École Impériale d'Ingénierie

De La Bibliothèque Impériale
« Le progrès commence lorsque quelqu’un dit : il doit y avoir un meilleur moyen de faire ça. »
- Un Ingénieur Impérial anonyme
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L’École Impériale d’Ingénierie a été fondé en 2012 sous le nom d'Université d’Ingénierie d’Excellence de Stéphan Frantz par Léonardo di Miragliano, le génie quelque peu illuminé - un savant fou selon les mauvaises langues - de Tilée, et le Prince d’Altdorf, son mécène. Cette institution a attirée des individus éclairés, avides de développer la nouvelle science de l’ingénierie. Au cours des années, l’école s’est agrandie, séduisant même des Nains chassés de la Guilde des Ingénieurs Nains pour avoir essayé d’améliorer des technologies Naines éprouvées. Entre ses larges murs, on y crée et expérimente les nouvelles armes de guerre destinées à l’arsenal Impérial. La plupart de ces expérimentations se terminent par des explosions et ces essais ne sont jamais aussi dangereux que quand les membres de la guilde font preuve d’imagination, ceux-ci mettant un point d’honneur à se montrer aussi audacieux et innovants que leurs collègues Nains. Dans sa quête continuelle du savoir technologique, l’École Impériale d’Ingénierie a vu naître d’innombrables inventions au fil des ans. Bien évidement, la marche vers le progrès est parsemé d’autant de projets avortés et d’échecs explosifs que de trouvailles géniales.

Avant le règne de Magnus le Pieux, l’école était sous l’égide des Princes d’Altdorf et sa tâche était de mettre au point des machines de guerre toujours plus ingénieuses. Lorsque les force du Chaos surgirent des Désolations Nordiques en 2302, l’Empire - qui n’existait plus en tant que nation car le pouvoir était divisé entre les prétendant qui s’étaient auto-proclamés Empereurs - fut menacé d’annihilation jusqu’à ce que Magnus parvienne à unir les seigneurs des differentes provinces et à marcher vers le nord à la rencontres des hordes chaotique. Le Prince d’Altdorf répondit à son appel et la plupart des inventions destructrices de l’école d’ingénieurs accompagnèrent son armée. Le Chaos fut défait au pied des murs de Kislev et avec le couronnement de Magnus le Pieux, la nation fut unie une fois de plus sous le commandement d’un seul empereur.

À cette époque, la capitale de l’Empire était à Nuln, mais en même temps que la fondation de l’École Impériale de Magie, Magnus su reconnaître l’utilité des installations d’Altdorf. Ce n’est qu’à ce moment là qu’elles reçurent officiellement le titre d’École Impériale d’Ingénierie (ou plus précisément École Impériale d’Ingénierie et Université d’Expertise Mécanique Stéphan Frantz).

La majorité des travaux se concentrent de nos jours sur des inventions visant à combattre les ennemis de l’Empire. Au contraire des Collège de Magie divisé en huit sections distinctes, l’École Impériale d’Ingénierie regroupe à la fois les ingénieurs, biologistes, alchimistes, astronomes et d’autres génies à la santé mentale plus ou moins intact. Elle comporte des champs de tir, des fortifications pour tester les explosifs, des laboratoires modernes et des zones ouvertes dont les constructions mitoyennes ont été nivelées par les expériences qui s’y déroulent. Beaucoup de bâtiments entourant l’École Impériale d’Ingénierie ont d’ailleurs dû être récemment reconstruits, et les pompiers surveillent nerveusement les allers et venues des ingénieurs, de peur que la ville ne soit réduite en cendre.

Controverse récente[1]

Dans sa jeunesse, le professeur Rastus Mickelbach a remporté une grande renommée pour des inventions telles que le Merveilleux Masticateur de Muscles de Mickelbach et le Liquidateur Lacérant Létalement Ludique. Plus tard dans sa vie, Mickelbach se consacra à la formation, et ces conférences à l’École d’Ingénierie attirent depuis un public nombreux. Cependant, bon nombre de ses pairs pensent qu’il commence à devenir sénile en raison de ses opinions récentes.

