Catégorie:Khorne

De La Bibliothèque Impériale
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« Du Sang pour le Dieu du Sang ! Des crânes pour le trône de Khorne ! »
- Mantra des fidèles de Khorne


Khorne.png
  • Sphère d’Influence : la Rage
  • Autres Titres : le Dieu du Sang, le Seigneur des Crânes, le Maître de la Guerre, le Massacreur
  • Siège : la Citadelle d'Airain
  • Cultes Célèbres : le Crâne Rouge, les Sœurs d'Airain, la Lame Rouge, les Chasseurs de Crânes
  • Chiffre Sacré : le 8
  • Symboles : le symbole de Khorne prend généralement la forme d’une rune en forme de X barré et pourvu d’une base, tel un crâne stylisé.
  • Couleurs Sacrées : les couleurs de Khorne sont le rouge sang, le noir et le jaune cuivré.
  • Animal Sacré : peu d’animaux sont associés au Dieu du Sang, mais ses adorateurs perçoivent parfois sa présence chez les redoutables chiens de chasse et les puissants mastiffs, ainsi que chez les jeunes taureaux sauvages. On les pousse parfois à la bataille, au premier rang de ses immenses armées, mais la plupart sont simplement massacrés en son honneur.


Lorsque les premiers humains se mirent à parcourir les continents et qu’ils rencontrèrent leurs semblables, les premiers mots qu’ils s’échangèrent ne furent ni paisibles ni amicaux, mais remplis de haine, de violence et de fureur. C’est là l’amère et tragique ironie de l’humanité : même dans un monde où il peut mourir à chaque instant, un monde où son seul allié est son frère, l’Homme porte la main sur son prochain aussi surement que sur ses ennemis.

Khorne, connu parmi les tribus du nord sous les noms d’Arkhar, de Chron, de Kharnath, ainsi que sous une myriade d’autres appellations, incarne cette nature violente et irrationnelle de l’Homme, il est l’incarnation de tous les meurtres gratuits et de toutes les atrocités qui entachent la longue et triste histoire de l’humanité. Il est le plus violent et le plus destructeur des Quatre Puissances de la Ruine et son plus grand désir est de voir le monde dévasté, les cités en proie aux flammes, les mers remplacées par des océans de sang et les terres transformées en déserts arides recouvert de monticules de crânes empilés en son honneur. C’est un Dieu fulminant et impitoyable, ses prouesses martiales témoignent d’une force bestiale et il ne récompense que les guerriers les plus braves et les grands conquérants. Il exige de ses serviteurs qu’ils versent le sang et tuent à la moindre occasion. La plupart de ses adeptes sont des Guerriers du Chaos, mais quiconque est prêt à tuer sans se soucier des conséquences peut entrer dans les bonnes grâces du Dieu du Sang. C’est un Dieu de l’action, qui pense que quand on ne fait pas la guerre, on doit s’y préparer. Bien qu’il ne prévoie rien sur le long terme, Khorne envoie des visions à ses adorateurs leur indiquant comment construire de puissantes armes de guerre, en particulier des engins de siège et d’énormes machines à utiliser sur le champ de bataille.

Sa soif de sang est inextinguible et il n’a de cesse d’exhorter ses adorateurs à prendre les armes et à tuer en son nom. Sa colère et sa violence sont des forces débridées qui prennent pour cible alliés et ennemis. Il observe les scènes de sauvagerie et de massacre avec délectation, et on dit qu’il souffle dans son cor au sein des Royaumes du Chaos pour susciter davantage de frénésie. Durant les périodes de destruction et de meurtre, le grondement de Khorne résonne dans les Désolations, provoquant la folie chez tous ceux qui l’entendent. De tous les Dieux du Chaos, il est le pire instigateur de guerre et de destruction, incitant constamment ses disciples à assiéger les villes, les cités et les hameaux du Vieux Monde.

Khorne est généralement le Dieux du Chaos dominant, car il tire sa puissance des pulsions les plus primaires et les plus sauvages de la nature humaine. Les armées regorgent d’incrédules aveuglés par les notions de courage, d’honneur et de vengeance : des idéaux qui finiront tous par les conduire au pied de son trône. Chaque région du Vieux Monde, des plus petits camps de garnisons aux forteresses protégeant les plus grandes villes, accueillent des guerriers. Ceux-ci se regroupent parfois au sein de corps d’élite ou de sectes martiales exhortant leurs membres à l’honneur et à la fierté afin de leur donner la force au combat, mais ces qualités causeront leur perte lorsqu’ils feront face à Khorne car, dans les Royaumes du Chaos, l’honneur devient vanité, et la vanité conduit rapidement à la tyrannie. Le monde est régi par la guerre. Sur des milliers de champs de batailles, des millions de combattants s’affrontent, et c’est au sein de ces carnages que Khorne recrute ses fidèles, car une âme que la guerre a vidée de toute décence, de toute humanité et de toute compassion se laissera aisément envahir par ses odieuses promesses.

