Valnir le Moissonneur
Nurgle le baptisa le Moissonneur, celui qui récolte les âmes au nom du Seigneur de la Pestilence . Il fit don à Valnir d’une Arme-Démon d’une puissance terrible, un fléau capable de prendre les âmes aussi facilement que les vies. Nombreux furent les innocents fauché par Valnir. Lorsque vint la Grande Guerre Contre le Chaos, Valnir répondit à l’appel des armes comme tant d’autres Champions du Chaos. Il combattit pour son Dieu au siège de Praag et dans la bataille titanesque des Portes de Kislev. Au cœur de la cataclysmique mêlée finale, il chargea Alexis, le Tzar de Kislev, mais il fut mis en pièces et, mortellement blessé, ne parvenant qu’à se traîner à l’écart du champ de bataille.
Ses serviteurs ramenèrent son corps au pays, conformément à sa dernière volonté, et érigèrent un grand trône de pierre du haut duquel Valnir pouvait contempler ses terres ancestrales. Il resta ainsi pendant plus de deux cent ans, mais sa tâche n’était pas terminée. Au court des ans, les vents noirs venu des Royaumes du Chaos se firent plus violent et, un jour, la silhouette pourrie et squelettique de Valnir se releva. Le Moissonneur était à nouveau debout, son âme de retour dans sa carcasse, ni morte, ni vivante, une créature démoniaque animée par le pouvoir de Grand-Père Nurgle. Les hommes de sa tribu tombèrent à genou quand ils le virent, et le vénérèrent comme un demi-dieu. Pour eux, il était la preuve "vivante" que le Grand Corbeau Charogne était avec eux.
Valnir fut réanimé par Nurgle dans un but précis. La tâche du Moissonneur n’était pas encore terminée, et Nurgle n’était pas satisfait. Il se rappela de son champion qui lui avait envoyé tant d’âmes et décida qu’il continuerait à le faire. Là où Valnir passe, peste et infection suivent. Les puits et les fontaines se tarissent et l’eau des rivières et des ruisseaux s’emplit d’immondice et de pourriture. Les animaux deviennent enragés et les hommes tombent malades et meurent. Bien des fois, Valnir a gagné une bataille avant même qu’elle n’ai commencé, ses Maraudeurs fanatiques massacrant une armée d’hommes malades et affaiblis par le Souffle de Nurgle.
Seuls Valnir et son Dieu savent combien d’âmes il devra moissonner avant de pouvoir se reposer à nouveau. Avec le temps, Valnir en est venu à haïr tous les êtres vivants, car ils s’entêtent à vouloir garder leurs âmes et à ne pas vouloir les offrir à Père Nurgle. Il ne reste presque rien de sa chair pourrie. Son Armures du Chaos est une ruine délabrée. Des vers se tortillent dans ses orbites et ses entrailles coulent par les trous de sa cuirasse. Cependant, sa forme squelettique a conservé une force terrible. Sa poigne est dure comme de l’acier et aucun guerrier blessé par son fléau ne s’en remet. Plus il tue, plus sa vitalité grandit. Son corps a été détruit au combat bien des fois, mais il se relève toujours afin de tuer encore et de laisser pourrir des carcasses vides, leurs âmes hurlantes aspirées par le Royaume du Chaos.
Les terres de l’Empire et de Kislev paieront au centuple la mort de Valnir le Moissonneur…
- Valnir possède l’Objet Magique suivant :
- Le Faucheur d’Âmes: C’est un énorme fléau rouillé investi du pouvoir de Nurgle. Ces coups ne se contentent pas de tuer, ils aspirent aussi les âmes. Une grande partie de cette énergie volé est transmise au Père des Pestes, mais elle nourrit aussi Valnir, le rendant plus fort et plus rapide dans sa moisson d’âmes.
Source[modifier]
- Livre d’Armée des Champions du Chaos