Dans son traité Une Machine pour Toutes les Saisons, Mickelbach soutient que l’École d’Ingénierie ne devrait pas se concentrer uniquement sur les applications militaires, comme cela a toujours été le cas, mais sur les inventions ayant une utilité civile. Il proposa le développement de machines telles que le Véhicule à Faux Automotrice, l’Épouvantail à Mouvement d’Horlogerie et le Métier à Tisser à Vapeur, qui, selon lui, révolutionneront l’économie de l’Empire. Les responsables de l’École ont étouffé l’affaire, craignant que cela ne provoque des émeutes contre le Collège parmi les travailleurs rendu furieux par la possibilité de se faire remplacer par des automates.

Il y a des rumeurs selon lesquelles les autorités collégiales prévoient d’obliger le professeur à prendre sa retraite. Cependant, sa réputation et le nombre important d’étudiants idéalistes qui le suivent rendent cette tâche difficile sans causer de clivage public.

L’école grouille d’apprentis au regards de chien battus et d’estafettes couvertes de suie, circulant entre les nombreux débats intellectuels enflammés - parfois au sens propre - occupants la majeure partie de la journée des ingénieurs. Ceux-ci se lancent dans leurs projets au gré des finances qui leur sont accordées, parfois seuls, le plus souvent de concert avec des collègues, chacun apportant alors l’expertise de sa spécialité.

Même si certains un peu trop audacieux ont déjà tenté de mélanger science et magie, la très large majorité des ingénieurs sont avant tout des hommes de raison méprisant les superstitions, qui compte sur la logique et la méthode pour illuminer leur génie ! Ils n’utilisent que la science et la technologie, c’est pourquoi il n’y a aucun rapport entre un alchimiste de l’École Impériale d’Ingénierie et un sorcier Doré, ou un astronome et un sorcier Céleste, de fait, il existe même une certaine antipathie entre les deux institutions, qui se considèrent réciproquement avec une méfiance teinté de mépris.

La réputation d’excentricité de l’École Impériale d’Ingénierie ne cesse de croître, et de nouvelles inventions y voient régulièrement le jour, même si des créations aussi extraordinaires que le Tank à Vapeur restent encore à découvrir. On peut cependant être sûr que les génies illuminés qui y travaillent ne s’arrêteront que le jour où ils auront réussi, ou qu’ils se seront fait sauter en essayant.


Les Ingénieurs

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Les Ingénieurs sont connu dans le Vieux Monde pour des gens à l’esprit cartésien, tournés tout entier vers la science, le progrès, et la création de nouvelles machines et de merveilles scientifiques. Certaines mauvaises langues les disent excentriques tandis que les plus irrévérencieux les qualifient d’illuminés à moitié fous, et les citoyens ordinaires de l’Empire tentent des les éviter autant que possible. Quoi qu’il en soit, il est indiscutables qu’ils sont prêts à risquer leur vie dans des projets toujours plus audacieux et d’une façon générale excessivement dangereux, et passent leur temps à poursuivre obsessionnellement leurs recherches sans aucune considération pour leur vie (et celles de leurs voisins). Beaucoup d’entre eux sont aussi des artistes, des poètes et des musiciens pour qui inventer des choses n’est qu’une façon supplémentaire d’exprimer leur talent, et de fait, certains d’entre eux se joignent pour un temps à une troupe itinérante. Bien que la plupart de leurs inventions dépassent rarement le stade théorique, il arrive parfois qu’une machine de guerre redoutable sois mise au point. Savoir si le terme redoutable s’adresse à l’ennemi ou à l’utilisateur fait l’objet de discussion houleuse entre les soldats de l’armée auquel se joint l’ingénieur, mais lorsque cette dernière fonctionne, il faut bien reconnaître que ces effets sont généralement spectaculaire.