La Controverse de Khaine
Au-delà des Désolations du Chaos, certains de par le vaste monde vénèrent Khaine, Seigneur du Meurtre. Quant à savoir si ce Dieu Elfique est bien Khorne sous un de ses autres noms ou seulement une divinité différentes, seuls les plus hérétiques des érudits se préoccupent de débattre d’un sujet aussi dangereux. En effet, il convient de noter que ces affirmations ne sont toutes que pure spéculation et autre ouï-dire, et que les autorités, en particulier les Répurgateurs, mais aussi les adeptes de Khaine, accordent une attention particulière à ceux qui formulent ce genre de théories. Inutile de dire que la plupart de ces érudits n’ont pas l’occasion d’écrire une suite à leurs travaux.

Pour la plupart de ceux qui adorent Khorne, servir le Dieu du Sang est simple : il suffit d’emprunter la voie de la violence absolue et de se vouer au massacre et à la bataille. Khorne ne voit guère l’intérêt d’user de subtilité, de discrétion et de subterfuge, et ses sbires quittent généralement la civilisation pour participer à leurs rites plutôt que de les pratiquer en secret. Ils n’ont pas d’alliés à proprement parler, simplement des compagnons meurtriers qui sont tout aussi capables de s’entre-tuer que de s’en prendre à leurs ennemis. Ceux qui ne parviennent pas à s’échapper deviennent des tueurs en série et des psychopathes, rôdant dans les rues des villes et des villages du Vieux Monde, bredouillant et baragouinant des incohérences auxquelles se mêlent des prières confuses. Les Magisters et les érudits qui étudient les paroles et les actes de Khorne dans l’espoir de vaincre ses sbires sont souvent assaillis par des idées pleines de violence et de massacre, risquant ainsi de tomber dans ses griffes sanglantes.


Dogme

« DU SANG POUR LE DIEU DU SANG ! DES CRÂNES POUR LE TRÔNE DE KHORNE ! »
« J’ai vu le visage de Khorne sur le champ de bataille. Même les berserks de Norsca sont des enfants comparés à la fureur de ses guerriers. La seule chose qu’ils craignent, c’est de déplaire à leur immonde Dieu en ne versant pas assez de sang. Si vous êtes capturé, mieux vaut vous jeter sur votre propre épée plutôt que d’attendre de voir ce qu’ils vous réservent. »
- Capitaine Hans Adelberg, régiment des Fusiliers du Hochland

La guerre attire les gens vers le culte de Khorne. Chaque bataille reflète en quelque sorte la volonté de ce Dieu Sombre. Le sang qui coule, les cris des mourants et l’odeur de la mort sont des expériences qu’on oublie difficilement. Les soldats ayant participé à ne serait-ce qu’un conflit en ressortent habituellement changés après avoir eu un aperçu de l’imminence de la mort et de la gloire d’une violence pure. Et ceux qui ont assisté à de nombreuses batailles connaissent bien les horreurs de la guerre. Ces expériences soulignent l’importance de la vie et de ne combattre qu’en cas d’absolue nécessité. Les vétérans prennent les armes à contrecœur et seulement pour le compte de leur seigneur ou pour défendre leur patrie.

Mais certains voient sang et carnages d’un œil différent. Hantés par des souvenirs de combats, se délectant du pouvoir que leur octroie une épée et du regard des mourants qu’ils taillent en pièces, ils réalisent bien vite qu’ils ne peuvent retrouver une vie normale. Ils ont soif de tueries et voient tout conflit comme une bonne occasion de s’auréoler de gloire, une chance de prouver leur valeur et leur force. La perspective de tuer est une compagne de tous les instants, de celles que l’on n’oublie pas et que l’on peut difficilement apaiser. Ceux qui ne sont pas poussés au suicide doivent trouver un exutoire pour leur besoin de tuer et finissent par se tourner vers le Dieu du Sang dans leur quête.

Le Dieu du Sang est un symbole de mort et de destruction, inspirant l’horreur et la peur chez les habitants de l’Empire. Son credo - mort et destruction gratuite - va à l’encontre des lois et de l’éthique de tous les pays, hormis les plus pervers. Pourtant, il existe encore des régions sans foi ni loi où Khorne est respecté pour sa puissance. Il n’existe aucun temple dédié à Khorne et seulement très peu de cérémonies se tiennent en son nom, car il est le Dieu de la Guerre et nul ne saurait mieux le vénérer qu’au combat. Le seul signe de dévotion de ses serviteurs est leur cri de guerre : « Du Sang pour le Dieu du Sang ! Des crânes pour le trône de Khorne ! » Il est écrit que ses serviteurs peuvent en appeler à lui pour lâcher les Chiens de Khorne sur leurs adversaires, en particulier ceux qui refuseraient de s’engager une mêlée franche et massive.

