Amazone
- Les Filles des Dieux
Il existe plusieurs histoires relatant les origines des Amazones. Les premières références datent de l’époque où les Norses atteignirent pour la première fois les rives du Nouveau Monde. Menés par Losteriksson, les nordiques comprirent rapidement que les richesses immenses leur tendaient littéralement les bras et se livrèrent à un pillage en règle du continent. Tandis que Losteriksson fonda ce qui allait devenir la colonie de Skeggi, d’autres chefs prirent la route du sud le long de la Côte du Cactus, par-delà les îles de Yukka et de Quetzl et entreprirent de remonter le fleuve Amaxon. C’est-là, dans ce paysage de mangrove saturé d’humidité qu’ils distinguèrent une île se trouvant au beau milieu du fleuve, sur laquelle trônait une gigantesque statues aux contours indistincts. Bien que la brume leur masquât sa véritable forme, elle semblait humanoïde, et féminine qui plus est. Mais les envahisseurs n’eurent guère le temps de résoudre le mystère, car leur navire se retrouva bientôt pris sous un déluge de flèches et des projectiles inconnus. Les guerriers qui n’étaient pas tués sur le coup furent rapidement victimes des terrifiants effets des armes mystérieuses, si bien que leur chefs ordonnèrent de rebrousser chemin vers la mer. La légende veut que les équipages de navires virent des femmes guerrières se tenant fièrement sur les rives de l’île, mettant au défi quiconque de s’approcher. Selon leurs sagas, les nordiques livrèrent depuis lors maintes batailles contre les fières Amazones. Il existe de nombreuses description de leur apparences aussi bien que de leur société, même si comme il souvent de mise, ces descriptions sont contradictoires, voire totalement farfelues.
Les premiers récits concernant les Amazones sont à chercher dans la Saga de Rothnikson, explorateur excentrique qui fut le premier à franchir la jungle au sud d’Axlotl. Rothnikson décrit une société exclusivement matriarcale et prétend n’avoir jamais vu un seul homme au cours d’une dizaine de rencontres avec les Amazones. Il affirme qu'elles sont dirigées par une caste de guerrières mystiques connus sous le nom de Sororité, et chaque combattante est une zélatrice de leur déesse martiale. De nombreuses adeptes de la Sororité seraient des guerrières fanatiques sous l’influence permanente d’un puissant narcotique extrait d’une mystérieuse plante alcaloïde qui décuplerait leur férocité au combat, au point d’égaler les redoutables berserkers nordiques.
Rothnikson reste par contre évasif sur d’autres aspects de la société des Amazones. Il raconte qu’elles vivent dans d’humbles huttes montées sur pilotis au milieu des ruines de certains anciens temples Hommes-Lézards. Mais bien qu’il mentionne plusieurs villages, il n’en donne jamais la localisation exacte. En outre, l’explorateur évoque d’autres mystères, tels le Temple de Karra à Genaina, le Grand Sanctuaire de Rigg sur les rives du lac Lokka et les richesses incommensurables du Palais Royal de la Sororité, sans pour autant donner davantage de précisions à leur sujet.
Sommaire
Mythes des Amazones
Au centre des histoires entourant les Amazones de Lustrie se trouve une masse de mythes souvent contradictoires. Il existe au moins deux récits crédibles sur les origines des Amazones, ainsi que des dizaines d’explications plus ou moins historiques sous-entendant des liens avec les Hommes-Lézards, les Elfes et les nordiques.
L’un des récits les plus étranges sur le sujet est à chercher dans les écrits de "Drivot le Diatribiste". Ce personnage pour le moins atypique aurait été un sorcier blanc de l’Ordre Lumineux, mais il est avant tout célèbres pour ses récits détaillés des mythes de la création des Hommes-Lézards, des Elfes ainsi que d’autres races. Toutefois, nul n’est en mesure d’affirmer s’il a effectivement visité les lieux dont il parle, ni même s’il a effectivement rencontré les êtres qu’il prétend bien connaître.
Les Diatribes de Drivot
Ce n’est pas sans raison que l’on surnomme Drivot le «Diatribiste», car ces écrits sont surchargés de digressions qui ne manquent d’entraîner le lecteur sur des chemins que seul un fou peut espérer comprendre. C’est ainsi que Drivot relate l’union d’un Dieu Elfe de la Mer, de la Richesse et du Bonheur (inconnu de tous les spécialistes, y compris des Elfes eux-mêmes), et de la déesse Amazone nommée Rigg. Le fruit de cette union n’est autre que Kalith, la «Mère de toutes les Amazones».