Bien qu’un ingénieur passe le plus clair de son temps à bricoler des inventions improbables destinées à ne jamais être achevées, il accepte le fait que sa mission principale est de trouver de nouvelles idées pour combattre les ennemis de l’Empire. Des armes anti-aériennes, des foreuses, des canons à glace, des bombes alchimiques et tout un tas d’autres inventions bizarres ne sont qu’une portion de leurs créations. Les ingénieurs sont des individus plutôt excentriques, marmonnant sans cesse des choses incompréhensibles et courant d’un engin à l’autre pour en améliorer les performances ou en retarder l’explosion. Un ingénieur peut être visité par l’inspiration à n’importe quel moment, et lorsqu’une nouvelle idée germe dans son esprit, elle l’absorbera totalement, lui faisant oublier des choses aussi triviales que manger ou dormir. Bien qu’ils ne soient pas des soldats, on les trouve parfois sur le champ de bataille, lieu idéal pour tester leurs nouvelles inventions, s’entraîner au tir de précision avec des arquebuses expérimentales, ou abattre les chefs adverses à l’aide de toutes sortes d’armes bizarres mais indéniablement efficaces.

L’équipement que les ingénieurs amènent au combat va d’engins redoutables comme les Batteries Tonnerre de Feu jusqu’à des artefacts étranges tels que la Cloche d’Épouvante de von Hugon, le Tonneau-Tonnerre ou les Pigeons Grenadiers. Ces inventions fonctionnent rarement, ou en tout cas pas de la façon prévue, mais il arrive de temps à autre qu’un ingénieur crée une machine de guerre aux effets redoutables, parfois même pour l’ennemi. Les plus jeunes sont les plus susceptibles de tester leurs machines sur le champs de bataille, les plus expérimentés ayant été témoins (ou victimes) de suffisamment d’accidents pour comprendre qu’il valait mieux que d’autres essayent leurs inventions à leur place. Il n’est donc pas rare qu’ils confient leurs prototypes à leurs élèves et qu’ils en observent les effets à bonne distance.

Josef Bazalgette

Josef était un ingénieur de talent navré par l’insalubrité des cités de l’Empire. Il passa de nombreuses années à Kislev à dessiner et concevoir les plans de nouveau égouts, ces derniers étant devenu depuis l’une des plus grande merveilles d’ingénierie du nord. Cela permis d’éradiquer les épidémie de choléra de la capitale Kislévite. Des dizaine de kilomètre de conduits labyrinthiques s’étendent sous la ville, un peu à la manière de ceux de Middenheim, à la différence que le réseau sous Kislev est fait de murs de briques et de mortier plutôt que creusé à même la roche. En dépit des avantages évidents offerts par ces égouts, l’École d’Ingénierie refusa de subventionner Bazalgette pour des travaux similaires dans l’Empire, quand il y avait tant à faire dans le développement de nouvelles armes pour lutter contre les ennemis de la nation. Josef passa le reste de sa vie à mettre son génie au service de l’art du siège : il supervisa la fortification de nombreux château de nobles impériaux ou la destruction des murs des ennemis de l’Empereur.

En outre, certains ingénieurs ne résistent pas à l’envie de superviser les plus grosses pièces d’artillerie, assommant les servants des canons et mortiers avec des discours sur les trajectoires paraboliques et la vitesse du vent, ou en effectuant des réglages de dernière minute ici et là sur les pièces et s’assurent que l’engin fonctionne de façon optimale. Les artilleurs considèrent généralement les ingénieurs comme une nuisance et les voient comme des rats de bibliothèque orgueilleux qui les gênent en leur déballant des théories, sans jamais avoir acquis la moindre expérience sur le terrain. Néanmoins, plus d’un artilleur a ravalé sa condescendance après avoir vu les effets de l’intervention d’un ingénieur sur sa pièce, et constaté la destruction de toute une compagnie sous un tir de mortier incroyablement précis, ou l’éradication d’un escadron de chevalier grâce à un boulet de canon. Qu’un tel carnage soit le résultat d’une trajectoire magistralement calculée ou simplement un heureux concours de circonstances, il faut reconnaitre que la présence des ingénieurs tend à améliorer la précision de l’artillerie impériale.