Les crânes sont omniprésents sur les armures et les ornements de ses disciples, la plupart pensant qu’il est important de prendre des têtes sur le champ de bataille, de les vider et de les porter sur eux. Des ossements plongés dans le sang ou la peinture rouge (ou les deux) sont souvent empilés sur ses autels et portés pour représenter sa faveur.


Les Commandements

Khorne exige de ses serviteurs qu’ils versent le sang et tuent à la moindre occasion. La plupart de ses disciples sont des guerriers, mais quiconque est prêt à tuer sans se soucier des conséquences peut entrer dans les bonnes grâces du Dieu du Sang. Khorne n’a pas de jour saint, même si ses adorateurs fêtent parfois les anniversaires des batailles particulièrement sanglantes.

  • La plus belle des prières, c’est le son du sang qui jaillit et des craquements d’os.
  • Il n’est pas mal de tuer un serviteur de Khorne, mais si on s’y résout, on doit célébrer la gloire inhérente au Dieu du Sang.
  • Il est juste de prendre des trophées sur les adversaires vaincus, ceux qui se parent des crânes de leurs ennemis et boivent leur sang recevant les faveurs du Seigneur des Crânes.
  • Les adorateurs décadents de Slaanesh doivent être éradiqués, jusqu’au dernier.
  • La pitié est réservée aux faibles. N’épargnez aucun ennemi de peur d’être réprouvé par le Dieu du Sang.


Khorne et la Magie

Bien que Chaos et Magie soient très proches, comme les deux facettes d’une gemme enchantée, Khorne, le Dieu du Sang, a rejeté toute forme de Magie organisée et entravée. Khorne est un Dieu viscéral, la Puissance du Chaos qui incarne l’action, pas la pensée. Le massacre dans toutes ses formes est la méthode de Khorne. La Magie est un processus de l’esprit, pas de l’épée. Les moissons de sang pour le Dieu du Sang sont de la plus haute importance et les rituels et sorts cherchant à quantifier et à contrôler les forces du Chaos sont des abominations à ses yeux.

Khorne est un Dieu pragmatique du sang et du combat, pas un Dieu de la recherche intellectuelle. Sa "Magie" reflète donc sa personnalité. Les serviteurs de Khorne utilisent des épées magiques, des Armes-Démons et la technologie pour tuer au nom de leur Dieu. Ses serviteurs sont récompensés avec des armes magiques dotées de grands pouvoirs et qu’aucun forgeron du Vieux Monde ne pourrait fabriquer. Les merveilles surnaturelles de Khorne sont ses dons pour ses serviteurs ; l’utilisation de ces armes est leur joie.

Les serviteurs de Khorne massacrent en son nom, se réjouissant dans le sang, mais ils ne tuent pas tout sur leur route. Des magiciens et sorciers qu’ils rencontrent, les plus chanceux sont tués. Les autres ne le sont pas, mais sont envoyés au plus profond du domaine de Khorne. Là-bas, bien en dessous du trône de bronze de Khorne taché de sang, ils travaillent pour l’éternité dans les Forges de Khorne. Les mages et devins sont condamnés à l’esclavage éternel dans les ténèbres rougeoyantes et enfumées, enchantant les armes que Khorne demande pour ses armées. Les Forges mêlent le désespoir mortel, la mort, la puissance du Chaos et l’acier dans leurs aspects les plus sanglants et les plus impitoyables. La mort n’est pas une échappatoire de ces forges, car la fabrication d’une arme de Khorne demande du sang pour le trempage et des âmes pour entretenir les fournaises.


Manifestation

Khorne, le Dieu du Sang, le Seigneur des Crânes, le Maître de la Guerre, le Massacreur
Khorne est traditionnellement représenté sous la forme d’un être à la carrure surdimensionnée, aux épaules larges et au corps musculeux dont la peau est couleur sang, tandis que son visage est celui d’un chien féroce aux babines retroussées et déchiquetées. Lorsqu’il parle, Khorne s’exprime par des rugissements furieux, chacune de ses syllabes gutturales allumant des étincelles. Ses doigts sont décorés d’anneaux d’airain, certains frappés de sa rune du crâne. Les têtes de Dieux mineurs ou les membres d’adversaires vaincus en combat sont enchâssés dans les autres. Leur provenance reste un mystère, à moins qu’ils ne remontent à la grande bataille de la Création, car nul ne sait qui pourrait être assez fou pour défier le Dieu du Sang.

Il siège sur un immense trône d’airain, au sommet d’une montagne de crânes et d’ossements couverts de sang, trophées que lui ou ses Champions - dont certains sont tombés pour venir rejoindre leurs infortunées victimes - ont rapportés du champ de bataille ou arrachés aux victimes assassinées en son nom, en centre d’un bastion fait de roches rouge sang et de fer noirci. Khorne porte une armure de plaques aux gravures complexes, couverte de runes torturées et de visages qui hurlent de douleur et de peine. Sa tête est coiffée d’un énorme casque ailé qui dissimule en partie son visage inhumain et féroce. Il préfère les armes susceptibles de faire couler un maximum de sang : les épées ou les haches énormes et les armes d’hast munies de lames impressionnantes. La hache est l’arme favorite de ce Dieu et il est également courant que ses adeptes portent un collier à pointes serré autour du cou et imitant ceux des Chiens de Khorne.

