent des choses gluantes et indescriptibles. C'est une terre sans lumière toute entière baignée dans les brumes et la vapeur, si repoussante que les humains ne s'en approchent jamais. Les marais sont le domaine de la pestilence et d'innombrables insectes, vecteurs de maladies, mais ils constituent aussi le royaume de ces créatures infâmes que sont les Skavens et leur capitale : Skarogne (également parfois appelé "Abjectalie"), qui se trouve, à moitié effondrée, au beau milieu du bourbier puant.


Politique

Le territoire de Tilée est divisé en de nombreux états dont chacun est sous la tutelle d'une cité, ou d'une ville principale. La plupart des nations importantes se situent le long des côtes et ce sont de grandes puissances maritimes. Elles luttent souvent contre les Arabes et contre les Estaliens pour contrôler les hautes mers, saisissant les convois marchands ou les commerçants isolés. Bien que la rivalité entre les nations Tiléennes soit importante, elles manifestent néanmoins un certain respect, dû à un héritage partagé, qui fait que leur agressivité se dirige plutôt vers les ennemis communs. Les états de l'intérieur des terres sont souvent plus petits et parfois plus ou moins inféodés aux états côtiers.

Les dirigeants de la Tilée ne furent jamais des propriétaires terriens féodaux comme les grands nobles de la Bretonnie ou de l'Empire. Au contraire, les Tiléens les plus influents ont toujours par tradition vécu en ville, jamais dans des châteaux à la campagne. Le commerce est la principale source de revenus plutôt que les domaines et les champs exploités par les paysans. La maison d'un Prince Marchand comprend sa famille et ses nombreux proches, qui le considèrent tous comme le chef de cette famille élargie. Il emploie d'innombrables artisans, artistes,marchands, capitaines de vaisseau, serviteurs, et bien d'autres encore. La fierté de tout marchand exige qu'il emploie le meilleur personnel possible, et les Princes Marchands d'une cité se doivent toujours d'engager les meilleurs des meilleurs pour ne pas perdre la face.

Marienburg entretient de bonnes relations avec les Cités-Etats Tiléennes, qu'elle traite en partenaires commerciaux et financiers. Plutôt que d'essayer de dominer elle-même le trafic de la Mer du Sud, Marienburg laisse les navires et agents Tiléens distribuer ses marchandises, sous la direction des maisons marchandes. Les Grandes Familles de Marienburg et les maisons régnantes des cités-états soutiennent leurs activités commerciales respectives par des échanges réguliers de lettres de crédits. Fidèle à sa politique de neutralité, Marienburg ne favorise aucun des royaumes Tiléens en particulier, pas même ses partenaires les plus importants, Miragliano et Remas. Le Directorat utilise en fait son influence pour mettre un frein aux disputes entre les cités et empêcher certains conflits de dégénérer en guerre à outrance. Un problème récent de braconnage commercial (piraterie) entre Remas et Luccini a, par exemple, été résolu par la diplomatie du carrosse d'Henryk von Kissingen, un expatrié impérial qui a mis ses considérables capacités intellectuelles au service de Marienburg.

Les Princes Marchands Tiléens

Les Tiléens s'intéressèrent au commerce très tôt, ils commencèrent peu après que les antiques ruines elfiques ne soient habités par les tribus humaines puis reconstruites en cités Tiléennes. De par sa situation la Tilée pouvait être atteinte par les navires des Hauts Elfes et les caravanes Naines. Les Tiléens se trouvaient donc dans une position idéale pour servir d'intermédiaires entre les deux races. L'animosité entre les Elfes et les Nains était telle depuis la Guerre de la Barbe qu'ils préféraient éviter autant que possible de commercer directement ! Bien entendu, les Tiléens firent en sorte de tirer un bénéfice substantiel de cet état de chose.