L'Arsenal Expérimental

Un Ingénieur se rue au combat sur son Effigie Équestre de Locomotion Dynamique de Meikle
Pour ceux qui aiment jouer avec les fusées, voici une règle simple à suivre : toujours partir du principe qu’elles vont exploser.
- Petite note ficelé à une bombe expérimentale

Les objets suivants (avec leurs noms officiels recommandé par l’École Impériale d’Ingénierie) sont les créations les plus "fiables" des ingénieurs et peuvent être mit entre les mains de quelques individus "chanceux" :

  • Long Fusil du Hochland (Mousquetons à Portée Extrême pour Tir Embusqué et Fatal de Léon Todmeister) : Cette arme fut inventé par Léon Todmeister après avoir constaté l’imprécision notoire des arquebuses utilisées par les chasseurs du Hochland. Ce long mousquet à l’aspect étrange est parfois porté par les ingénieurs qui souhaitent prouver qu’ils ne sont pas des universitaires casaniers, et qu’ils soutiennent totalement le but premier de la plupart de leurs créations. La portée de cette arme est supérieur à celle des arquebuses conventionnelles, principalement grâce au canon rayé qui remplace l’âme lisse de ces dernières, ainsi qu’au système de lentilles qui permet même à un ingénieur myope de prendre pour cible des individus considérablement éloignés. Todmeister prétendait pouvoir percer une Pistole à une portée de plus de 400 mètres, mais le fait que son apprenti ait été aperçu à plusieurs reprise avec une bourse remplie de pièces prétrouées a par la suite quelque peu terni sa réputation. En dépit des diffamations des esprits chagrins mettant en doute l’habilité de Todmeister dans le maniement de sa création, le Long Fusil du Hochland est indiscutablement une arme redoutable, car rares sont les cibles de cette arme à avoir survécu pour raconter leur mésaventure, et aucun ennemi n’est à l’abri des tireurs d’élite impériaux sur le champ de bataille.
  • Arquebuse à Répétition (Cavalcade de Mort Tourbillonnante de von Meinkopt) : Innovation récente, l’arquebuse à répétition est une arme redoutable à grande cadence de tir que l’on trouve souvent entre les mains des tireurs d’élite qui commandent les unités d’arquebusiers.
  • Pistolet à Répétition (Microprojecteur de Plomb Pernicieux à Haute Vélocité de von Meinkopt) : Il s’agit d’une arme de poing très efficace, doté d’une grande puissance de feu en dépit de sa taille. Les Pistolets à Répétition sont très populaire chez les Escorteurs qui dirigent les équipes de Pistoliers.
  • Tromblon à Grenade (Lanceur Incendiaire de Malchance Explosive de Pfielmann) : Développée en mariant le tromblon avec les technologie des pistons et des explosifs, cette arme a été conçue pour mettre hors de combat des chevaliers en armure.
  • Cheval Mécanique (Effigie Équestre de Locomotion Dynamique de Meikle) : Afin de créer sa "voiture sans cheval", Frau Meikle, la première femme à être admise à l’École Impériale d’Ingénierie, a construit cette merveille avec son fidèle mais épuisé assistant. Ses mécanismes à ressorts doivent être régulièrement remontés afin d’éviter que l’engin ne s’immobilise, ce qui est un processus risqué et laborieux, et plus d’un ingénieur a été blessé après avoir reçu une ruade de sa monture métallique, suite au relâchement impromptu d’un ressort. Les pattes de la machine sont couplées à un accumulateur, lui-même relié à une paire de sphères de cuivre placées dans la tête du "cheval". Lorsque l’engin charge au combat, l’ingénieur peut libérer l’énergie de l’accumulateur à travers les sphère sous la forme d’un arc électrique capable de griller n’importe quel ennemi.
  • Pigeons Grenadiers (Pigeons Bombes de Hertzel-Wenkler) : Cette idée naquit dans la tête des ingénieurs Karl Hertzel et Stefan Wenkler lorsqu’ils assistèrent au rassemblement annuel de l’Amicale des Pigeons à l’occasion de la Course de Cent Lieues des Mille Tavernes. Ils se demandèrent alors s’il était possible d’entrainer un oiseau à lâcher des projectile explosif sur l’ennemi avant de revenir vers son maître. Les premiers essais effectué avec des hirondelles se révélèrent infructueux : les volatiles étaient incapables de voler avec leur charge. quant aux pigeons, ils s’écrasaient au bout de quelques battements d’ailes avant d’exploser au beau milieu des rues d’Altdorf. Le poids des bombes fut alors réduit, mais de nouveau problèmes apparurent : les pigeons explosaient en vol (ce qui était tout de même un progrès) ou, obéissant à leurs instincts de pigeon voyageur, retournaient avec la bombe auprès de leur maître. De multiples toitures volatilisés plus tard, une couvée de pigeons fut entraînée à s’envoler loin, très loin de leur maître. Ils étaient équipés d’une bombe à la mèche fixée sur une goupille : lorsqu’elle s’était consumé jusqu’à un certain point, le projectile se décrochait de lui-même. La poudre était contenue dans une sphère hérissé de crochet pour s’agripper à l’objet sur lequel elle tombait. Les Pigeons Grenadiers gagnèrent une réputation d’armes redoutables, jusqu’à ce qu’ils soient employé contre un contingent d’Elfes qui les criblèrent de flèches. Hertzel et Wenkler sont depuis passés à d’autres projets tout aussi ambitieux et le dressage des pigeons est passé entre les mains d’autres personnes.
    Des fusées mortelles… mais très imprécises