Khorne garde toujours auprès de lui un espadon colossal. La légende raconte que les calamités s’abattent sur le monde lorsqu’il est tiré de son fourreau, et que s’il le désirait, le Dieu pourrait faucher n’importe quelle vie d’un simple coup de cette lame. Ailleurs dans la citadelle, d’immenses armureries regorgent de toutes les armes imaginables, mais pour des raisons inconnues des mortels, seule cette épée jouit des faveurs de Khorne.


Khorne et le Grand Jeu

Toute les Puissances de la Ruine s’efforcent d’atteindre la domination du monde et des êtres vivants qui rampent à leurs pieds. Khorne, cependant, travaille en vue d’une domination totale, simple et violente. Les ambitions du Dieu du Sang sont claires et simples : défaire ses rivaux divins et réduire le monde civilisé en cendre. Cependant, il sait pertinemment que ses forces ne pourront pas assouvir ses désirs de destruction en une unique vague et c’est pourquoi il prend soin d’accroître toujours plus son influence, insufflant la haine, l’anarchie et le l’envie de meurtre partout où cela est possible. Khorne a beau ne pas être le plus subtil des Dieux du Chaos, il apprécie que le sang soit versé en son nom. Sa rage est infinie, sa fureur immuable mais il possède aussi une intelligence sauvage et place ces pions bien avant l’accomplissement de ses plans destructeurs.

Pour que le règne du Dieu du Sang s’impose à travers le monde, il faut tout d’abord l’anarchie. En effet, si l’ordre établi de l’Empereur Karl Franz, le Grand Théogoniste, et le Temple de Sigmar sont renversés, le Vieux Monde sera définitivement affaibli. De plus, il est de plus en plus évident que les anciennes races (Elfes, Nains, Slanns) ne tiendront pas indéfiniment face aux Puissances de la Ruine ; leurs effectifs étant trop faible face à ceux du Chaos, s’ils ne font pas alliance avec les humains, moins développés mais plus nombreux, la défaite est plus que certaine. Khorne apprécie l’anarchie, car qui dit anarchie, dit combat et qui dit combat, dit sang versé en son nom. Le Dieu du Sang aime voir la destruction aveugle, la violence, le pillage, la pourriture et la dévastation qui accompagnent la chute de la société civilisée, et viens nourrir sa soif irraisonnée de destruction.

Lorsque l’heure est particulièrement grave, que ses armées sont acculées et sa citadelle assiégée, Khorne se lève de son trône, et le pas de ses bottes métalliques fait trembler tout les Royaumes du Chaos. Accompagné d’une garde honorifique de Buveurs de Sang, dont chacun détient la puissance d’une armée, il se jette furieusement sur ses adversaires, fauche des dizaines de Démons d’un seul revers de son épée et enfonce leurs rangs en ne laissant derrière lui que des amas de corps piétinés et brisés. Cette volonté de s’impliquer physiquement dans le Jeu Divin est ce qui démarque Khorne des autres Dieux. De telles interventions sont rares, mais elles font systématiquement pencher la balance en faveur du Dieu du Sang.

Bien que Khorne considère tous les Dieux comme ses ennemis, il abhorre particulièrement Slaanesh, le Seigneur du Plaisir. La nature sensuelle et hédoniste de celui-ci va à l’encontre du credo de Khorne basé sur le sang et la violence, et les disciples des deux Dieux ne reculent devant rien pour s’exterminer les uns les autres à la moindre occasion.


Le Fief du Dieu du Sang

À l’intérieur de la Citadelle d’Airain

Le plus grand domaine des Royaumes du Chaos est celui de Khorne, le Dieu des Batailles. Khorne est dénué de toute subtilité. Son cœur noir ne peut ressentir que de la haine, car il est le Dieu du Sang, le Collecteur de Crânes. Son imposante silhouette n’est qu’un réceptacle de colère, et il ne désire qu’une chose : tuer. Son royaume est à son image ; c’est un lieu entièrement voué aux batailles et aux défis martiaux. Il ne sert aucune autre fonction, car pour Khorne, tout le reste est trivial.

