Roppsmenn
Nul ne sait quand les Roppsmenns arrivèrent dans le Vieux Monde, mais pendant plus de mille ans avant la formation de l'Empire, ils vivaient au nord de l'Urskoy, dans ce qui est à présent le Kislev. De nombreux érudits pensent que cette tribu avait pour divinité tutélaire Tor. Ils étaient globalement en paix avec les Ungols voisins[1].
Au combat, ils portaient des tartans rouge et vert, et leur crâne était rasé, à l’exception de longues tresses poussant de leurs tempes. Ils étaient protégés par des corselets de mailles et des casques de bronze et brandissaient des rondaches de bois et des épées à large lame.
Quelques années après que Sigmar eut repoussé les Norsii de l’autre côté de la Mer des Griffes, ceux-ci décidèrent de se venger en attaquant l’Empire à l’aide des autres tribus d'Esclaves des Ténèbres. Les Roppsmenns n’en faisaient pas partie, mais le Seigneur du Chaos Cormac Hachesang pris leur femmes et leurs enfants en otage. Pour revoir leurs familles, les guerriers roppsmenns devaient faire diversion en attaquant les Udoses, une tribu de l’Empire. Les Roppsmenns assiégèrent la forteresse du comte Wolfila et le tuèrent, ainsi que sa famille. Lorsqu’il appris la nouvelle, Sigmar, influencé par la Couronne de Sorcellerie, jura de venger son ami et vassal et se lança dans une guerre d’extermination[2]. A la fin, les quelques Roppsmens restants furent repoussés vers les confins des territoires des Ungols, et ils s’installèrent dans le Pays des Trolls.
Des archers à cheval Roppsmenns participèrent à la défense de Mordheim contre les Skavens, au côté d’une armée de Mercenaires Ungols, à l’époque de la Peste Noire, vers 1120. L’invasion des Gospodars, depuis les Terres Sombres, sonna la fin de la tribu : les gospodars assiégèrent les cités Ungols, les repoussant plus à l’ouest et au nord, vers les terres occupées par les Roppsmenns, où les deux ethnies tribales devaient lutter pour la suprématie. Finalement, en 1497, l’armée du Seigneur de Guerre Ungol Hethis Chaq s’imposa sur le dernier ost Roppsmenn mené par le Roi Weiran, sur les falaises dominant la Mer des Griffes. Les Roppsmenns fuirent et les Ungols s’emparèrent de leurs terres. Cette défaite sonna la destruction quasi totale du peuple Roppsmenn, qui fut assimilé par la culture Ungol. Malgré tout, on trouve encore dans le Pays des Trolls des bandes de cavaliers qui se présentent comme les descendants directs des Roppsmenns d’antan, et Praag contient un ghetto Roppsmenn[3].
Sources[modifier]
[Catégorie:Tribus pré-impériales]]