Ostermark
- Nom officiel : Ligue de l’Ostermark
- Souverain : Comte Électeur Wolfram Hertwig, Chancelier de la Ligue de l’Ostermark, Prince de Bechafen
- Gouvernement : conseil de nobles dirigé par un chancelier
- Capitale : Bechafen
- Villes franches : aucune
- Exportations principales: articles en laine, bière, bois d’oeuvre, chalands
- Livrées traditionnelles : Rouge et Jaune
Sommaire
Description[modifier]
- « L’Ostermark est effectivement une terre fertile en matière de recherche. On y trouve de nombreuses ruines et de multiples vestiges des temps passés, y compris la terrible Mordheim. C’est donc ailleurs que nous irons faire nos recherches sur le terrain. »
- - Un professeur d’Altdorf
L’Ostermark est situé à l’extrémité orientale de l’Empire, la où la loi de l’Empereur s’arrête à la frontière du sauvage Kislev et des Royaumes des Nains, dans les Montagnes du Bord du Monde. C’est une région sombre et désolée, composée de vastes landes qu’encadrent les deux bras de la Grande Forêt. Un tapis de neige couvre le pays pendant l’hiver, et au printemps, le dégel transforme la plupart de ses routes en bourbiers. Même en été, le soleil semble intimidé et affaibli, comme s’il n’était pas certain d’être à sa place en ce lieu.
L’Ostermark est divisé en quatre régions principales. Au nord, c’est la portion de la Grande Forêt qu’on connaît localement sous le nom de Bois du Griffon, qui suit le cours de la Talabec supérieure et abrite la capitale, Bechafen. Au sud, le long des rives du Stir, la partie de la Grande Forêt qui arrive près d’Essen est appelé le Bois Mort, du moins quand on ose en parler, car la cité éteinte de Mordheim repose en son centre. Entre ces deux régions, mais au sud de la Brunwasser, se trouvent les landes centrales, vaste étendue de collines basses, de terres marécageuses et de lacs peu profonds qui abrite des troupeaux de moutons et quelques villages éparpillés. Au nord de la Brunwasser, entre les Montagnes du Bord du Monde et l’orée du bois du Griffon, on trouve de larges bandes de prairies vallonnées. Propices à l’élevage des chevaux, ces terres ont souvent été l’objet de combats entre les Ostermarkers et leurs voisins Kislevites.
Autour de Bechafen, le Bois du Griffon a longtemps été le centre de la vie économique et politique de l’Ostermark, en particulier depuis la destruction de l’ancienne capitale, Mordheim, en 2000. Les principales exportations de la région sont le bois d’œuvre et les chalands, construits sur place pour ces derniers, à partir des arbres abattus durant la saison.
Les troncs descendent la rivière depuis des communautés aussi éloignées que Fortenhaf et Remer jusqu’à Bechafen, où les réalisations des charpentiers navals comptent parmi les meilleures de tout l’Empire. Le Bois du Griffon, qui n’est pas aussi dangereux que d’autres régions forestières, compte nombre de petits villages et de hameaux isolés, mais aussi, dans ses profondeurs, les ruines de villages plus anciens et même de petites villes. Depuis le début de la Tempête du Chaos, l’extrémité orientale du bois du Griffon, sous Fortenhaf, abrite les réfugiés Kislevites qui fuient la dévastation de leur pays. Le banditisme et les pirates fluviaux y sont devenus un réel problème, si bien que le gouvernement de Bechafen envisage d’envoyer une troupe soutenir le Margrave Röntgen pour y restaurer l’ordre.
Les Ostermarkers font de larges détours pour éviter le Bois Mort, au sud. Le trafic entre Krugenheim, au Talabecland, et Essen ou Karak Kadrin, dans les montagnes situées au-delà, circule le long du Stir ou fait un large détour en contournant les Landes Désolées. Les bois ont une effrayante réputation depuis la destruction de Mordheim. Nul n’y vit plus et rares sont ceux qui y pénètrent de leur plein gré. Les habitants du cru jurent qu’ils entendent des cris venus des bois à la nuit tombée, et que quiconque y entre en ressort fou et transformé… si tant est qu’il en ressorte.
