Reikland
- Nom officiel : Grande Principauté du Reikland
- Souverain : Empereur Karl Franz, Comte Électeur et Grand Prince du Reikland, Prince d’Altdorf, Comte de la Marche Occidentale
- Gouvernement : Reikland : féodal, avec une assemblée de nobles, de citoyens et d’ecclésiastiques qui se réunissent à Château Reiksguard. Altdorf : sous le règne direct de l’Empereur, soutenu par un régent et divers conseils consultatifs
- Capitale : Altdorf
- Villes franches : Auerswald, Bögenhafen, Kemperbad, Übersreik
- Exportations principales : vin, textiles, métaux précieux, minerai de fer, fromage
- Livrées traditionnelles : Blanc (ou, après quelques mois de campagne, gris clair ou beige)
Sommaire
Description[modifier]
- « Quel meilleur endroit peut-on trouver dans tout l’Empire, je vous le demande ? Les champs les plus fertiles, les vins les plus fins, les plus beaux palais et les femmes les plus séduisantes de toute la nation. Si le reste de l’Empire venait à disparaître, il ne me manquerait pas. »
- - Un noble Reiklander
La plus occidentale des grandes provinces de l’Empire, le Reikland est le siège du gouvernement impérial et la plus riche et la plus cosmopolite des régions de l’Empire, et il n’y a pas que les Reiklanders qui le disent ! Du nord au sud, de l’orée du Pays Perdu aux frontières communes avec le Wissenland, le Reikland jouit de terres agricoles fertiles, de vignobles et d’une industrie laitière produisant un excédent de ressources destinées à l’exportation. Les mines des Montagnes Grises produisent bien des minéraux et du minerai précieux, depuis le fer et l’or jusqu’au marbre et aux pierres précieuses, tandis que la forêt de Reikwald, généralement plus sûre que les autres forêts de l’Empire, produit du bois d’œuvre de valeur qui assure la prospérité des chantiers navals.
La présence du gouvernement est un plus indéniable. Les Empereurs qui, depuis le renversement de Dieter IV von Krieglitz-Unfähiger par Wilhelm II Holswig-Schliestein en 2429 CI, sont également Comtes Électeurs du Reikland, ont été prodigues des largesses impériales à l’égard de leur province d’origine. Canaux, routes, amélioration des outils agricoles, développement des villes franches et soutien des classes mercantiles, tous ces facteurs ont permis de faire du Reikland un véritable joyau parmi les provinces de l’Empire. Les déplacements fluviaux constituent les moyens les plus répandus de faire le tour du Reikland car la plupart des localités sont situées le long du Reik. Plusieurs affluents descendent les Montagnes Grises pour se jeter dans le Reik, qui est le vecteur du commerce depuis l’intérieur de l’Empire jusqu’à Marienburg et au-delà, dans un sens et dans l’autre. Ces cours d’eau sont aussi importants pour bien des fermes et des villes situées entre la forêt et les montagnes, dans la région fertile connue sous le nom de Vorbergland ou « contreforts ». Les Nains des Montagnes Grises en ont usé à leur avantage par le passé, bâtissant des barrages sur les rivières durant une sérieuse querelle avec le Comte Électeur concernant des droits d’exploitation minière en 2211 CI.
L’affaire suscita la tristement célèbre « marche des eaux pingres » des paysans à Altdorf. Depuis lors, les Électeurs et l’Empereur ont pris grand soin de contenter les Nains des royaumes des Montagnes Grises.
Bien que l’essentiel du commerce du Reikland se fasse par voie fluviale, une quantité considérable de biens voyagent par voie terrestre, ainsi que par les deux principaux cols qui traversent les Montagnes Grises et mènent à la Bretonnie : le Col de la Hache Mordante, ou Défilé de la Hache, et le Col de la Dame Grise. Ces cols sont gardés par des forteresses impériales à Helmgart et Übersreik, à la fois pour les protéger contre les pillards humains et non humains qui vivent dans les montagnes et pour garder un œil sur les Bretonniens, avec lesquels les relations n’ont pas toujours été amicales. Les neiges de l’hiver ferment régulièrement les deux cols et on recommande alors aux voyageurs de ne les traverser que bien après le dégel.
Au plus profond de la forêt de Reikwald se trouvent deux régions vallonnées, les Hagercrybs et les collines de Skaag. Toutes deux sont utilisées pour le pâturage des moutons, bien que les Hagercrybs soient populaires parmi les pilleurs de tombes et autres aventuriers qui cherchent les sépultures des Unberogens, les membres de la tribu de Sigmar datant d’avant l’Empire. On a rapporté que des fantômes hanteraient les Hagercrybs, mais on accorde peu de crédits à ces élucubrations de bergers qui ont bu trop de cidre.