Les Batteries Tonnerre de Feu

Après avoir assisté aux spectaculaires feux d’artifice de l’émissaire de Cathay en Altdorf, le Maître Ingénieur Herman Faulkstein eut l’idée d’une application militaire de ce divertissement oriental. Ses premiers travaux provoquèrent la destruction de plusieurs laboratoires de l’école d’ingénierie tandis qu’il tentait en vain de maîtriser la technologie des fusées. Pourtant le savant, en permanence couvert de suie, ne se laissa jamais abattre, persuadé de l’intense intérêt militaire de ses recherches.

Les fusées originelles de Faulkstein étaient imprécises et même si elles finissaient toujours par retomber au sol, la cible était rarement atteinte. Des ajouts ultérieurs tels que des ailerons, de longues tiges de bois et des plateformes de lancement améliorèrent la précision et la fiabilité des projectiles, sans que les résultats ne soient vraiment impressionnants. Pourtant, lorsque les fusées atteignaient leur cible, les effets étaient dévastateurs, des régiments entiers étant mis en pièces par un déluge d’explosifs. Après que le Comte du Middenland, fort courroucé, faillit être mis en charpie par un tir malheureux (alors qu’il se trouvait fort loin de sa cible), les fusées furent baptisées Tonnerre de Feu, en hommage au chapelet d’injures dont il accabla ses ingénieurs.


L’Extraordinaire Sub-Hydrocyclette à Durabilité Prouvée de von Brunel

Après avoir dérivé pendant quelques jours accroché à un tonneau suite à un incident regrettable impliquant un pigeon-grenadier à l’amorce mal réglée et un capitaine de vaisseau atrabilaire, l’Ingénieur von Brunel réfléchit à une méthode de transport maritime plus adaptée. Grâce à d’incessantes doléances, il finit par convaincre le prince d’Altdorf qu’il avait trouvé un moyen de développer une machine capable d’emmener un homme équiper d’une vrille sous l’eau, afin de forer des trou dans la coque des navires ennemis. Travaillant main dans la main avec les meilleurs tonneliers de la capitale, il fabriqua un engin pouvant traverser près d’une centaine de mètres sous les flots avant que son pilote, au bord de l’apoplexie, ne soit obligé de faire surface. Un système de tubes et de périscopes fut mis au point, mais toute tentative d’améliorer cette création fut définitivement abandonnée lorsque von Brunel prit lui-même les commandes de son engin et coula comme une pierre au fond du Reik, le bois du tonneau ayant finit par se gondoler après ces immersions prolongées.