Certains mettent ces événements sur le compte de la colère des Dieux, d’autres sur les étranges pouvoirs de la pierre tombée des cieux lors de cette nuit légendaire, mais quelle qu’en soit la raison, rien de naturel ne vit plus aujourd’hui dans ces bois. Parfois, une chose s’en échappe et vient dévaster les fermes et les villages, jusqu’à ce que les habitants terrifiés finissent par la traquer et la tuer, brûlant son corps sur place. Un incident particulièrement horrible s’est déroulé à Essen l’année dernière, quand une bande de cinq mutants a réussi à passer les portes de la ville et à tout dévaster, massacrant plus d’une dizaine d’habitants avant d’être terrassée. Après examen, les habitants ont reconnu en ces mutants un groupe d’aventuriers qui étaient entrés dans la forêt un an auparavant, à la recherche d’un trésor, et dont on n’avait plus entendu parler… jusqu’à cette nuit. Les Landes Désolées occupent la partie centrale de la province et comprennent les Collines de l’Effroi, au sud. Les deux régions accueillent une population clairsemée, la plupart des villes et des villages étant situés au bord des cours d’eau. Dans les landes, l’élevage d’ovins est répandu, mais on y trouve également de petits troupeaux de vaches laitières. Des fermes et des maisons isolées sont dispersées dans toute la région, les fermiers et gardiens de troupeaux qui y vivent préférant la solitude et ne se rendant parfois même pas une fois par an en ville.
Les Collines de l’Effroi (Unhiemlich Hügelkette) constituent un cas particulier car elles ressemblent beaucoup aux landes Désolées, mais leur réputation est bien plus étrange. Près de la frontière de la Sylvanie, quelque part dans les collines, se trouve selon la rumeur le site d’une grande bataille menée contre les Comtes Vampires de Sylvanie. Les troupes des Comtes Vampires l’emportèrent et un massacre s’ensuivit qui ne laissa aucun survivant. La légende raconte qu’une fois les cadavres ranimés pour servir dans les armées des Comtes, leurs âmes furent abandonnées là, sans espoir de trouver le réconfort de Mórr. Aujourd’hui, ceux qui pénètrent dans les profondeurs de cette région peuvent voir des lueurs flottantes, celles des âmes qui sont mortes ici. Elles essayent de duper les voyageurs et de les attirer vers la mort, afin de pouvoir voler leurs corps et de revenir à la vie. L’esprit de ceux dont le corps est volé de la sorte rejoint les âmes perdues des collines de l’Effroi.
On donne le nom de Veldt aux prairies situées au nord-est, de grandes plaines vallonnées situées entre le Bois du Griffon et les Montagnes du Bord du Monde. Là, les Ostermarkers élèvent des troupeaux de chevaux, que l’on peut distinguer à la marque de leurs propriétaires. Les chevaux Ostermarkers sont célèbres pour leur grande taille et leur force, et des acheteurs viennent de fort loin au marché à chevaux d’Heffengen pour en ramener quelques-uns dans leurs écuries. Sous la pression des réfugiés Kislevites qui tentent de s’installer dans le Veldt, certaines manœuvres visent à convaincre le chancelier Hertwig et le conseil de l’Ostermark de les renvoyer dans leur pays.
Expression de l’Ostermark[modifier]
- « Ça l’a fendu du garrot à la poitrine. » : Ça l’a presque coupé en deux.
- « Une corneille. » : Une veuve.
- « Sur l’assiette de Mórr. » : Sur le champ de bataille.
- « Elle est mariée de nuit. » : Elle est veuve (provient d’une croyance selon laquelle Mórr permet aux veuves fidèles de rencontrer leur époux dans leurs rêves).
- « Une planche. » : Se dit d’un cadavre trouvé dans une rivière.
