Mahrak

De La Bibliothèque Impériale

À l’extrémité orientale de la Vallée des Rois s’élèvent les ruines de Mahrak, autrefois la Cité de l’Espoir, aujourd’hui la Cité de la Déchéance. Les mourants et les malades venaient de très loin en pèlerinage, car dit-on, ceux qui se baignaient dans les sources situées au cœur de la ville étaient guéris de toutes affliction. Mahrak fut la dernière cité à céder devant le grand Settra, et même au sommet de sa toute puissance, les cités de l’est conservèrent une grande autonomie. Les dirigeants de Lahmia et de Mahrak s’opposèrent souvent ouvertement aux Rois de Khemri, refusant de payer leur tribut et partant en guerre contre d’autres royaumes.[1]

Armées de Mahrak[modifier]

Les couleurs traditionnelles de la cité sont le noir et le blanc.[2] Les guerriers de cette cité préfèrent les lames aux arcs. Les Prêtres Liches de Mahrak ont toujours été des maîtres de la joaillerie. Après le Grand Réveil, on découvrit que nombre de leurs princes et rois avaient été gravement endommagés par les acolytes rongeurs d'os de l'Usurpateur. Ils avaient découpé les momies sacrées et les avaient dispersées sur leurs tombes avec le soin d’un chacal à un festin. Ainsi les prêtres furent obligés de les réparer avec ce qu'ils avaient sous la main. La pierre, le bronze et la turquoise ont été utilisés pour remplacer les membres manquants ou réparer les vertèbres et les crânes brisés. Les rites et les magies qu'ils ont utilisés ont permis aux descendants des dynasties de Mahrak de se réparer rapidement, et sans avoir besoin d'un prêtre-liche. Ce n'est pas un trait qu'ils ont pu transmettre à leurs légions.

  • La flotte de Mahrak est trois fois moins importante de celle de la cité rivale de Lybaras.
  • Les Légions scorpions de Mahrak sont composées de squelettes en armure de bronze, marchant sous des étendards en forme de scorpion.[3]
  • L’ost doré de Mahrak, composé de 6 phalanges de guerriers squelettes, fait partie du tribut militaire versé par Mahrak à Settra. De leur vivant, ces guerriers maniaient des armes en métal précieux, ce qui explique le nom qu’ils portent dans la non-vie, et le fait que leur squelette soit traditionnellement immergé dans un bain d’or en fusion.
  • L’escadron chacal de Mahrak : ces auriges ont participé à la destruction de Lahmia et à la traque de Neferata tandis qu’elle fuyait à travers les déserts occidentaux. Ils sont célèbre pour leurs attaques foudroyantes et leur poursuite implacables des ennemmis en fuite. Cet escadron est mené par le prince Tuten.
  • Les longues lances de Mahrak : aucun régiment de cavalerie de la cité de Mahrak n’est parvenue à amasser ne serait-ce que la moitié de la gloire des longues lances. Ces cavaliers chevauchent au milieu du nuage de poussière soulevé par les sabots de leur montures, et lancent des attaques rapides et précises. Nahomahn, leur maître des chevaux, maîtrise depuis longtemps l’art d’attaquer l’infanterie de flanc afin de la mettre en déroute d’une seule charge.
  • Reconnaissables à leurs boucliers dorés et à leur hampes de lances noires, les Boucliers étincelants se sont taillé une solide réputation grâce à leurs derniers carrés héroïques. Ils sont commandés par le prince Hamptapek, un noble dont le frère a été tué par Neferata voilà bien longtemps. Depuis, il brûle de se venger, et ne renoncera pas tant que la vampire n’aura pas été détruite.
  • La garde de Mahrak : ces guerriers inhumés dans la pyramide du roi Tharruk servent fidèlement leur maître impétueux depuis l’époque d’Alcadizaar le Conquérant. Ils combattent avec des hallebardes et des boucliers noirs et blancs.[2]

Nobles de Mahrak[modifier]

  • Phar de Mahrak est le plus grand roi de la cité, vivant à la même époque que Settra.[4]
  • Le roi Tharruk régna en même temps que Neferata à Lahmia et dirige Mahrak pendant La Fin des Temps. Il y a bien longtemps, la famille du roi Tharruk se rendit à Lahmia et n’en revint jamais. Lors du siège et de la destruction de la cité maudite, Tharruk fut désespéré de retrouver ses filles non pas mortes, mais transformées en vampires. Elles avaient rejoint la cours royale et étaient devenues des demoiselles de Neferata. Tharruk fut forcé de faire exécuter ses propres filles, et jura de se venger. Aujourd’hui, le roi Tharruk se rend au combat sur son char de guerre splendide et manie l’arme ancestrale de sa famille, le Fléau de Mahrak.[2] Aux yeux de Lybaras, il surestime toujours l'importance de Mahrak.
  • Le Prince Antar est un conseiller belliqueux de Tharruk.
  • Le Roi Alkharad combat les Nains de Karak Azul pour un marteau de guerre magique[3]
  • Comme beaucoup de nobles de son époque, le prince Rakphlotok a souffert des machinations de Neferata. Sa promise avait en effet été séduite par des vampires à la cours de Lahmia, et avait choisi une éternité dans la non-vie plutôt qu’une courte existence mortelle auprès de son amant. Depuis sa résurrection, il est toujours torturé par ce méfait causé par les intrigues de la Reine des Mystères.[2]
  • Le Roi Imanotep est engagé dans une guerre éternelle contre Rasetra.[5]

Sources[modifier]

  1. White Dwarf France 107
  2. 2,0, 2,1, 2,2 et 2,3 The End Times : Nagash - Livre I
  3. 3,0 et 3,1 Joshua Reynolds, Gotrek and Felix - The Serpent Queen, Black Library, 2014
  4. Livre d’Armée des Rois des Tombes, V6
  5. Livre d’Armée des Rois des Tombes, V8