L’Époustouflant Capaciteur de Vol Autoporté de Rauvork

Voler est l’un des plus vieux rêves de l’homme, d’où la création de cette machine absolument incroyable. Après avoir longuement étudié le vol et l’anatomie des oiseaux, Rauvork construisit prototype après prototype avec une remarquable constance dans la déconfiture. Heureusement, il était suffisamment lucide pour douter de ses propres invention et n’effectua ses premiers vols que depuis une altitude limitée. Des améliorations apportées suite à la description des Gyrocoptères Nains lui permirent d’aboutir à la fabrication d’un engin capable de voler sur une centaine de mètres, mais son application trouva rapidement ses limites dans les mollets de son utilisateur, forcé de pédaler frénétiquement pour se maintenir en l’air. Des plans pour un vol en tandem de la machine furent proposés, mais jamais réalisés, principalement à cause de la difficulté de trouver deux volontaires pour se jeter du toit d’une maison harnachés à une telle inventions.


La Fantastique Foreuse Facilitatrice de Mouvement Souterrain de Ferrara

Obsédé par les légendes sur les prétendus Skavens vivant sous la terre, Avel Ferrara décida de découvrir par lui-même la véracité de ces dires. Aidé de ses enfants, il mit au point une foreuse géante et se mit à explorer les entrailles de la terre sous les rues de sa ville natale. Il ne trouva jamais aucune preuve de l’existence des hommes rats, mais les applications militaires de son invention devinrent évidente lorsque des quartiers entiers de la cité s’effondrèrent. Trois de ces engins furent fabriqués pour participer au siège de châteaux dans les Principautés Frontalières. Ils se révélèrent efficaces pour saper leurs fondations et en moins d’une semaine, trois forteresse furent conquises. Malheureusement, toutes les machines furent perdues dans l’affaire et n’ont pas été reconstruite, car depuis, Ferrara s’est lancé dans de nouveaux projets, toujours dans le but de prouver au monde entier que ces hommes rats existent bel et bien.


Les Tanks à Vapeur

Une machine de mort très efficace et résistante
Les célébrissime Tanks à Vapeur sont de monstrueuses créations crachant une âcre fumée et roulant inexorablement vers l’ennemi en lui projetant des boulets de canon et des jets de vapeurs bouillante. Mus par une chaudière a vapeur et des pistons, la progression de ces énormes char est terrifiante : les projectiles rebondissent sans mal sur leur blindage et les combattants sont impitoyablement broyés sous leurs roues.

Ils furent créé par le célèbre Léonardo di Miragliano après que celui-ci soit tombé en admiration devant un Cuirassé de la Marine Naine. Décidé à reproduire cet engin, il se mit à noircir fébrilement des pages entières de croquis et d’annotation obscures en s’inspirant de cet engin extraordinaire, mais son premier prototype fut un échec cuisant, coulant presque aussitôt dans un maelström de flammes, de geysers d’eau condensées et de jets de vapeur. Léonardo s’en tira de justesse, trempé et ébouillanté, mais pas découragé pour autant. Reprenant ces formules et ses calculs, il se remit à travailler sur de nouveaux plans pour créer un autre engin à vapeur, mais il fut cependant assez raisonnable pour transférer son ambition sur le plancher des vaches. C’est ainsi que naquis le Tank à Vapeur, inspiré de l’apparence des Cuirassés Nains qu’il avait vu, modifié pour obtenir les machines actuelles.