Les enfants de Kalith jouèrent un rôle particulier dans la création du monde car outre leurs origines divines, elles devinrent les favorites et les vizirs des maîtres de la création, en d’autres termes les servantes des Dieux. Les Amazones furent les témoins de la création du monde, et de la naissance des premiers êtres conçus par les Anciens, se tenant à la droite des créateurs du monde. Elles possédaient une sagesse sans limites que n’égalait que leur beauté, et le temps n’avait pas de prises sur elles. Il n’y avait pas d’hommes parmi elles car aussi longtemps qu’elles resteraient aux côtés de leurs maîtres, elles seraient immortelles et n’avaient donc pas besoin de se reproduire. De plus, elles détenaient une partie des pouvoirs des créateurs et parcouraient le monde pour en faciliter la transformation selon la volonté des Anciens.
La plupart des lecteurs de Drivot dénoncent l’invraisemblance de ce que les plus bienveillants d’entre eux appellent des «billevesées», mais cela n’est rien comparé aux autres pseudo-révélations dont il nous fait part.
Selon lui en effet, les Anciens furent victimes du Chaos et ils entraînèrent les Amazones dans leur chute. Le chaos se répandit sur le monde et tandis que les Anciens fuyaient ou mouraient, leurs disciples livrèrent une guerre désespérée contre d’innombrables créatures démoniaques. Les Amazones, séparées de leurs maîtres, leur puissance considérablement amoindris, se réfugièrent dans les profondeurs de la jungle, où elles établirent des refuges secrets qu’elles jurèrent de défendre contre toute intrusion, et ce jusqu’à la fin des temps.
Au Cœur des Ténèbres
Les nordiques ont quant à eux une histoire bien différente pour expliquer l’origine des Amazones. Ils établissent un lien de parenté avec les Valkyries, ce que tendraient à corroborer les écrits du brillant, quoiqu’excentrique, historien Stillmensch. Selon ces légendes, les guerrières habitant dans la jungle seraient en fait des descendantes d’un groupe de femmes qui auraient prit les armes tandis que les hommes étaient partis en expédition. À leur retour, ceux-ci virent cela d'un très mauvais œil, les femmes nordiques n'ayant pas le droit de porter des armes. Devant leur refus de retourner au fourneaux comme toute vrai femme devait le faire, les Valkyries aurait été exilées de Skeggi pour disparaître dans la jungle et ne jamais en revenir. Cette histoire paraît relativement plausible, mais n’explique pas pourquoi les premières évocations des Amazones remontent aux premières expéditions nordiques, ce qui suggère que la présence de ces femmes précède l’arrivée des farouches barbares.
En quête de vérité
Cela fait des siècles que la Lustrie a été découverte, mais ceux qui y vont s’y rendent généralement dans le seul but de s’enrichir. Même si des érudits se sont lancés dans l’exploration de ce continent, aucune expédition dûment appointée par les autorités impériales n’a été organisée. Après tout, la Lustrie est un lieu dangereux, et les défis plus urgents ne manquent pas. Ainsi, rares sont les universitaires à avoir étudié de façon approfondie la nature des habitants de Lustrie, reptiles et humains confondus, de crainte d’être tournés en dérision par leurs confrères. La vérité sur les origines des Amazones n’est donc pas près d’être connue.De nombreuses histoires suggèrent que les Amazones étaient, peu après l’arrivée d’habitants du Vieux Monde en Lustrie, un peuple en voie de disparition. Depuis lors, les contacts se sont multipliés, et l’on pense qu’elles auraient reçu des renforts, ce qui expliquerait la disparition des Valkyries, qui pourraient avoir rejoint les Amazones au cœur de la jungle. Même si cela est exact, il est impossible de savoir si elles ont reçu le don de la jeunesse éternelle dont semblent jouir les Amazones. Il est malheureusement à craindre que toute découvertes supplémentaire sur la question ne se fasse qu’au prix d’une grande quantité de sang versé, tant pour les hommes de l’Empire que pour les Amazones.
Les Amazones et le Monde Extérieur
Tous ces récits s’accordent à dire que les Amazones sont un peuple extrêmement belliqueux, mais il leur arrive de s’allier avec d’autres peuplades. Elles semblent avoir une approche aussi complexe que ritualisée à l’extrême de leurs rapports avec le monde extérieur, et nul ne peut prévoir combien de temps peut durer une alliance.
