Mir Haflok

De La Bibliothèque Impériale

Fils d’un fermier sans le sou, Mir Haflok est né dans l'Empire. Comme beaucoup de ses contemporains, il était prêt à tout pour échapper à une existence de corvées, c’est pourquoi il quitta la demeure familiale dès l’âge de dix ans. Peu préparé aux rigueurs de la réalité sauvage, il serait mort sans l’intervention d’un moine itinérant. Ce dernier, qui trouva le jeune garçon affamé, frigorifié et effrayé, le guida jusqu’à son monastère, où il prit soin de lui. Le garçonnet rétabli, il comprit qu’il se trouvait parmi les sigmarites et s’adapta à leur mode de vie, à leur formation et à leurs périples. Impressionné, il accepta leur proposition de se joindre à eux et offrit sa vie à Sigmar. Durant ses six années d’étude parmi les sigmarites, il suivit la formation des guerriers, mais il en apprit bien plus. Il se pencha longuement sur l’histoire, la stratégie, la théologie et bien d’autres sujets. Tandis que se développait son corps vers une stature imposante, son esprit n’était pas en reste. Il pensa même à renoncer à l’épée pour se consacrer au pinceau, mais son talent de bretteur, sa grande taille et sa férocité le guidèrent au service martial de son dieu et de l’Empire.

Durant une année, Haflok participa à diverses escarmouches au sein de l’Empire, et la rumeur de sa puissance et de sa valeur ne tarda pas à se répandre. Une bande de guerriers loyaux rejoignit rapidement sa bannière, jurant de le servir tout en espérant profiter de sa sagesse. Mais la frustration de Haflok était grande. Malgré tous ses efforts, la guerre n’en finissait pas. Lutter pour l’Empire ne menait à rien. Pour véritablement empêcher ses adversaires de nuire, il lui aurait fallu se plonger dans les entrailles de la corruption et leur mener une guerre impitoyable. C’est ainsi que Haflok et ses hommes décidèrent d’emprunter le Col du Feu Noir jusqu’aux Principautés Frontalières.

Dans ce pays désolé, Haflok trouva ce qu’il attendait, un flot constant d'Orques et de canailles qui infiltraient l’Empire pour y semer le Chaos et tout piller. Avec ses hommes, il repoussa les Bandits et les bandes, dispersant les assauts, quand il ne les pulvérisait pas. Il avança implacablement vers le sud, jusqu’à atteindre l’ombre du Roc de Fer. La gigantesque forteresse de peaux-vertes abritait plus de gobelins et d’orques que n’en pouvait affronter Haflok. Il s’établit donc sur la rive septentrionale d’un affluent de la Sanglante, en les défiant de le traverser.

Au bout d’un mois, Haflok et ses hommes, qui s’étaient lassés de ce campement sur la berge, érigèrent quelques bâtiments sommaires pour leur servir de demeures, de salles à manger et de lieux de réunion. Ce fut alors que des gens des parages allèrent à leur rencontre pour leur demander s’ils pouvaient s’établir à proximité et bénéficier ainsi de leur protection, requête à laquelle Haflok accéda. Au cours des mois qui suivirent, les gens du cru se concentrèrent sur le site et une communauté ne tarda pas à émerger autour des troupes de Haflok. Pour tous ces hommes et ces femmes, l’ancien Impérial faisait figure de chef.

Au départ, Haflok envisagea de renvoyer tous ces gens, en leur annonçant qu’il n’était pas leur dirigeant. Mais il réfléchit à deux fois. Ces hommes étaient en sécurité auprès de lui et rien ne l’autorisait à leur refuser ce privilège. Peut-être était-ce là le rôle que Sigmar lui réservait ; se dresser contre les Peaux-Vertes et protéger la population des environs. Si tel était le cas, il se devait de faire de son mieux. Haflok s’improvisa donc chef ; de sa petite communauté dans un premier temps, puis de toutes les terres qui reliaient l’affluent de la Hurlante à la Sanglante.

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Objectifs[modifier]

Haflok a dû faire face à une violence grandissante, venant non seulement du sud, mais aussi de ses voisins du nord et de l’ouest, qui se sentaient menacés par sa piété et ses forces armées. Ils n’avaient en effet pas compris que Haflok n’avait pas l’intention d’étendre son royaume. Il ne cherchait qu’à préserver sa frontière méridionale contre les peaux-vertes du Roc de Fer et des Terres Arides, afin d’assurer la sécurité de ses sujets. Mais il reste un guerrier et recourt à la force contre ses voisins dès que c’est nécessaire.

Personnalité[modifier]

Haflok est très pieux. Ses croyances en font un honnête homme qui ne va pas par quatre chemins. Malgré son apparence, Haflok reste un poète et un peintre dans l’âme. Ses premières amours sont la beauté et l’art, et il aimerait tant que cette image de seigneur de guerre cesse de lui coller à la peau, afin que ses terres soient baignées de splendeur, de raffinement et de culture.

Aspect[modifier]

Haflok est grand, d’une puissante carrure. Il présente des traits virils et presque majestueux, tout en restant étonnamment fins, tandis que ses longs doigts sont ceux d’un artiste. Quand il ne porte pas son armure, il se vêt d’habits simples ; une chemise blanche et un pantalon brun, avec une tunique arborant le marteau de Sigmar. Sur le champ de bataille, Haflok porte une armure complète, manifestement usée, mais également bien entretenue. Le marteau est gravé aussi bien sur son plastron que sur son écu.

Développement[modifier]

Le zèle de Haflok est engendré par sa foi dans le fait que Sigmar s’adresse directement à lui. Quand il rêve, il est persuadé que son dieu lui rend visite. En vérité, ce n’est pas Sigmar qui vient à sa rencontre, mais la liche, qui cherche à influencer le templier et ses hommes.

Haflok voit Artilli Levrellian comme une fouine dont il faut se méfier et Fatandira comme indigne du statut de prince. Mais cela importe peu, car nul n’a montré de signe du Chaos, de Mutation ou autre corruption, pas plus qu’ils n’ont entrepris sérieusement d’envahir ses terres. Il cherche avant tout à protéger ses gens des incursions des orques, et par conséquent à épargner aussi le reste du monde de ce fléau. Tant que les deux autres princes ne le tiraillent pas davantage, il n’a aucune intention de les importuner de son côté.

Source[modifier]

  • Warhammer JdR - Le Seigneur Liche