Douze tanks furent construits à l’origine, mais seul huit sont encore en état de marche, bien qu’ils souffrent de problèmes mineurs et de dysfonctionnements réguliers, mais ils sont soigneusement entretenu par l’École d’Ingénierie. En temps de guerre, cette dernière autorise parfois leur emploi lorsque la menace est sérieuse. En effet, depuis la mort de Léonardo, aucun ingénieur n’a jamais réussi à construire un Tank à Vapeur de toutes pièces, ceux encore en état de marche le sont depuis plus de cinq siècles, ce qui en fait des pièces inestimables aux yeux des membres de l’École d’Ingénierie. Les huit Tanks à Vapeur ont tous été plus ou moins endommagés à un moment ou à un autre, mais le châssis de la machine est très résistant et cette dernière à toujours pu être remise en état. Les Tanks à Vapeur ont été réparés de nombreuses fois au cours du temps, les ingénieurs profitant de l’occasion pour modifier et tenter d’améliorer le modèle original. Malheureusement, depuis la disparition de Léonardo, nombreux sont les secrets de construction qui ont été perdu, et les Tanks à Vapeur restant perdent progressivement en fiabilité et en efficacité. Ainsi, le jour où ces huit machines pesantes pourront toutes fonctionner en même temps n’est pas près d’arriver.

Au combat, l’ingénieur commandant le tank redirige la vapeur sur tel ou tel système selon les besoins. Il peut s’agir des pistons qui mettent la machine en mouvement ou de ses armes. C’est un art que d’estimer quelle pression la chaudière peut supporter, mais plus elle est grande, plus l’ingénieur à d’option à sa disposition. Par contre, au-delà d’un certain seuil, elle risque d’exploser avec des conséquences catastrophiques pour le tank (mais surtout pour le commandant). Dans les premiers modèles, celui-ci devait estimer la pression à l’aide des sifflements de vapeur et à l’opacité du nuage dans lequel baignait l’intérieur de l’engin, mais l’amélioration récente d’un système de soupapes, de valves et de manomètres servant à mesurer la pression a considérablement augmenté l’efficacité des Tanks à Vapeur. Il arrive néanmoins encore qu’un Tank explose à cause d’une pression excessive dans sa tuyauterie et se volatilise en un nuage surchauffé projetant des écharde métalliques mortelles dans toutes les directions.

La plupart des Tanks à Vapeur sont armées d’un canon à vapeur de plus petit calibre que ceux de l’École Impériale d'Artillerie, mais cela est compensé par une plus grande mobilité. La machine est aussi équipée d’un lance-vapeur de tourelle qui lui permet d’arroser les ennemis proche du tank avec de la vapeur surchauffée. Les Maîtres de l’École Impériale d’Ingénierie inventent en permanence de nouvelles armes pour en doter ces monstres d’acier. Fort heureusement, la plupart de ces trouvailles ne seront jamais expérimentées…

Les jeunes ingénieurs ne se précipitent pas pour manœuvrer les Tanks à Vapeur, car leur chaudière est réputé pour ébouillanter vivants l’équipage, voire exploser sans crier gare. L’habitacle est par ailleurs extrêmement inconfortable et à chaque fois que tir son canon principal, la détonation assourdissante fait atrocement vibrer la machine et retourne l’estomac de ses occupants. Ainsi les commandants des tanks préfèrent dépasser par l’écoutille supérieure, afin de se soustraire partiellement à cet insupportable confinement. Cette position élevé offre également à l’ingénieur un point de vue avantageux sur le champ de bataille, et nombre d’entre eux en profitent pour s’exercer au tir avec leur arme de poing favorite.


Sources

  • Livre d’Armée de l’Empire, V8
  • Livre d’Armée de l’Empire, V7
  • White Dwarf n° 125 (septembre 2004)
  1. Warhammer JdR - Career Compendium (traduction par Christer)