Les terres de Khorne ne sont guère plus que des désolations ravagées et imbibées de sang. Tout le paysage baigne dans une luminosité sanglante : même le ciel irradie en permanence d’un éclat empourpré. Çà et là, des canyons déchiquetés brisent la monotonie du paysage, et des cratères étampent un sol autrement uniforme. Ce sont les traces d’affrontements titanesques lors desquels les serviteurs du Dieu du Sang s’entre-tuèrent ou affrontèrent ceux d’une autre divinité. Parfois, Khorne transporte un de ses champions mortels dans le Royaume du Chaos, et l’oblige à affronter ses Démons. Bien peu de ces duels se terminent par la victoire du mortel, mais lorsque cela survient, le champion emprunte alors le long chemin qui fera de lui un Prince Démon, qu’il le veuille ou non.

L’essence même du domaine de Khorne est liée à son humeur qui varie de la colère homérique à la fureur abyssale. Le sol tremble et des lacs de sang bouillonnent tandis que les beuglements tonitruants du Dieu se perdent dans le néant. Le ciel est déchiré par des hurlements de rage, des geysers crachent des nuages de cendres noires et brûlantes qui immolent les combattants entremêlés. Et partout les Démons bataillent, non pas pour l’honneur ou de quelconques richesses, ni même pour la victoire. Ils sont possédés par la guerre, et tentent de s’attirer les faveurs de leur Dieu belliqueux.

Les Champs et les Prairies de Khorne

Il existe cependant un lieu bien différent dans le royaume du Dieu du Sang, où tout est ordonné et soigneusement organisé, mais le spectacle n’en est pas moins horrible. Les Champs de Khorne sont plantés d’innombrables rangées de pieux sur lesquels sont attachés des cadavres sanguinolents, comme la grotesque parodie d’un champ de haricots. Des fleurs sombres, gorgées de sang, poussent sur ces cadavres ; elles sont « irriguées » grâce à un système d’aqueducs et de rigoles véhiculant du sang. D’innombrables légions de Démons sont chargées de l’entretien de ces champs, vomissant leur sang sur les fruits et soulageant leurs boyaux pour fertiliser cette flore immonde. Ils installent sans arrêt de nouveaux cadavres, avec un soin et un luxe de précautions qui paraissent totalement hors de propos dans un lieu aussi macabre. Il y règne une puanteur d’abattoir, mêlée à l’odeur curieusement sucrée qui émane des fleurs et des fruits.

Les fleurs et les fruits écœurants qui poussent dans ce champ de cadavres sont emplis d’étranges toxines et chargés d’énergie magique. Les Fruits de Sang ressemblent à des pommes à peau noire, tavelée, tendue à craquer ; ils sont difformes et renferment une mixture de sang et d’ichors noirâtres et huileux. Les fleurs sont appelées Fleurs d’Effroi. Elles sont étrangement belles et ressemblent beaucoup à des lis aux pétales rouge sang, striés de filaments noirs. Au fil de sa croissance, le cœur de la fleur prend peu à peu l’aspect d’un visage déformé: plus la fleur est grande et ancienne, plus ce visage est détaillé et horrible à voir. Les Fleurs d’Effroi dégagent un parfum piquant, enivrant, assez semblable à celui du jasmin s’il se mêlait à la senteur de cuivre oxydé du sang fraîchement versé : il s’agit d’un hallucinogène puissant qui suscite des pensées meurtrières.

Le fait de manger d’un fruit de sang provoque de terribles mutations physiques. Une fois cueilli, le fruit de sang perd ses propriétés et devient complètement inoffensif en quelques semaines. Ces fruits sont très recherchés par les Sorciers du Chaos qui les utilisent comme ingrédients dans l’élaboration de leurs sorts et rituels.


Les Cultistes

L’autel de fortune était couvert de sang séché. Steinman se demanda combien de malheureux étaient morts ici, sacrifiés lors de rituels dépravés. Alors que l’indécente question naissait dans l’esprit du Répurgateur désabusé, une boule de rage portée à blanc consuma sa poitrine. Ces pratiques devaient avoir cours depuis longtemps déjà… peut-être depuis des années. Le nombre d’exactions ignobles infligées à ce monde par les serviteurs des ténèbres, dont il avait été témoin n’y changeait rien. Chaque fois, elles faisaient naître en lui cette même fureur vertueuse qui l’avait guidé sur la voie du culte de Sigmar.
Il posa son regard sur le tas d’ossements sur le sol. La plupart étaient humains. Il donna un coup de pied dans un tas, sans conviction, conscient que quelque chose lui échappait, mais incapable de dire quoi. Soudain, il réalisa ce qui n’allait pas. Il n’y avait pas un seul crâne parmi tous ces os. Où étaient-ils ? Qu’en avaient fait les cultistes ?
Il se tourna lentement vers le dernier cultiste encore vivant. L’homme s’était montré bien plus résistant que Steinman ne l’aurait cru. Même ses méthodes les plus brutales n’avaient pu le briser.
Steinman s’approcha de lui. « Où sont les têtes des villageois, hérétique ? »
Les lèvres de l’homme se retroussèrent en un rictus méprisant. Luttant pour parler, il hurla : « Du sang pour le Dieu du Sang ! Des crânes pour le Trône de Khorne ! » avant de rendre son dernier soupir.
Les Cultistes de Khorne honorent leur Dieu lors de rituels sanglants.
Au sein de l’Empire, il existe peu de cultes établis de Khorne, car ce dernier attend de ses disciples qu’ils tuent et massacrent, sans entretenir le secret au même titre que les autres cultes. Sa présence est beaucoup plus marquée parmi les Hommes-Bêtes, et plus encore parmi les Guerriers du Chaos. Au sein des quelques cultes de Khorne qui existent, les membres ont tendance à se regrouper par multiples de huit, un chiffre sacré aux yeux du Dieu du Sang. Les cultistes de Khorne ne se rassemblent pas dans des temples secrets, mais voient chaque tuerie, chaque bataille comme leur sol impie, car c’est là qu’ils célèbrent leur Dieu en faisant couler le sang et en massacrant leurs ennemis. Certains cultistes se retrouvent sur de vieux champs de bataille ou près de monolithes du Chaos, là où l’influence de leur Dieu est la plus forte.

