Von Drak

De La Bibliothèque Impériale

La famille von Drak était une dynastie puissante mais mal famée qui régna pendant des siècles sur la Sylvanie. A la fin du l'Empereur Boris Hohenbach (1115), le voïvode Malbork von Drak essayait d'assoir son indépendance vis-à-vis du Stirland.[1] La ligné s'éteignit en 1797. Le dernier Comte, Otto von Drak, vit sa vitalité le fuir en quelques semaines. Alors qu'il était aux portes de la mort, avec à son chevet son frère Léopold et sa fille Isabella, il préféra marier sa fille aux premier étranger venu plutôt que de laisser son titre à son frère détesté. Ainsi, sa fille épousa Vlad von Carstein et devint Isabella von Carstein. La lignée vampire des von Carstein remplaça ainsi les von Drak comme suzerains légitimes de Sylvanie.[2]

Otto von Drak avait une nature foncièrement contrariante et opiniâtre. Mourir de maladie en perdant le contrôle de son corps était une agonie humiliante: il aurait préféré une fin glorieuse au champ d’honneur, en pleine frénésie sanguinaire. Sa mauvaise foi et ses mensonges lui était reprochés, mais le mauvais caractère et la fourberie semblaient être des caractères héréditaires dans cette famille.[3] Otto était un dangereux psychopathe qui prenait plaisir à planter les têtes de ses paysans sur des pieux pour un oui ou un non. En une occasion, il arriva à un banquet monté sur un ours. Il possédait un millier de chapeaux et était convaincu d’ être la réincarnation de Sigmar quand il était ivre.

On racontait que la maison von Drak formaient une longue lignée de sorciers maléfiques et de Nécromanciens qui avaient édifié leurs castels sur les points de concentration mystique des lignes de force tellurique qui sillonnent la Sylvanie, utilisant cette énergie pour alimenter leurs rites sacrificiels.[4] Ils avaient toujours été génétiquement faibles, fainéants et décadents, peu enclins à l’accomplissement de leur devoir féodal. On dit que c’est la seule famille de la noblesse impériale à ne pas avoir envoyé au moins un de ses fils en croisade contre l’Arabie.[5] En bref, ils avaient pour réputation d'être des fous et des barbares démoniaques.[3]

Sources[modifier]

  1. C.L. Werner, La Peste Noire 1 : Hiver Mort, Black Library, 2013
  2. Warhammer v8 - Livre d'Armée des Comtes Vampires
  3. 3,0 et 3,1 Steven Saville, Les chroniques des von Carstein Tome I - Héritage, La bibliothèque interdite, 2010
  4. Warhammer JdR v2 - Les Maîtres de la Nuit page 29
  5. Liber Necris page 87