Udo Jochrund
Udo Jochrund est un grand Sorcier de Bataille de l'Ordre des Sages, c’est-à-dire du Collège Lumineux. C'est un homme grand et mince qui rase son crâne, mais porte une barbe noire généreuses qui détonne avec la pâleur de sa peau cireuse. Ses yeux, surmontés d’épais sourcils broussailleux, sont jaune doré. Il porte de longues robes de velours brun, brodées de nombreuses runes et motifs merveilleux en fil d’argent. Par-dessus, il est vêtu de la cape blanche associée à sa fonction et son ordre. Ses mains sont gantées de cuir noir et lustré, avec des anneaux rutilants, et il porte un étrange bâton gravé, de la taille d’un homme et ouvragé minutieusement pour ressembler à un serpent enroulé autour d’une branche. Il monte un hongre noir et a un apprenti du nom de Sigert. Il a une vieille maison à Altdorf.
Udo Jochrund est connu pour ses bonnes manière. Jamais un cri, jamais une marque d’irritation. Sa voix douce et frêle peut pourtant être entendue à plusieurs centaines de toises. Il est raide et gauche, et converse davantage avec les coudes qu’avec les mains, comme s’il a peur que des gestes plus démonstratifs ne lui fassent dessiner quelque formule magique accidentelle de ses mains. Plus encore que sa voix, l’odeur qui émane de lui est douce et persistante. Comme du sucre en poudre caramélisé, mais pas rance.
La mission de Jochrund est une mission de connaissances, comme on peut l’attendre d'un ordre dont le domaine est le savoir. Au cours de des neuf dernières années, il a mené sept missions dans le Nord, à la demande des Comtes Électeurs. Il a fait le tour des stanitsy, les communautés éparpillées du Kislev, pour apprendre de nouvelles compétences, de nouveaux secrets et de nouveaux arts qui ont accompagné les rituels des chamans Ungols depuis la nuit des temps. Mais en réalité, Jochrund était un traitre dont le but était d'utiliser un rituel de magie climatique pour rendre l'hiver assez clément pour que les forces d'Archaon puisse traverser le Haut Col alors que les forces Kisleviste et impériales ne sont pas prêtes. Son rituel est interrompu par la Reiksguard et il est tué peu après. L'attaque des Kurgans n'a finalement lieu qu'au printemps, d'où son nom: la Poussée du Printemps.
Source[modifier]
- Dan Abnett, Les Épées de l'Empire, dans Les Épées de l'Empire, 2006