Expression du Reikland[modifier]
- « Le Reik est puissant et profond. » : Arrêtez de poser des questions.
- « Cochon, cochonnet, petit cochon. » : Expression affectueuse répandue chez les gens du peuple, comme « mon chéri » ou « très cher ». Le client d’une échoppe rurale peut être accueilli par un amical : « Oui, mon petit cochon ? »
- « Qu’on me fouette et qu’on m’appelle mon cochon! » : Expression de marin signifiant : « Ça par exemple ! »
- « Le fuseau de Dyrath. » : Le destin ou la fatalité. On croit en effet que le cordon ombilical est tressé par Dyrath et donné à Morr, afin qu’il puisse attirer les mortels dans son royaume quand leur heure a sonné.
Les Habitants[modifier]
Les Reiklanders descendent généralement de la tribu des Unberogens de Sigmar, qui devint prééminente en fondant l’Empire. Par conséquent, les Reiklanders modernes se considèrent comme les dirigeants naturels de l’Empire et pensent que les autres provinces doivent s’incliner devant eux. Pour leurs compatriotes, ils font figure de "je sais tout" et semblent incapables de ne pas mettre leur nez dans les affaires des autres.
Sous leur meilleur jour, les Reiklanders sont amicaux, sociables et ont l’esprit ouvert. Plus que les autres habitants de l’Empire, ils font preuve d’un grand optimiste et croient toujours que le meilleur est à venir. Ils justifient cette attitude par plusieurs facteurs : la générosité naturelle de leur province, une population éduquée et énergique, et le fait que Sigmar fût l’un d’entre eux. Comment le futur pourrait-il être sombre pour un pays et un peuple qui ont autrefois donné naissance à un dieu ?
Les Reiklanders ont adopté sans réserve le message d’unité impériale prôné par Sigmar. Ils s’intéressent de près aux affaires des autres provinces et font souvent remarquer « qu’il faudrait faire quelque chose » quand une terrible catastrophe s’abat sur leurs voisins.
Fervents partisans de l’armée, bien des jeunes nobles du Reikland s’y engagent pour y gagner gloire et fortune. Étant considérés comme des "graines d’officiers", leurs chances de promotion sont beaucoup plus élevées, au grand dam des autres. Les Reiklanders répondent presque toujours en grand nombre aux appels aux armes impériaux et pensent qu’il est de leur devoir de venir en aide aux régions moins fortunées de l’Empire. En fait, chez certains Reiklanders, l’idéal d’expansion des premiers jours de l’Empire a survécu : des agitateurs d’Übersreik et d’Altdorf font pression pour obtenir la guerre contre la Bretonnie, afin de reprendre la "Marche Occidentale". Les guildes marchandes veulent voir l’Empereur renforcer son influence face aux Électeurs et réclament par conséquent des lois commerciales unitaires supervisées par des fonctionnaires impériaux, une idée à laquelle les Comtes Électeurs sont, naturellement, farouchement opposés.
La mode joue un rôle plus important dans la vie sociale du Reikland que dans la plupart des autres provinces. Les paysans ne se soucient naturellement guère de telles frivolités, mais parmi les membres des classes moyennes cupides, porter les manches, les chaussures et les couleurs adéquates revêt une grande importance. La noblesse définit la mode pour une saison, tandis que les marchands et autres "commerçants malpropres" doivent copier leur style aussi vite qu’ils le peuvent. La présence de la cour impériale n’a servi qu’à exacerber cette tendance. Parmi les modes récentes, on a vu des styles Bretonniens, "nouveau rustique" et, plus récemment encore, le retour des vêtements simples et militaristes. Les manches fendues, les brayettes élaborées et les breloques restent toujours autant prisés.
Pour ce qui est de leurs travers, les Reiklanders sont arrogants, dominateurs et gravement dépendants de la mode. Ils sont célèbres pour leur capacité à faire la fête quelle qu’en soit la raison, le stéréotype du poivrot enrubanné du Reikland étant très populaire dans le reste de l’Empire. Dans certains endroits, les petits insectes noirs qui infestent les tavernes mal entretenues sont connus sous le nom de "mouches du Reik", car ils détectent de manière infaillible la moindre quantité de bière. Dans bien des provinces, les habitants sont suspicieux vis-à-vis de la nature chic et cosmopolite des mâles du Reikland, affirmant qu’ils sont bien mous et efféminés pour tant s’attacher aux vêtements qu’ils portent. Curieusement, ils ont aussi une réputation de coureurs de jupons et de voleurs de femmes. Plus d’un mari du Talabecland a retrouvé son épouse dans les bras d’un dandy du Reikland au discours charmeur et à la fière allure. Les femmes du Reikland, quant à elles, sont renommées pour leur beauté, mais aussi pour leur insupportable vanité.