Cela est particulièrement vrai dans le cas de leurs relations avec les Hommes-Lézards. Il semble que les Amazones occupent au moins un site sacré au yeux des Hommes-Lézards, où ces derniers venaient jadis rendre hommage à quelques divinités oubliées. De plus, les hautes prêtresses de la Sororité portent des artefacts dont l’origine ne fait pas de doute, sans que les insondables reptiles où les Slanns qui les dirigent ne fassent quoi que ce soit pour les récupérer. Il semblerait au contraire que les Prêtres-Mages acceptent les Amazones comme faisant partie de l’ordre naturel des choses. Cela ne signifie cependant pas que les deux camps ne se dressent jamais l’un contre l’autre. Un marchand de l’Empire raconte même avoir un jour rencontré une Prêtresse Amazone revêtue de la peau d’un Skink albinos, preuve s’il en est que les conflits entre les deux peuples de Lustrie ne sont pas rares.
Les relations avec les autres races sont infiniment moins complexes, comme par exemple, la haine mutuelle que se vouent les Amazones et les nordiques. Cette hostilité notoire remonte à l’époque où les barbares venus du froid se sont livrés à leurs premiers pillages contre les redoutables femmes guerrières. Les rapports avec les autres peuples sont tout aussi difficiles, et le fait que de ne nombreux nobles impériaux ont fréquemment financé des raids contre les Amazones afin de capturer puis d’exhiber ces «curiosités d’outre-mer» à la cour impériale ne fait rien pour apaiser la situation.
Cependant, cette logique de conflit ne préside pas à tous les contacts entre les étrangers et les Amazones. Il est en effet arrivé à de multiples reprises qu'elles guident, conseillent ou aident une armée combattant en Lustrie. Une Prêtresse portera assistance à des combattants ou des explorateurs en leur fournissant une aide magique non négligeable, généralement le temps d'une bataille. La raison pour laquelle elles favorisent telle armée au détriment de telle autre demeure un mystère complet aux yeux des spécialistes, même si certains pensent qu'elles accomplissent ainsi quelque obscure prophétie qui les pousse à aider quiconque éliminerait un de leurs ennemis, ou protégerait un site sacré.
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Servantes des Dieux
- « Des contes étranges abondent sur une tribu de guerrières féroces, des femmes vivant au plus profond du nouveau monde. Récemment, la jungle a éclaté en rivières de sang et de nombreux explorateurs et commerçants ont été abattus apparemment par des guerrières sauvages et hurlantes. Ces sauvages sont également prétendus être de redoutables chasseuses de têtes qui attaquent sans ménagement tout ce qui trouble leur paix ou s'introduisent sur leur territoire. Les quelques chanceux survivants parlent de jeunes femmes aussi belles qu'impitoyables. Beaucoup d'hommes insensés sont facilement attirés par ces diablesses et finissent avec leurs têtes sur des poteaux ou sacrifiés à leurs ignobles rituels païens. Il est conseillé à tous de tuer ces créatures maléfiques et d'éviter les îles de la rivière Amaxon. »
- - Rudolf Meyer, Mercenaire Reiklander
Les amazones sont peut-être les plus singulières de l'espèce humaine. Elles sont physiquement aussi identiques que les hommes du Vieux Monde, malgré le fait qu’elles viennent d'une région de la jungle équatoriale où les seuls autres humains sont des pygmées à la peau très foncée. Une Amazone convenablement vêtu pourrait marcher dans les rues de n'importe quelle ville du Vieux Monde sans paraître étrangère.
La chose la plus étrange à propos des Amazones, c'est que leur population est entièrement composée de femmes. Bien que cela ait conduit les Norses et d'autres habitants du Vieux Monde à les sous-estimer. Elles repoussèrent à plusieurs reprises chaque incursion sur leur territoire et gagnèrent le respect et la peur de leurs envahisseurs. Le secret de la société amazone réside dans leurs histoires.
La culture des amazones est directement dérivée de celle des Anciens, ces puissants mystiques qui régnaient autrefois sur la planète. Les Anciens semblent avoir favorisé les amazones, leur apprenant beaucoup sur la magie, la science et la philosophie. À ce jour la connaissance des Anciens est jalousement gardée et utilisée par la sororité. Les amazones sont très fières de leur société, leur culture et leur indépendance. Elles ont peu de temps à accorder pour les autres humains, ou d'autres races.
Elles vivent sur une île au centre de la grande rivière Amaxon qui pénètre au cœur de la Lustrie. L'île est fortement envahie par la végétation et les broussailles, qui rendent difficile l'exploration intérieure de l'île, à l'exception des ruines pyramidales que l'on peut voir au-dessus de la cime des arbres.