Bien des hommes ont été soumis à la volonté que Khorne impose à ses disciples par un subterfuge. Dans une bataille, les guerriers prient leurs Dieux de leur accorder une part de leur force, mais ce ne sont pas toujours Ulric ou Sigmar qui répondent à la prière. Les diverses sectes de Khorne, comme celle du Crâne Rouge, œuvrent ainsi dans l’ombre à former une armée en embrigadant des guerriers. De préférence des guerriers plutôt naïfs. Ils sont d’abord recrutés dans une secte martiale ou un corps d’élite - comme par exemple la Confrérie de la Hache - qu’ils croient vénérer Sigmar ou Ulric, avant d’être asservis au Dieu du Sang. Khorne parle à la partie sauvage et inhumaine qui réside en chaque être humain, ainsi un combattant emporté par la frénésie du combat pourra finir par entendre le chant de Khorne le bercer et sombrera dans la démence, s’engageant à le servir à jamais tandis qu’il se couvre du sang des victimes. Leurs compagnons horrifiés tuent généralement ces aberrations, mais certains parviennent à y échapper, arrivent jusqu’aux Désolations du Chaos et rejoignent la horde de Khorne, empruntant alors le chemin qui les mènera devant le trône du Dieu du Sang, un monument à la gloire de la mort et de la douleur, construit sur des fondations de meurtres et de conflits.

Khorne est intéressé par les hommes en quête de gloire ; les conduisant souvent à de forts sentiments de haine face à leurs ennemis, les poussant même à les tuer. D’autres s’en remettent aux Puissances de la Ruine par ambition. Ces derniers sont de tous bords : du milicien qui veut avoir la force de repousser ses ennemis pour revoir femme et enfants au vieux chevalier qui souhaite pouvoir sentir la force de sa jeunesse à nouveau couler dans ses veines. D’autres encore le font par désespoir, et si Khorne trouve cela pathétique, il accorde parfois sa bénédiction à ces âmes misérables, car il n’y a pas meilleur serviteur que celui qui vient du plus bas et dont le souhait a été exaucé. Le cœur de ces hommes brûle souvent d’une flamme farouche envers Khorne. Il y a une ligne fine entre justice et vengeance, ceux qui cherchent à se venger n’ont, la plus part du temps, pas le pouvoir de contrôler leur propre colère qui petit à petit imprègne leur corps d’une fureur ne pouvant être éteinte ou même maîtrisé. Cela les amène dans les bras de Khorne inévitablement.

Les cultistes de Khorne ont un sens aigu de la compétition et, à moins qu’ils ne pensent que leur Dieu les a réunis pour une bataille à venir, la rencontre de deux d’entre eux se finit presque inévitablement par une mort atroce pour le plus faible des protagonistes.

Acolyte de Khorne

Les Acolytes de Khorne répandent la haine et la mort. Violents, brutaux et mauvais jusqu’au bout des ongles, ils comptent parmi les meilleurs combattants de tous les cultistes. La seule chose qui les empêche de détruire tout ce qui les entoure, c’est leur engagement au sein de leur groupe.

Magus de Khorne

« Vos plans et votre sorcellerie sont sans valeur. Cela se finira très simplement. Ma hache. Votre sang. Un autre crâne pour le Trône. »
- Darjok, Saccageur du Détroit de Rankine

Les Magus de Khorne sont des félons sanguinaires dont le seul dessein est de semer violence et massacre et de s’attirer les faveurs de leur Dieu, dans l’espoir de rejoindre un jour le rang de Prince Démon. Ils font rarement dans la retenue et sont bien souvent pris d’accès de rage, tuant alors tout le monde jusqu’à ce qu’ils parviennent à reprendre le contrôle d’eux-mêmes. Ils ont bien du mal à se cacher au sein de l’Empire, si bien que la plupart migrent vers les Désolations du Chaos.