Les Habitants[modifier]
L’Ostermark est depuis longtemps un objectif de conquête, que ce soit par les envahisseurs ayant des velléités sur l’Empire ou par les armées impériales en marche pour Kislev. Occupée à l’origine par la tribu mineure des Ostagoths, l’Ostermark était souvent la proie d’attaques d’Orques, de Gobelins et de Trolls avant que Sigmar ne fonde l’Empire. Défendant leurs foyers et leurs villages fortifiés avec acharnement, les Ostagoths apprirent la valeur de la coopération entre les clans en réalisant qu’ils étaient plus forts unis que divisés. Cela les ouvrit à l’appel à l’unité de Sigmar, et ils envoyèrent une importante troupe de soldats armés de haches à l’armée qui combattit au col du Feu Noir. Une fois la bataille achevée, leur chef Adelhard accepta le titre de Comte Électeur en riant, faisant remarquer à Sigmar que leur victoire était « écrite dans les étoiles ». On se souvient encore de cette plaisanterie, symbolisée dans le blason de la province composé d’une étoile et d’un « griffon victorieux » couronné.
Adelhard et ses hommes prirent des épouses et des maîtresses parmi le peuple d’Averland, de Stirland et de Talabecland lors de leur voyage de retour. Ces femmes furent les initiatrices de nombre de nouvelles lignées à venir dans cette région qui portait désormais le nom d’Ostermark, ou « marche orientale », en raison de sa situation à la frontière. À ce mélange s’ajoutèrent des éléments Ungols durant les invasions du milieu du XVIIIe siècle, ce qui ouvrit la région du Veldt à l’élevage des chevaux. Les Kislevites traversèrent aussi la frontière, mais plus en colons qu’en conquérants, fuyant la cruauté du Tsar et les catastrophes naturelles comme la famine et la sécheresse. Tous ces éléments se conjuguèrent pour former un peuple qui, s’il se montre toujours impérial en termes de culture et de langue, propose des différences caractéristiques par rapport à ses cousins occidentaux.
Les Ostermarkers sont plutôt corpulents et trapus, et leurs yeux révèlent souvent les traits orientaux qu’ils ont hérités des Ungols. Les hommes ont l’habitude de se laisser pousser une longue et épaisse moustache plutôt que la barbe, et un haut couvre-chef en fourrure remplace les chapeaux mous à la mode que l’on trouve dans le reste de l’Empire. Les femmes portent les cheveux détachés quand elles sont célibataires, et tressés en une longue natte attachée derrière la tête quand elles sont mariées. En raison du climat froid, les Ostermarkers ont tendance à porter plusieurs couches de vêtements, dans un style qui semble pittoresque, voire vieillot, aux yeux des autres habitants de l’Empire.
Sous leur meilleur jour, les Ostermarkers sont des individus passionnés, habités par l’amour de la vie, des chevaux, du Kvas et de la danse. Leurs femmes en particulier sont renommées pour leurs humeurs ravageuses et leur nature passionnée. Plus d’un dandy du Reikland a été jeté à moitié nu dans le Veldt après avoir tenté de séduire une jeune femme de l’Ostermark… et souvent de la main de fille en question.
Toutefois, peu d’habitants de l’Empire s’intéressent à cette facette de la nature de l’Ostermark. La plupart affirment que les Ostermarkers sont pour moitié Kislevites, pour moitié paysans, et totalement moroses. Célèbres pour leurs interminables beuveries, leurs funérailles complexes et parfois le mélange des deux, les Ostermarkers sont des individus auxquels on ose rarement demander comment s’est passée leur journée, de peur d’être victime d’un déprimant monologue. Quand ils sont au plus bas, ils font preuve d’une obsession presque théâtrale de la mort et de ses attributs. Les veuves se remarient rarement car aucun Ostermarker ne resterait dans le royaume de Mórr s’il savait qu’un autre homme est avec sa femme. La crainte des revenants fait des exorcistes et des prêtres de Mórr des individus bienvenus dans tout l’Ostermark, tandis que les charpentiers sont très demandés pour sculpter des cercueils fort élaborés, très répandus dans cette province. Pour un Ostermarker, cette tradition de désespoir flamboyant est naturelle. Issus d’une province régulièrement pillée, rasée et mise à sac, les Ostermarkers comprennent que la mort fait partie intégrante de la vie.