La plupart des bandes d’elfes et d’hommes du continent qui ont osé tenter de pénétrer sur l'île ont été assailli. Les amazones sortent de la jungle dense et attaquent tous les intrus à chaque fois. Ceux qui n'ont pas fui ont souffert d’un sort terrible. Les survivants sont ensuite retournés au chez eux, racontant des histoires exagérées de puissantes femmes guerrières. Il y a donc eu de nombreuses spéculations sur qui ou quoi peuvent être ces amazones.
Comment ont-elles prospéré dans cette jungle depuis si longtemps? Une histoire folklorique de Juan Cornetto suggère qu’elles ont découvert un moyen de brasser un élixir de jouvence. Les récits les plus courants suggèrent que les amazones sont des maîtres herboriste et qu'elles préparent des potions distillées de plantes tropicales à utiliser dans leurs cérémonies sacrificielles. Pour une raison quelconque, la mort parmi les amazones est rare, se produisant uniquement via des blessures mortelles ou catastrophes naturelles.
Les amazones défendent vigoureusement leur île. Elles méprisent les hommes, les voyants comme des conquérants et des escrocs. N'importe quel homme s'il est retrouvé perdu ou blessé dans la jungle finit par être sacrifiés à leurs dieux sauvages. De temps en temps cependant, ils s'aventureront dans les ruines à la recherche d'artefacts slanns plus anciens, dans les tunnels et les grottes oubliés depuis longtemps. Ce sont ces artefacts extrêmement rares qu'elles utilisent en dernier recours comme armes pour défendre leur île. Des armes d'une nature si exotique et puissante qui pourraient faire trembler le monde connu.
l'Héritage des Anciens
Les Anciens avaient semé sur le monde diverses races et plantes, réalisant leurs plans dont les vrais objectifs sont depuis longtemps oubliés. Les Slanns n'ont pas exécuté leurs tâches seuls cependant, et ils ont introduit d'autres groupes sur la planète pour les aider dans leurs projets visionnaires. En Lustrie, bastion des Anciens, les Slanns employèrent les ancêtres des amazones comme techniciennes et assistantes. Avec l'effondrement des portails warps les amazones furent livrées à elles-mêmes disposant d’un esprit fort, indépendant et développé, elles purent survivre sans leurs anciens maîtres.
Les amazones d'aujourd'hui sont encore fortement influencées par la culture Slann du passé et sa technologie remarquable. Technologie qui joue encore aujourd'hui un rôle important dans la société amazones. Il paraît qu’elles maintiennent un programme de reproduction spécifique défini par les Slanns. Elles peuvent donner la vie de manière parthénogénétique, grâce à des médicaments ou à une ancienne technique Slann. Quelle que soit la méthode, c'est un secret bien gardé par le sacerdoce. Le processus est contrôlé par la sororité, dont les prêtresses utilisent diverses drogues naturelles pour induire la grossesse et déterminer le sexe de l'enfant.
Pour les Slanns comme pour les amazones, les siècles ont entraîné une perte de connaissance inestimable et une technologie désormais oubliée, mais ce déclin a été ralenti chez les amazones. En fait, elles ont maintenu jusqu'à présent plus de connaissances que les Slanns, dont le déclin a été accéléré par les incursions des deux dernières siècles.La détention de cette connaissance ancienne peut être attribuée à la sororité amazone, un ordre monastique similaire aux sacerdoces du vieux monde, qui est responsable de la transmission du savoir. Les pouvoirs de la sororité sont beaucoup plus larges que cela, elles contrôlent la reproduction et constituent la base de toute autorité parmi les amazones.
Chaque femme doit servir dans l'armée ou une autre formation pendant sept ans, commençant officiellement à l'âge de dix-huit ans, bien que leur formation militaire ait commencé il y a des années dès leurs enfances. Certaines femmes montrant des aptitudes particulières peuvent entrer dans un service spécial. Quand une Amazone atteint l'âge de vingt-cinq ans, il est alors donné une grande fête par ses pairs, qui festoient, la pare de fleurs et la remplie avec de l'alcool et du nectar fort.