Les marchands proliféraient dans toutes les cités états de Tilée et les profits commerciaux leur permirent de devenir de plus en plus puissants. Évidement ils prirent une part active dans le gouvernement de leurs cités, soit comme monarque, soit comme membre du conseil. La plupart du temps, une seule famille marchande domine chaque cité. Dans les Républiques, le pouvoir est partagé plus ou moins équitablement entre plusieurs familles pour éviter les bains de sang dans les rues ! Souvent, lorsqu'une maison est plus puissante et respectée que les autres, le chef de famille devient le Prince de la cité. De tels personnages sont appelés les Princes Marchands.

Il n'existe pas de droit héréditaire au pouvoir, et chaque prince marchand doit prendre garde aux rivaux désirant son trône. Il est assez courant qu'un dirigeant soit détrôné par un rival d'une autre famille, ou même par un de ses parents. Ces luttes pour le pouvoir prennent généralement la forme de violents affrontements de rue entre guerriers engagés par chaque camp. Parfois, un prétendant ambitieux au trône princier ira jusqu'à engager une armée entière pour renverser son rival. En Tilée, c'est une coutume pour quiconque dont les ancêtres ont eu un pouvoir politique de réclamer le titre de prince marchand. Ce simple fait peut donner naissance à des rivalités politiques et à des vendettas sans fin.

Quiconque accède au pouvoir, que ce soit par l'intrigue, l'assassinat ou la force des armes, est certain de se faire des ennemis en chemin. En Tilée, la tradition de rendre la pareille à ses ennemis est forte. Cela a donné naissance à la fameuse tradition de la vendetta. Contrairement aux rancunes Naines, qui sont rayées des Livres lorsqu'elles sont réglées, les vendettas sont permanentes. Elles ne sont pas écrites, mais plutôt soigneusement gardées en mémoire de génération en génération au sein d'une famille. Ainsi elles peuvent être mises de côté ou rappelées suivant le besoin.

Quiconque cherche une excuse pour renverser un dirigeant et usurper le trône, ou n'importe quel prince marchand qui cherche une raison pour faire la guerre à une principauté rivale, n'a qu'à déterrer une vieille vendetta. D'un autre côté, pour une réconciliation ou une alliance, une vendetta peut être commodément mise de côté.


Population

Les Tiléens partagent beaucoup de traits physiques et culturels avec les Estaliens. Ils ont la peau mate et leurs cheveux sont noirs et brillants. Dans la sécurité relative de leurs propres frontières, ils sont heureux de contester les déclarations Estaliennes concernant la première colonisation humaine du Vieux Monde, mais ils y regardent à deux fois avant d'en débattre avec un natif d'Estalie.

Les paysans Tiléens exploitent de grands champs fertiles à l'extérieur des murs des cités. Certaines fermes appartiennent à des familles qui y vivent depuis des années. D'autres sont la propriété de marchands qui y produisent des denrées afin de les vendre. Bien sûr, les contestations de frontières sont monnaie courante entre les cités Tiléennes. Elles sont parfois réglées par des échauffourées, ou par une forte contrepartie sonnante et trébuchante ! Certaines cités contrôlent d'immenses domaines tandis que d'autres sont assez réduites pour qu'un garde dans une tour de guet puisse voir toutes les frontières. Les marchands les plus puissants se font habituellement construire de splendides villas à la campagne.

Les régions côtières de Tilée ont toujours été victimes de ravages de pillards venus de la mer comme les sauvages nordiques, les corsaires d'Arabie et bien d'autres. De même, les Peaux-Vertes des montagnes de l'est et les hordes de vils Skavens sortant de terre ont souvent menacé l'intérieur du pays. Dans de telles situations, le peuple Tiléen abandonne ses fermes et se met à l'abri derrière les remparts des cités pour grossir les rangs des défenseurs. Ils brûlent souvent les champs plutôt que de permettre à l'ennemi de s'en nourrir. Confrontés à un siège, les pillards préfèrent habituellement reprendre la mer et repartir les mains vides. De cette façon, les cités ont perduré pendant de nombreux siècles de malheur, abritant en leurs murs la lumière de la civilisation et de la finance prudente.


Langage

Les Tiléens parlent un dialecte musical issu de l'Occidental. Parfois, certains étrangers le confondent avec le dialecte Estalien... auquel rien n'énerve plus un Tiléen.


