Ungrol Quatres-Cornes

De La Bibliothèque Impériale
Le Cœur Noir, le Voleur de Cornes, le Paria

Ungrol Quatre-Cornes est un être consumé par la haine et la rancœur. Il n’est pas de créature plus aigrie dans tout le Vieux Monde, car il a été chassé par les hommes aussi bien que par les bêtes. Ses péchés sont tels qu’il est devenu en quelque sorte une légende vivante et mène aujourd’hui l’existence d’un roi mendiant à la tête d’une horde de parias, de mutants et d’hérétiques qui n’ont nulle part où aller.

Ungrol naquit avec deux têtes, chacune d’elle dotée d’une laideur singulière. Ce bébé fut accueilli avec horreur par ses parents, qui l’abandonnèrent dans les bois. Miraculeusement, le nourrisson parvint a survivre en mangeant des racines et des larves, jusqu’à ce qu’il soit en âge de chasser et de tuer. Il rencontra finalement la tribu des Fléaux des Hommes et se joignit à ses Ungors. Même s’il n’avait que des embryons de cornes, le fait qu’il possédât deux têtes lui permit d’être toléré au sein des Hommes-Bêtes. Malgré cela, il n’était jamais en paix. Les autres Ungors étaient jaloux de ses mutations, tandis que les Gors le raillaient et le battaient à la première occasion à cause de ses cornes ridicules. Chaque jour était un nouveau calvaire pour la misérable créature que les Hommes-Bêtes nommaient moqueusement Quatre-Cornes.

Par une nuit de pleine lune, alors qu’il venait une nouvelle fois d’être battu et que son corps était couvert d’ecchymoses et de plaies, Ungrol ne put en supporter plus. Sa tribu s’était endormie d’un sommeil alcoolique suite à une fête à laquelle il n’avait pas eu le droit de participer. Il se saisit d’un rocher, s’approcha de la masse inerte du chef de la harde et lui défonça le crâne. Le Chaman fut le suivant sur la liste : il l’étrangla de ses propres mains. Ungrol arracha ensuite les cornes des anciens maîtres de la tribu avec son couteau de chasseur puis attacha la paire du chef a une de ses têtes, et celle du Chaman a l’autre. Il se releva alors dans le clair de lune, admira l’ombre que sa silhouette projetait au sol et se mit à danser en chantant doucement : « Quatre-Cornes ! Quatre-Cornes ! »

Tuer un chef en dehors d’un défi est un acte d’une extrême gravité, mais assassiner un Chaman est un péché pire encore. Lorsque la tribu s’éveilla et s’aperçut des méfaits d’Ungrol, elle le traqua pendant un jour et une nuit entiers, mais Ungrol était malin et parvint à lui échapper en la perdant dans un labyrinthe de cavernes. C’est toujours là qu’il vit aujourd’hui, dévoré par la jalousie et la rancune.

L’histoire d’Ungrol n’a pas tardé à se répandre, et sa haine pour tout ce qui vit lui a donné la force de mener une troupe. De nombreux Ungors l’ont rejoint, et il commande désormais à des mutants, des parias et des monstres qui harcèlent les villages humains. Leurs prisonniers sont ramenés dans les profondeurs des cavernes du Labyrinthe du Paria pour y être enfermés comme du bétail.


Ungrol possède les Objets Magiques suivants :
  • Les Couronnes Volées : Les "Cornes" d’Ungrol contiennent encore une parcelle de la puissance de leurs précédents propriétaires, à tel point que ses deux têtes se disputent souvent sur la marche à suivre, ou marmonnent des bribes de formules magiques.

Source[modifier]

  • Livre d'armée des Bêtes du Chaos, V7