Exubérants, libres et souvent persuadés de la supériorité de leur opinion, les Reiklanders sont généralement connus pour leur nature dominatrice et leurs avis arrêtés. Leur manque d’endurance suscite aussi nombre de commentaires parmi les autres peuples. La tendance qu’ont les Reiklanders à vouloir achever rapidement une tâche pour ensuite rentrer chez eux est bien connue. En fait, depuis que la guerre a commencé, les Reiklanders se sont engagés en masse sous la bannière de l’Empereur, à tel point que certains s’inquiètent quant au fait qu’il ne restera peut-être plus personne pour s’occuper des champs et faire les récoltes. Cependant, maintenant qu’il a obtenu la victoire à Middenheim, le peuple s’agite, impatient du retour de ses hommes. Jusqu’ici, l’Empereur ne les a pas libérés et doit maintenant convaincre les Reiklanders qu’un long effort sera nécessaire pour reprendre les terres que le Chaos a prises.
Bien qu’ils honorent tous les Dieux, les Reiklanders considèrent généralement Sigmar comme leur divinité tutélaire car il était jadis l’un d’entre eux. Parmi les autres divinités populaires, on compte Dyrath, une appellation régionale de Rhya que les Reiklanders du Vorbergland honorent en tant que déesse de la fertilité, et Shallya, dont les temples et les hospices reçoivent fréquemment des dons et des legs de la part des riches Reiklanders. Bien qu’il soit toléré et officiellement respecté, le culte d’Ulric n’est pas très populaire au Reikland en raison de la vieille rivalité qui l’oppose à celui de Sigmar.
Les Reiklanders adoptent rapidement les mots issus de langues étrangères et parlent avec une diction fort claire, voire précieuse. Les pensions des nobles apprennent souvent à leurs élèves à parler avec un accent du Reikland car il est universellement accepté.
Uniformes et Héraldiques du Reikland[modifier]
Le Reikland est la plus puissante et la plus cosmopolite de provinces Impériales. Ces soldats sont bien équipés, ils font preuvent d'un grand professionnalisme. En théorie ils portent du blanc, mais en pratique il s'agit souvent d'une couleur fauve ou des variantes de blancs. La bannière du Reikland montre un aigle, représentant la déesse Myrmidia la patronne des arts de la guerre. L'aigle porte une couronne et dans chacune de ses serres se trouve: le marteau de Sigmar et le croc runique du Reikland. Étant le lieu de naissance de Sigmar, ce n'est pas une surprise que le culte de Sigmar est très populaire parmi les troupes. Les Reiklanders se considèrent supérieurs des autres soldats ce qui peut parfois conduirent à des troubles lors d'une campagne.
Grands-princes du Reikland[modifier]
- Wilhelm II (III) Holswig-Schliestein 2429-
- Matthias IV Holswig-Schliestein
- Mattheus II Holswig-Schliestein
- Luitpold-Ferrand I Holswig-Schliestein du Reikland -[2491] 2502
- Karl-Franz I Holswig-Schliestein du Reikland [2491] 2502-[2513](2522)
- Héritier désigné : le prince héritier Wolfgang Holswig-Abenauer
Sites Notables[modifier]
- La capitale de l’Empire, Altdorf, anciennement connue sous le nom de Reikdorf
- La ville franche de Kemperbad, enclave reiklandaise en territoire du Talabecland
- La ville d’Übersreik, dans le Reikland méridional, en proie à une crise politique
- Le bourg de Stromdorf, soumis à d’incessantes tempêtes
- La mine isolée de Hugeldal, aux limites des Montagnes Grises
- La ville commerçante de Bögenhafen
- Le village de Weissbruck, à l’embouchure du canal du même nom
- La ville de Grissenwald, placée là où la Grissen se jette dans le Reik
- Le Château Reiksguard, depuis lequel le Reikland est administré.
- Le village de Frederheim près d'Altdorf, qui abrite le Grand Hospice de Shallya
- Les ruines maudites du Château Wittgenstein, détruit par un glissement de terrain en 2512
Source[modifier]
- Warhammer JdR - Les Héritiers de Sigmar