Monnaie

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Chaque cité-état de Tilée frappe sa propre monnaie et aucune ne ressemble aux autres. Un grand nombre d'images et de symboles sont utilisés en fonction des régions et des gouvernements. Toutefois, la Tilée utilise tout de même le système monétaire impérial de la couronne d'or, de la pistole d'argent et du sou de cuivre. Les couronnes d'or courantes arborent l'effigie de divers princes marchands sur l'avers et la balance de marchand sur le revers, comme le Duro Estalien. La pistole d'argent est plutôt décorée de navires ou d'une baliste, l'invention Tiléenne la plus célèbre. Les sous de cuivre sont aussi variés. Certains sont frappés de forteresses imposantes, de temples, de bâtiments officiels ou même de marchés. Comme chaque cité-état bat sa propre monnaie, la qualité varie grandement, ce qui fait que les pièces Tiléennes n'ont généralement aucune valeur à l'extérieur de leurs frontières. Les Nains, par exemple, refusent catégoriquement d'être payés en espèces Tiléennes, ce qui fait que les marchands sont obligés d'utiliser des pièces impériales pour commercer avec leurs voisins.


Calendrier

Les neuf grandes cités-états de Tilée, ainsi que les petites principautés marchandes, les bourgs et les villages qu'elles influencent, recourent au même système, dont on dit qu'il fut offert à la nation par Myrmidia en personne. Il s'agit du calendrier Verenéen (il calendrio Vereno), basé sur le passage de Mannslieb (Occiodiveren) et qui divise l'an en 16 mois de 25 jours (5 semaines de 5 jours).

Selon les Tiléens, Myrmidia a appris de sa mère Verena comment compter le temps en observant les cieux. C'est pourquoi elle a instauré un calendrier lunaire quand il s'est agi de doter sa nation d'un système de datation à l'unification de toute la Tilée et de toute l'Estalie. Les Estaliens emploient donc le même calendrier, même si l'an ne débute pas à la même date chez eux. Cette petite différence est d'ailleurs depuis longtemps à l'origine de frictions entre les principautés de Tilée et les royaumes d'Estalie, car elle touche aux racines des divergences religieuses entre les deux contrées (voir Conflit Rémasiens/Magrittois).

Ce calendrier est bien répandu à travers tout le Vieux Monde et il est utilisé depuis longtemps (c'était le cas avant même que les tribus nordiques ne se mélangent à celles du sud) dans certaines régions reculées de l'Empire. De nombreux Taalites et Manannites préfèrent ce système, tandis que ses cycles lunaire sont observés par certaines communautés séculaires des forêts des côtes.

A l'inverse, de nombreux Tiléens emploient le Calendrier Impérial ou l'une de ses nombreuses variantes. C'est notamment le cas dans les cités-états septentrionales de Miragliano et de Trantio, qui traitent plus souvent avec les Bretonniens et les Impériaux.


Cités

Les plus grandes cités Tiléennes (mais il en existe de plus petites) sont :

Armée de Tilée

Les Tiléens sont célèbres pour leurs mercenaires à travers tout le Vieux Monde. Des bandes de soldats professionnels sont toujours disponibles et de nombreux commandants se font une joie de les engager, car les mercenaires ont l'avantage de pouvoir être renvoyés une fois le travail terminé, sans courir le risque de créer une bande de combattants sans emplois qui risquent de se tourner vers le crime. On fournit généralement aux bandes Tiléennes les uniformes d'état afin que leur allégeance puisse se voir facilement, bien que certaines bandes préfèrent leurs propres uniformes ou vêtements individuels.

Parmi les compagnies de mercenaires célèbres, on peut citer:

Source

  • Livre de règles Warhammer 6ème édition
  • Livre de règles Warhammer JDR V1
  • Livre d'Armée des Mercenaires V5
  • Verrah Rubicon de Véréna
  • Warhammer JDR - Arsenal du Vieux Monde
  • Warhammer JDR - Tome de la Rédemption

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