Les Guerriers de Khorne

« Les cruelles troupes de Khorne sévissent dans les montagnes de ma patrie depuis l’époque de mes vénérables ancêtres. Pour chacun de ses sbires que nous éliminons, deux autres prennent sa place. Nous devons résister à cette marée sinistre, avec calme et détermination. Mais ce bouclier de résolution suffira-t-il à retenir la hache sanglante de Khorne ? »
- Kargun Barok, Longue-Barbe Naine du Fort des Tueurs
Champion de Khorne
Khorne attend de ses disciples qu’ils tuent sur une base régulière. Il bénit ceux qui abattent leurs amis et alliés, soutenant ceux qui détruisent aveuglément où qu’ils se rendent. Les exigences de Khorne sont telles que ses disciples doivent tuer chaque jour de peur de provoquer son courroux. Les adorateurs de Khorne comprennent des guerriers du Chaos, des psychotiques et des berzerks. Beaucoup sont attirés par ses promesses de massacre. Bien des tribus de Norsca ont été converties à son culte de guerre éternelle et passent leur temps à piller des villages des côtes du Vieux Monde.

Les Maraudeurs du Dieu du Sang harcèlent sans cesser les frontières de l’Empire et du Kislev, repérant les points faibles des dispositifs défensifs ennemis et identifiant les passages favorables aux futures invasions. Ces raids affaiblissent les défenses des deux nations et les obligent à reconstruire tours de guet et bastions par-dessus les ruines fumantes tandis que Khorne, lui, dispose d’un réservoir infini de guerriers avides de bataille. De plus, le Seigneur des Crânes sait que les Hommes-Bêtes surgiront des profondeurs des bois au moment venu, découpant des routes sanglantes à travers l’Empire et distrayant ses généraux. C’est dans ces époques sombres que les armées sanguinaires de Khorne déferlent sur le monde et sèment la mort et la désolation sur leur passage.

Si Khorne n’accorde aucune importance à la vie de ses laquais, ces derniers semblent s’en préoccuper encore moins. La haine et la soif de sang qui les submergent dominent chacune de leurs pensées. Poussés toujours plus loin dans la bataille et la dévastation, les fidèles de Khorne se sacrifient volontiers au combat et la fuite n’est jamais une option pour eux. Le Dieu du Sang lui-même reste impassible : il se contente d’appeler au bain de sang et à la destruction et se moque bien des sacrifices, des conséquences ou des raisons que cela implique. Cependant, l’indifférence apparente de Khorne envers ses fidèles ne signifie pas qu’il ne cherche pas constamment de nouveaux champions. Lorsque l’un de ses guerriers tombe, un autre est appelé pour le remplacer afin que le Dieu des Crânes ne perde pas la main dans sa lutte éternelle contre les autres divinités du Sombre Panthéon. De plus, le sang neuf permet de mettre à l’épreuve les champions déjà existants. Khorne ne peut que sortir gagnant d’une confrontation entre ses anciens et ses nouveaux serviteurs : si l’ancien gagne le duel, il n’en sortira que grandi et plus puissant encore. Si le nouveau gagne, c’est que l’ancien n’était plus digne de servir Khorne et que sa mort était amplement méritée. Son crâne fera office d’offrande, et guère plus. A travers cette sélection brutale, Khorne améliore lentement mais sûrement la force et les pouvoirs de ses armées, attendant le moment propice pour les lâcher sur le monde insouciant.

Le Dieu du Sang n’a que faire de la magie et n’accorde pas de sorts à ses adorateurs. La voie du Seigneur des Crânes est celle de la guerre, pas celle de la subtilité et de la magie. Les carnages doivent être spontanés, la préméditation n’est donc pas nécessaire. On doit cependant procéder à un bon carnage à l’aide d’armes, pas par des moyens détournés. Par conséquent, ses disciples en déduisent que Khorne est violemment opposé à la sorcellerie sous toutes ses formes et se font un devoir de massacrer les sorciers dès qu’ils en ont l’occasion, mais d’autres reconnaissent leur valeur et les vendent aux Nains du Chaos des Terres Sombres en échange d’armes et d’Armures du Chaos. En fait, tant qu’il y a un bon bain de sang en cours, Khorne est ravi.

Champion de Khorne

L’apparence des Champions de Khorne est variée, car ils sont issus de maints pays et cultures. Toutefois, tous les élus de Khorne partagent certaines qualités. Ces guerriers doivent faire leurs preuves sur le champ de bataille, car le tribut qu’exige leur maître sanguinaire est composé de crânes. Ils portent d’immenses épées ou d’énormes gourdins pour écraser leurs ennemis. Ils revêtent une armure pour ajouter encore à leur apparence féroce et la décorent de trophées pris au combat. Ces Champions offrent un spectacle terrifiant et leur soif de destruction est inextinguible.