Les habitants de la Ligue honorent tous les Dieux, mais ils ont le plus grand respect pour Ulric, Mórr, Sigmar, Taal et Rhya. Les cercles de pierres de l’Ancienne Foi ont depuis longtemps été éliminés par les prêtres de Taal, et Bechafen est le site du plus grand temple Sigmarite oriental depuis la destruction de Wolfenburg. C’est ici que le lecteur Sigmarite de Wolfenburg s’est réfugié quand la cité est tombée, même si certains disent derrière son dos qu’il aurait dû mourir en restant à son poste.
Les Ostermarkers entretiennent de bonnes relations avec les Nains de Karak Kadrin, en raison de leur respect commun envers Sigmar, mais également à cause de la menace de la Sylvanie qui pèse sur tous, à laquelle s’ajoute depuis peu l’invasion de Vardek Crom, lieutenant d’Archaon, via le Col du Pic. Le chancelier Hertwig a recruté une armée de l’Ostermark à Eisental pour combattre cette menace, mais si on a entendu des rumeurs concernant la défaite du roi Ungrim, on n’a vu aucun signe de l’armée de Crom.
Comme chez les habitants de l’Ostland, l’accent des Ostermarkers a quelques points communs avec celui des Kislevites. En effet, ils parlent le Reikspiel avec un accent caractéristique, en roulant notamment les "r", ce qui leur vaut souvent d’être l’objet de plaisanteries. Contrairement aux Ostlanders, leur langue a une certaine musicalité. Des mots archaïques et oubliés par le reste de l’Empire sont souvent utilisés, ainsi que des termes empruntés aux Kislevites. L’accent est facile à imiter tant il est particulier,et il est souvent utilisé par les nobles ivres qui cherchent à se gausser grassement pendant une soirée.
Sites Notables[modifier]
Souverains de l'Ostermark[modifier]
Prénom | Dynastie | Dates de règne | Notes | Sources |
---|---|---|---|---|
Adelhard | - | ? - (0) - (15) - ? | Dirigeant de la tribu Ostagoth et premier Comte Electeur, selon la légende il fut tué par une Manticore | [1][2] |
Hurkon | - | Avant 1359 | Partant de Bechafen, il réuni une grande armée et gagna une bataille à Waldenhof. Il épousa Mariella du Reik, forgeant l'une des plus grandes et durables alliances de l'Empire (probablement avec Marienburg) | [3][4] |
Heldred Fléau-des-orques | Steinhardt | Avant 1700 | Fonda l'Osterknacht, l'ordre de chevalerie des gardes du corps du Comte de l'Ostermark | [3][5] |
Vandel | Steinhardt | (1586) | Allié à l'Ostland, il combat les Guerriers du Chaos de Sevir la Terreur Sanglante à Bechafen. Il fut commémoré pendant des décennies comme un héros de l'Ostermark. Pourtant un guerrier du même nom et de la même époque fut aussi reconnu comme un grand serviteur des dieux sombres par les tribus du nord, où se trouve sa tombe. | [5] |
? | Steinhardt | ? - v1612 | Un comte Steinhardt, la famille régnante sur Mordheim et l'Ostermark, abdiqua pour une raison inconnue (il pourrait s'agir de Vandel). Son fils, qui n'était plus Comte de l'Ostermark mais toujours Baron de Mordheim, fut un fidèle serviteur de la dynastie suivante, mais pas son petit-fils. | [5] |
? | Bayen | v1612 | Sous le règne de cette dynastie, Bechafen fut la capitale de l'Ostermark pendant environ un siècle | [5] |
