Siggurdfort
Siggurdfort est une petite forteresse de l’Averland située sur un col à proximité du Col du Feu Noir et conçue avec l’aide d’un Ingénieur Nain de Zhufbar. C’est un édifice taillé à même la roche du col avec, pour fondations, le pied des Montagnes du Bord du Monde elles-mêmes. Bien que de construction récente, le fort porte le nom de Siggurd, le premier Comte Électeur de l'Averland, à l'époque de Sigmar.
Les murailles se dressent à quelque sept toises et demi de haut, avec deux tours de guet, chaque angle et son échauguette étant en outre protégés par des fortifications massives. Un fossé défensif de près de trente toises de long et neuf de large l’entoure sur trois côtés, le dernier étant protégé par des retranchements et des revêtements creusés à même la roche. Un pont-levis complexe en bois constitue la seule entrée, protégée en permanence par une dizaine de gardes en livrée jaune et noir. Le plastron du capitaine représente un griffon armé d’une épée.
Une tour du mur nord est affublée d’une épaisse cheminée dont le conduit cerclé de fer crache une fumée grisâtre montant dans les nuages et obscurcissant le flanc de la montagne. Au pied de la tour, deux pistons massifs ont une fonction plutôt mystérieuse. Le mur partant de l’édifice se prolonge dans la cour avec un portique en bois et une plate-forme d’acier supportant un gyrocoptère.
Dans l’enceinte du château, la cour est colonisée par de modestes masures et autres structures en bois, aux toitures tendues de peaux de bêtes ou bien faites d’ardoise. Le sol n’est guère plus qu’une méchante terre battue, grêlée de nids-de-poule et boueuse.
Au fond du château se trouve la salle commune, construite avec les mêmes énormes blocs de pierre que les fondations. Les ardoises peintes en rouge de la toiture, toutes ébréchées et usées, sont rendues glissantes par la mousse qui les recouvre. Une grande porte à double battant, ouverte, laisse filtrer la chiche lumière d’un feu de cheminée, ainsi que des éclats de voix, de rires et des chants. La salle était bien plus longue qu’il n’y paraissait au premier abord, s’enfonçant dans le mur pour se prolonger dans les entrailles de la montagne. Quatre immenses cheminées ardent d’une bonne flambée le long des parois, de part et d’autre.
Source[modifier]
- Gav Thorpe, Le Flambeau des Rancunes, Bibliothèque Interdite, 2009