Roistone-Vasie
En 2009C.I., Roistone-Vasie était une ville marchande, avec tout ce que cela implique pour le gite et le couvert : auberge, prostituées, tables de jeu, … La ville était à côté du Bois de la Famine et de Leicheberg, à la frontière du Stirland et de la Sylvanie, et entourée de terres marécageuses aux poches de gaz méphitiques d’où montait une puanteur rance. La ville marchande était sise à l’ombre d'une immense tour.
Les maisons, des logis en bois de plain-pied, semblaient assez solides pour soutenir les plus furieux assauts des éléments déchaînés. Les fenêtres étaient closes par des volets ou même condamnées par des planches clouées. Il y avait tout un maillage de ruelles autour d’un vieux temple sigmarite. Un incendie en avait calciné la façade, la dépouillant de ses fioritures. Tout ravagé qu’il fût, l’édifice conservait son caractère imposant. Les dégâts subis à l’extérieur n’étaient rien en comparaison de la destruction systématique perpétrée à l’intérieur. Tous les attributs et symboles religieux avaient disparu, arrachés, fracassés, les bancs réduits en miettes pour en faire du bois de chauffe et incendier les lieux saints… Les vitraux avaient également volé en éclats sous les coups impies. L’autel était clivé en deux, et la statue grandeur nature de Sigmar reposait sur le flanc, là où les jambes du Dieu-Guerrier avaient été brisées.
La tour de Roistone-Vasie, de sinistre réputation, était une impressionnante construction cauchemardesque. Cinq doigts d’une blancheur d’os se dressaient, lapidaire accusation dardée à la face des cieux, au pied de l’imposant monolithe. C’était un édifice d’un genre unique:on aurait pu y voir la main d’un mort saillant à flanc de montagne…
Source[modifier]
- Steven Saville, Les chroniques des von Carstein Tome I - Héritage, La bibliothèque interdite, 2010