Emmereind | Bayen | ? - 1712 | Régnant alors qu'il est adolescent, il est renversé par son plus puissant vassal, le baron Steinhardt de Mordheim. Son frère Hensel parvient à s'enfuir vers l'Ostland, qui reconnait finalement Steinhardt | [5] |
? | Steinhardt | 1712 - ? | Petit-fils du comte qui avait abdiqué, parvient à repousser des éléments de La Waaagh! Gorbad qui assiégeait Mordheim en réunissant une armée et des mercenaires. Il utilise celle-ci pour assiéger Bechafen et renverser et tuer le Comte Emmereind Bayen | [5][4] |
Amadeus | Steinhardt | ? - (1979) - 1999 | Dernier de la lignée des Steinhardt. En 1979, lorsque l'Âge Sombre commence, il soutient pour l'élection impériale la Comtesse Magritta. Il meurt avec sa famille lorsque qu'une comète s'abat sur sa cité de Mordheim, alors qu'il se boucle dans son palais, où il organise des fêtes somptueuses, refusant de tenter de calmer l'anarchie | [4] |
- | Hertwig | 2000 - ? | Suite à la destruction de la capitale, la Province se réorganise sous la forme de la Ligue d'Ostermark. Les princes de Bechafen, les membres de la famille Hertwig, détiennent traditionnellement le poste de chancelier depuis lors, en remerciement de leurs services après le désastre. Bien que cette charge soit héréditaire, elle doit être confirmée par un vote unanime des autres membres du conseil. Par décret de l’Empereur, le chancelier est également nommé comte électeur de l’Ostermark. | [6] |
? | von Kessel | ? - v2280 | Probablement vers 2280, il fut accusé de servir les Dieux Sombres. Il fut brûlé par des Répurgateur, son fils Albrecht exilé (son destin est inconnu) et son petit fils nouveau-né Stefan confié au nouveau Comte. | [7] |
Otto | von Gruber | v2280 - 2305 | Faux ami du Comte précédent, il le dénonça mensongèrement et reçut ses titres, devenant le Grand Comte Otto Gruber, Prince de Bechafen, Chancelier et Comte Électeur de l'Ostermark. La fin de son règne fut marqué par la peste, et par la Grande Guerre Contre le Chaos, à laquelle l'Ostermark ne participa pas. Il fut finalement démasqué comme adorateur de Nurgle. Son héritier, qui ignorait sa véritable nature, était son petit-neveu Johann, tué par son le futur comte qui menait alors la rébellion. | [7] |
Stefan | von Kessel | 2305 - ? | Nommé par Magnus le Pieux, il était un soldat qui montait un griffon, le même que son grand-père. Il n'enfanta qu'un héritier. | [7] |
Wolfram | Hertwig | ? - (2485) - 2525 | Il régnait déjà adolescent et mourut au combat pendant la Fin des Temps en 2525. Il montait le griffon Plumesang. | [8][9] |
Sources[modifier]
- Warhammer JdR - Les Héritiers de Sigmar
- ↑ Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 1 : Heldenhammer, Bibliothèque Interdite, 2008
- ↑ Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 3 : Le Roi-Dieu, Black Library, 2012
- ↑ 3,0 et 3,1 Gav Thorpe, Slaves to Darkness 1 : The Claws of Chaos, Black Library, 2002
- ↑ 4,0, 4,1 et 4,2 Livre des Règles Mordheim
- ↑ 5,0, 5,1, 5,2, 5,3, 5,4 et 5,5 Gav Thorpe, Slaves to Darkness 3 : The Heart of Chaos, Black Library, 2004
- ↑ Warhammer JdR 2 - Les Héritiers de Sigmar
- ↑ 7,0, 7,1 et 7,2 Anthony Reynolds, Warhammer: Mark of Chaos, Black Library, 2006
- ↑ Livre d'Armée de l'Empire v8
- ↑ La Fin des Temps - Nagash, produit par le design studio Games Workshop, 2014