Saurien
Le langage parlé par les Hommes-Lézards est appelé le Saurien. Sous sa forme la plus pure, cette langue incroyablement riche et compliquée s’avère pratiquement impossible à comprendre ou même à prononcer par les autres races. Chaque membre de l’espèce, du Prêtre-Mage au Kroxigor, naît avec la faculté de comprendre les mots et les concepts qui leur sont associés afin d’accomplir sa tâche. Ces mots furent un don des Anciens et fut d’abord enseignée aux Prêtres-Mages Slanns. Il est peu probable que les Anciens n’aient jamais eu besoin de communication orale, faisant usage de moyens télépathiques pour palabrer avec les Prêtres-Mages. Néanmoins, les Slanns devaient pouvoir transmettre leurs ordres pour accomplir le Grand Dessein, et ainsi se justifia l’usage du Saurien.
Quoique ce langage puisse s’avérer complexe, il n’en est pas moins adapté à tous les types d’Hommes-Lézards sans distinction, chacun n’employant que les termes et concepts utiles à son rôle au sein de cette société.
Bien qu’ils aient à n’en pas douter la plus parfaite maîtrise du Saurien, les Prêtres-Mages Slanns n’en usent qu’avec parcimonie (préférant habituellement ne communiquer que par la seule force de leur pensée) et lorsqu’ils le font, c’est souvent pour donner un ordre à un serviteur Skink, qui doit alors le noter minutieusement en utilisant les glyphes qui forme le langage écrit des Hommes-Lézards. Même alors, leurs proclamations à voix haute se réduisent souvent à un strict minimum de paroles parfois très énigmatiques, car ils emploient certains mots depuis longtemps oubliés, propres à leur ordre ou pétris d’une terminologie métaphysique impénétrable. Il revient ensuite aux Scribes Skinks de tenter d’en déchiffrer toute la profonde sagesse, c’est pourquoi on trouve souvent autour des Temples-Pyramides une assemblée de Skinks occupés à débattre pendant des jours et des semaines sur différentes interprétations de ce que souhaite leur maître. Des dizaines de Scribes Skinks à la fois se pressent autour des Slanns les plus âgés, tous attendant patiemment qu’une syllabe sorte de la bouche de leur auguste maître, même si cela ne doit arriver qu’une fois par siècle.
Étant les plus socialement actifs de leurs congénères, les Skinks se parlent rapidement et de façon saccadé en longues phrases éloquentes et laborieusement construites. Leur élocution est émaillée de clics et de coassements vibrants, auxquels viennent parfois s’ajouter de subtils changements de la teinte de leur crête au milieu d’une perpétuelle gesticulation. Même s’il paraît chaotique et indéchiffrable aux oreilles du béotien, le Saurien employé par un Skink est précis et finement articulé, la moindre altération dans les inférences ou le ton suffisant à en bouleverser le sens. Ils sont capables de discourir sur des sujets éclectiques car ce sont les artisans et les administrateurs des Hommes-Lézards. De plus, les Skinks sont capables d’apprendre rapidement à comprendre et parler une langue étrangère, même si ils ont parfois du mal avec certains sons du fait de leur gueule de lézards. De ce fait, ce sont eux qui accueillent les étrangers et les conduisent devant leurs maîtres Slanns, et jouent donc un rôle d’intermédiaires et de traducteurs, car de tous les Hommes-Lézards, eux seuls sont assez intelligent pour accomplir cette tâche.
Les Saurus ne parlent que la forme la plus limitée du Saurien, plus concises et entièrement dédié à l’art de la guerre. Cette version simplifiée consistant en de courtes phrases ne dépassant pas un ou deux mots, car la pensée d’un Saurus se centralisant invariablement autour des techniques du combat et de leurs applications. Les guerriers Saurus communiquent peu, mais ils comprennent une grande variété d’ordres pouvant être données au combat. En dehors de ces domaines, la compréhension d’un Saurus est au mieux des plus restreintes, car ils ne connaissent pas les mots pour qualifier des choses usuelles.
La capacité d’articulation des Kroxigors est de loin la plus mauvaise observée chez les Hommes-Lézards, même s’ils comprennent les ordres avec une acuité surprenante. Leur langage tourne autour de la guerre et du bâtiment, et de nombreux termes sont interchangeables entre ces deux domaines. Par exemple, les mots ordonnant à un Koxigor d’utiliser son arme pour dégager la végétation ou un passage dans un régiment ennemi sont les mêmes.
Langage Parlé[modifier]
Voici un abrégé de prononciation de certains mots des Hommes-Lézards accompagnés de leur sens. Bien que l’énonciation voulue ne soit physiquement pas à la portée d’étrangers à ce peuple, une compréhension approximative peut être atteinte à l’aide des quelques règles et exemples ci-dessous :- Les mots sont accentués sur la pénultième voyelle (à l’exception du U).
- U ne se rencontre pas comme voyelle indépendante.
- Le X se prononce "KS" (parfois "CH").
- LL se prononce comme un "L" long.
- TL compte toujours comme une seule consonne, jamais comme une syllabe à part entière. Bien qu’elle ne se rencontre dans aucun des langages du Vieux Monde, cette sonorité est courante dans le Saurien parlé.
- CU et UC se prononcent l’un comme l’autre "KW".
- HU et UH se prononcent l’un comme l’autre "W"
- Un H sans U adjacent indique un coup de glotte.
- Le Z se prononce "S".
Les jeunes races sont appelées par ce qui fait leurs caractéristiques principales. Par exemple, les Nains sont appelés «Dro’ka’khanx», littéralement "Ceux qui creusent". Les Elfes sont nommés «Itz’xa’khanx», littéralement "Cernés par l’océan". Les Humains, quant à eux, sont définis sous le terme «Xho’za’khanx», littéralement "Imprévisible". Pour les immondes Skavens, c’est «Xa’kota», littéralement "Blasphème du Rat".
Glyphes Hommes-Lézards[modifier]
Sources[modifier]
- Livre d’Armée des Hommes-Lézards, V6
- Livre d’Armée des Hommes-Lézards, V7