Asoborne

De La Bibliothèque Impériale
Les tirailleurs Asobornes n'avaient pas d'égaux pour l'usage de la javeline. Leur charges sauvages et intrépides étaient reconnues. Notez le tatouage en forme de spirale en l'honneur des dieux.[1].
Les Asobornes était l'une des tribus fondatrices de l'Empire, qui correspond à la province du Stirland[2]. Ces gens de l’est avaient de longs membres déliés ; ils étaient clairs de peau, avec des cheveux blonds ou roux et avaient tous le corps couvert de tatouages. Ils avaient les cheveux longs avec la tête rasée par endroits et décorées d’étranges colifichets. Ils les raidissaient et les dressaient avec de la résine. C'étaient surtout les femmes qui portaient des armes et marchaient du pas conquérant du guerrier, car leur société était farouchement matriarcale. Un orgueil féroce brûlait dans le cœur des Asobornes. Les tatouages servaient en signe du passage d'un rite, comme les fiançailles, mais aussi pour identifier le clan de la personne car le fait d’appartenir à l’un d’eux était farouchement revendiqué. Les Asobornes se vêtaient de longues capes et de jambières à rayures ou de pagnes. La plupart étaient torse nu et avaient les bras ornés de torques et de poignets de force de bronze ou de fer. Leurs poitrines et leurs cous étaient tatoués de volutes et d’arabesques.

L'alliance avec les Unberogens n'était pas évidente à prime abord, les deux tribus ayant combattu aussi bien ensemble que l'une contre l'autre au temps du Roi Björn. Par contre, les Asobornes étaient alliés aux Taléutes et commerçaient avec les Brigondiens.

Au combat, les Asobornes étaient spécialisés dans les chars, laqués de noir et d’or, d'où ils tiraient des flèches et des javelines en tournant en cercle autour de leur victime ou en le chargeant. Plutôt que de d'avoir un cri de guerre, ils hululaient. Les guerriers asobornes portaient le plus souvent deux longues dagues.[3] En plus de leur tatouages, ils portaient des peintures de guerre. Les Aigles de la Reine étaient les gardes d’élite de la royauté asoborne, revêtus de cuirasses de fer niellées et damasquinées d’argent, coiffés de heaumes ornés d’ailes dorées et équipés de lances et d’épées. La façon habituelle des Asobornes de faire la guerre consistait à frapper vite et fort, provoquer autant de dommages que possible avant de se retirer et d’attirer l’ennemi sur les pointes des lanciers.[4]

Les fers de lances des Asobornes et les lames de leur glaives étaient en forme de feuille. Le motif des feuilles entrelacées dont les myriades de racines plongeaient dans la terre avant de ressortir pour s’emmêler représentait la croyance asoborne selon laquelle tous les êtres vivants étaient liés. Les drapeaux des Asobornes étaient sang et or.[5]

Trois Collines était le village où se trouvait le palais de la reine. L'ensemble était dissimulé en était troglodyte et son emplacement restait secret pour les étrangers: seules les volutes de fumées qui s'échappaient du sol pouvait laisser transparaitre sa présence. Dans le palais enterré, les murs s’incurvaient vers le haut et des racines d’arbres s’entrelaçaient comme des serpents au sommet du dôme, et ce plafond était percé d’un trou consolidé par un cadre de bois afin de permettre à la fumée de s’échapper. Le trône des reines asobornes était un berceau de racines aux courbes gracieuses drapées de fourrures, soigneusement façonnées par des mains humaines au fil des siècles. Le palais se trouvait sous une grande colline parfaitement arrondie et couronnée d’un bosquet d’arbres à l’écorce rouge, couverts de fleurs à l’odeur suave. Les deux autres collines qui donnaient son nom au village était peuplées par les Asobornes, dont les maisons se trouvaient dans les arbres ou nichées au creux de leurs racines enchevêtrées. Un moulin avait été installé dans le tronc d’un grand chêne et ses ailes tournaient lentement, entraînant une meule qui devait se trouver sous la colline. Un ruisseau bondissant sinuait à travers le village.

La reine Freya dirigeait les Asobornes à l'époque de Sigmar avec passion et férocité, et elle fut leur premier Comte. C'était une belle grande femme aux cheveux cuivrés et aux yeux verts. Au combat, elle avait une côte de maille en bronze, un trident magique et une longue épée à la garde dorée. Elle montait un char de bois noir, incrusté de flammes dorées et aux roues armées de lames, conduit par son aurige et amie Maedbh.[3]

Carte politique de l'Empire à sa fondation.

Sources

  1. Matt Ralphs, Life of Sigmar, Black Library, 2005
  2. Warhammer JdR v2 - Les Héritiers de Sigmar
  3. 3,0 et 3,1 Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 1 : Heldenhammer, Bibliothèque Interdite, 2008
  4. Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 3 : Le Roi-Dieu, Black Library, 2012
  5. Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 2 : Empire, Black Library, 2011