Salzenmund
- Dirigeant : Comte Électeur Theoderic Gausser
- Population : 7 500 personnes
- Richesse : Riche
- Ressources : Commerce, gouvernement, travail du bois.
- Remarques : Capitale provinciale.
Capitale du Nordland, Salzenmund se dresse au milieu des collines où naissent les cours d’eau qui se rejoignent pour former le Salz. Les Comtes Électeurs construisirent un château tout en hauteur au sommet de la colline qui domine la cité, autrefois le lieu de rendez-vous des descendants occidentaux de la tribu Was Jutone. L’accès au fort est à ce point étroit que l’édifice, que l’on appelle le Nid de Jutone, n’a besoin d’aucune muraille. Il se contente de se tenir là et de surveiller la région entière. Les autochtones racontent que le comte électeur peut admirer toute sa province depuis la fenêtre de sa salle du trône, qui est orientée vers l’ouest, ce qui lui permet au passage de garder un oeil sur les elfes de Laurelorn.
Salzenmund est une grande ville qui souffre actuellement de la diminution des échanges commerciaux sur la route qui relie Erengrad et Middenheim. De nombreux voyageurs et marchands s’arrêtent ici pour les foires de la ville, qui proposent même des articles de manufacture elfe. Les courtiers vendent également du bois de la Laurelorn (qui n’est pas donné), connu pour son grain, sa légèreté et sa résistance. Salzenmund abrite également la guilde des orfèvres du Nordland, qui contrôle le commerce des métaux travaillés et des lingots obtenus à partir du minerai extrait dans les proches collines d’Argent. Les artisans du métal de Salzenmund sont réputés pour la qualité de leur travail, si bien que les commandes affluent depuis des contrées aussi lointaines que l’Estalie ou l’Arabie.
Dans la ville à proprement parler, la construction la plus remarquable n’est autre que le temple d’Ulric, entièrement en bois, qui se tient ici depuis plus de deux cents ans. Il s’agit d’un grand édifice de trois étages construit selon une structure hexagonale. Il ne ressemble à aucun autre temple ulricain de l’Empire ou d’ailleurs. Certains observateurs ont noté une ressemblance avec les temples archaïques de Norsca, ce qui les pousse à penser que la construction fut influencée par les barbares, à l’époque des premières vagues migratoires et conquêtes. À l’intérieur, la grande nef s’ouvre au deuxième étage et une version plus petite de la flamme éternelle du temple de Middenheim brûle ici. Des décennies de fumée ont assombri les boiseries intérieures, ce qui leur donne un aspect lisse et noir, et confère un air ténébreux et inquiétant au temple. Le grand prêtre du temple est Erich Granholm, proche du comte qui se considère comme l’égal de l’Ar-Ulric de Middenheim et partage les ambitions du comte pour le Nordland.
Salzenmund est une ville franche, ce qui signifie qu’elle dispose de son propre gouvernement en échange de certains devoirs et obligations pour le compte de son seigneur officiel, le Comte Électeur Gausser. Une assemblée de chefs de guilde et de propriétaires terriens constitue le conseil municipal, tandis qu’un bourgmestre désigné chaque année par les membres du conseil gère les affaires quotidiennes. L’actuel bourgmestre est Maximillian von Kirscheschlage, qui est quelque peu inquiet. La guerre a permis au comte d’exiger des dotations des notables de la ville pour couvrir les dépenses engendrées par l’embauche de mercenaires, sachant qu’il n’est pas pressé de les rembourser. Pour couronner le tout, le déclin de l’activité commerciale lié à la guerre a engendré une chute des revenus qui menace de mettre les membres du conseil dans l’incapacité de remplir les obligations financières de la ville car ils ont déjà "prêté" des sommes considérables au comte. Kirscheschlage est donc confronté à la perspective d’aller à la rencontre du comte pour solliciter un emprunt qui lui permettrait de couvrir les dépenses de la ville. Il craint cependant que cette requête ne donne au comte l’ascendant dont il a besoin pour exiger l’annulation du statut de ville franche de Salzenmund ou de ses dettes envers les membres du conseil, ce qui dans les deux cas reviendrait à les ruiner et à anéantir les libertés de la ville.
Source[modifier]
- Warhammer JdR - Les Héritiers de Sigmar