Après cette célébration, on s'attend à ce qu'elle commence son pèlerinage à l'un des lieux saints, comme le sanctuaire de Rig, ou le Temple de Kara à Genaina. C'est ici que la sororité inspecte la santé de la sœur et si elle est jugée valide, elle est engrossée artificiellement. Cette méthode d'insémination à des effets secondaires particuliers, et près d'un quart des grossesses amazone sont des jumeaux ou des triplés, bien que les naissances de quadruplés et même plus ne sont pas si rares. Les jumeaux sont considérés comme une bénédiction de Rig et plus il y a d'enfants, plus l'Amazone a été béni. La mère est la principale gardienne mais toutes les amazones aident à élever les enfants.
À trente ans, si une femme a élevé sa ou ses filles, eh bien, elle peut être autorisée à faire un autre pèlerinage et tomber enceinte une deuxième fois. Normalement une mère s'occupe de sa fille jusqu'à ce qu'elle ait cinq ans, après elle est confiée à la garde de la noble locale ou la sororité lui apprend une vocation et l’endoctrine. Après que sa fille a quitté ses soins, une Amazone peut reprendre ses fonctions de guerrière ou travaille dans la production de nourriture. Donc presque toutes les amazones entre quinze et dix-huit ans servent dans les troupes, jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, devenues mères et après quoi elles peuvent devenir des meneuses, gardes du corps ou bien entretiennent les jardins pour l’alimentation.
la Sororité Amazone
Au centre de la société amazone se trouve la sororité. Elle n'est pas seulement une religion, un ordre. Elle forme le noyau du gouvernement, de l’armée et de la culture elle-même. Les amazones lui sont aveuglément fidèles, il y a seulement de petits groupes de dissidentes qui abhorrent le pouvoir et le contrôle qu'à la Sororité sur la société.
Le rôle le plus important de la sororité est le maintien du patrimoine culturel et historique. Lorsque les portails warp se sont effondrées, la sororité était formée comme un ordre religieux qui s'occupait des anciennes technologies et transmettait les connaissances nécessaires jusqu'à la prochaine génération sous une forme de mysticisme et de rituels religieux. La sororité est essentiellement une technocratie religieuse. Cette technologie qu'elles ont conservée garantit que les amazones peuvent se reproduire grâce aux anciennes méthodes développées depuis bien longtemps par les Slanns. La Sororité réside dans un certain nombre des vieilles pyramides des anciens, des bâtiments que peu en dehors des Amazones sont autorisés à entrer. Ces temples anciens ont des voûtes et des complexes profondément creusés sous le sol, remplis d'anciennes machines Slann qu’elles surveillent attentivement. Malheureusement, elles ne comprennent pas la plupart de ces équipements. La Sororité existait bien avant l'effondrement des portails et a été créé par les Slann afin d'instruire les amazones dans la technique et les connaissances nécessaires à leur travail avec les Slanns. Aujourd'hui cette organisation a pris également des connotations politiques et religieuses.
La Sororité exerce un pouvoir religieux considérable, la seule religion reconnue en Amazonie est le culte de Rig. Elle est la divinité des amazones, une déesse de la guerre et de la férocité au combat. Les armes des anciens sont vénérées comme des reliques religieuses, des artefacts laissés par Rig en en personne. Les temples eux-mêmes sont gardés par un ordre militant, les Kalim. Les Kalim incarnent les vertus des amazones, ce sont de féroces combattantes acharnés qui ne craignent pas la mort. Elles sont responsables de la garde de tous les temples et complexes. Beaucoup de Kalim consomment une drogue créée à partir de plantes locales et sont connus sous le nom de Koka-Kalim qui sous l'influence de cette drogue sont même plus énervées et violentes que la kalim de base.
Enfin la sororité domine le paysage politique. Bien que les amazones aient une Reine et une noblesse, toutes deux sont membres de la puissante sororité. Bien que la noblesse et la royauté soient généralement héréditaires, le refus de la sororité d’accepter l'héritière dans leur ordre empêcherait celle-ci d'assumer à jamais son titre.La reine ou la sororité peuvent alors choisir d'attribuer cette position à une membre privilégié.
L'appartenance à la sororité amazone est soigneusement sélectionnée à la naissance, et une fois choisis elles sont cloîtrées et progressivement éduquées via des rituels, sur l'histoire, la philosophie, la métaphysique et les doctrines de cet ordre religieux. À l'intérieur de cet ordre, ceux de noble naissance sont choisis pour diriger, formant la noblesse au sein de la société, et la chef de cet ordre est la Reine d'Amazonie.
Religion
Liste d'Armée
Il existe une liste d'armée totalement non-officielle créée par des fans pour mettre sur pieds une armée d'Amazones à Warhammer, disponible ici (en anglais) : Warhammer Armies : Amazons
Médias externes
Sources
- White Dwarf n° 134