Les Champions de Khorne sont des combattants des plus imprévisibles, car pour eux, chaque jour doit présenter son opportunité d’offrir une mort à leur divinité tutélaire. Pour cette raison, il est courant de les voir s’en prendre à des alliés, particulièrement lorsque l’ennemi leur échappe…

Khorngor

Pour les Hommes-Bêtes, l’entité qui les humains appellent Khorne est le Dieu qui leur a accordé la haine qui les amène sans cesse à se battre. Il est la jalousie meurtrière qui pousse un Bestigor à défier le chef de sa tribu, et la force qui animera le bras donnant le coup de grâce. Certains Hommes-Bêtes se sont entièrement voués à cet aspect de leur nature bestiale. Ces sauvages berserkers, ces Khorngors, se couvre la fourrure du sang de leurs ennemis, leurs boucliers et leurs bannières sont décorées des crânes de ceux qu’ils ont vaincu, et leur soif de combat est telle que leur gueule hérissé de crocs dégouline en permanence d’une salive saumâtre.

Encore pire, il arrive que des Hardes entières de ces bêtes marchent au combat puis succombe à une rage aveugle alors qu’elles se taillent un chemin sanglant parmi les lignes ennemies.


Les Dons de Khorne

Khorne exige du sang. Khorne exige des crânes. Khorne exige violence, destruction et une soumission absolue à sa cause. Ses bénédictions ne sont pas des signes de bienveillance, d’amour, de dévotion ou même d’attention. Ce ne sont rien de plus que des faveurs détournées dont la seule vocation est d’assouvir la soif inextinguible du Dieu des Crânes, façonnés pour accroître l’efficacité et la férocité des tueurs sanguinaires qui agissent et massacrent en Son nom.

Les champions de Khorne les plus méritants accèdent parfois au rang de Prince Démon. Certains ne seront pas physiquement ou mentalement capables de recevoir une telle abondance de dons et se transformeront invariablement en Enfant du Chaos baveux et stupides. Ceux qui pourront supporter leur ascension, en revanche, se libèrent alors de leurs entraves mortelles et deviennent de puissants Démons, eux qui n’étaient encore que de faibles mortels. Valkia la Sanglante, celle que l’on dit "épouse de Khorne", en est un parfait exemple : son corps a presque entièrement été transformé. Son front s’est ceint de gigantesques cornes et de grandes ailes de cuir ont éclot dans son dos, tandis que ses jambes se sont changées en celles, fourchues, d’un Sanguinaire. Elle est devenue une Princesse Démon, et n’a plus rien d’une humaine. Quels que soient les dons conférés, ceux qui portent la Marque de Khorne ne recherchent que le combat et les épreuves, défiant sans cesse ceux qu’ils croisent en combat singulier, à plus forte raison quand deux dévots de Khorne en viennent à se rencontrer. Le Dieu du Sang bénit ceux qui sacrifient leurs amis, leurs alliés et leurs ennemis sans distinction, et nulle épreuve n’est plus respectée que celle de tuer un autre guerrier Khornite à l’issu d’un combat sanglant et mortel.

N’importe quelle créature du Chaos peut être dotée de la Marque de Khorne, qui est un symbole bénit pour celui qui le porte. Cependant, ce don spécial est généralement conféré aux plus puissants et aux plus féroces des fidèles du Seigneur des Crânes. De plus, Khorne peut parfois apposer lui-même sa marque sur certains guerriers. Ces combattants sont alors emplis par une infime portion de la rage du Dieu du Sang lui-même qui les propulse dans la bataille comme s’ils étaient possédés. Les guerriers arborant la Marque de Khorne sont plus musclés que leurs semblables et affichent d’autres signes de la bénédiction divine qu’ils ont reçue, comme des yeux rouges, des larmes de sang ou encore de profondes scarifications et autres brûlures rituelles sur leur torse et leurs bras. Cependant, Khorne peut bénir ses dévots les plus estimables avec des dons bien plus impressionnants. Certains verront apparaître des têtes de hache à la place de leurs mains, ou des membres additionnels pour porter une paire d’armes supplémentaires, ou encore un fouet clouté d’acier pour causer de sanglantes blessures à un ennemi. Le Dieu du Sang a horreur de l’usage de la Magie et souhaite voir toute vie s’éteindre par la seule force physique. Ainsi, certains de ses fidèles peuvent peu à peu devenir résistants à la Magie, ce qui leur permet de massacrer les jeteurs de sorts plus facilement encore, et ce pour le plus grand plaisir de Khorne.


Personnalités


Sources

  • Warhammer JdR - Le Tome de la Corruption
  • Warhammer JdR V3 - Liber Carnagia (traduction par [MJ] Le Grand Duc et Monzoobo)
  • Livre d’Armée des Hordes du Chaos, V6
  • Livre d’Armée des Guerriers du Chaos, V7
  • Livre d’Armée des Démons du Chaos, V8
  • Codex des Spaces Marines du Chaos, V3, 2eme Codex