Les Vertus Chevaleresques

De La Bibliothèque Impériale

L’histoire Bretonnienne regorge d’exploits et d’actes honorables, et aucun n’est plus glorieux que ceux de Gilles et de ses Compagnons. Ensemble, ils ont libéré leur pays des déprédations des Peaux-Vertes, du Chaos et des Morts-Vivants avant de fonder le royaume de Bretonnie. Chaque Chevalier représentait un sommet d’excellence martiale et de noblesse.

Depuis ces temps héroïques, tous les chevaliers Bretonniens aspirent à un ensemble de vertus, illustrées chacune par l’un des Compagnons du Graal, et ont adopté leur attitude exemplaire, s’efforçant de suivre leur Code de l’Honneur. Chacun des Compagnons de Gilles incarnait une Vertu de Bataille particulière et leurs successeurs calquent leur attitude sur un de ces héros mythiques du passé.

En prononçant ses vœux, un Chevalier réalise ses premiers pas sur le chemin d’un accomplissement martial et spirituel qui lui fera connaître de nombreuses aventures et le mènera au seuil d’innombrables périls. Au fur et à mesure qu’il vaincra les ennemis de la chevalerie, le jeune homme deviendra un combattant plus fort et plus sûr de lui. Il acquerra des talents qui lui permettront d’exceller à la bataille et de s’élever dans la hiérarchie chevaleresque.


Vertu du Chevalier Impétueux[modifier]

À la charge, Baudouin de Brionne était plus hardi que tout autre et toujours en première ligne sur le champ de bataille. Et alors que certains, au temperament tout aussi ardent, parvenaient a réfréner leurs instincts, il était toujours a la pointe de l’assaut. Personne ne croisait le fer avec l’ennemi avant lui.

Vertu de Confiance[modifier]

Grand combattant, fier, orgueilleux, Carléond de Couronne ne recula jamais face à l’adversité, aussi grand que fussent les périls qui se dressaient sur son chemin. Il était prêt à défier n’importe quel adversaire en combat singulier. Telle était sa foi en ses capacités martiales.

Vertu de la Discipline[modifier]

Rien n’intimidait Marcus de Bordeleaux qui ne redoutait point le combat. Il se rendait sur le champ de bataille sans être effrayé par les innombrables hordes de monstres assoiffés de sang qui menaçaient le royaume.

Vertu du Devoir[modifier]

Thierry de Lyonesse était le plus loyal de tous les Compagnons et combattait toujours au côté de son suzerain, et il fut inconsolable quand Gilles le Breton mourut.

Vertu d’Héroïsme[modifier]

Connu sous le nom de Pourfendeur de Monstres, Gilles de Bastogne combattit et vainquit un grand nombre de bêtes qui hantaient Orquemont, accrochant leurs têtes aux murs de sa forteresse.

Vertu de l’Idéal[modifier]

Landouin de Moussillon était le chevalier consommé dont les prouesses étaient sans pareilles : noble au cœur pur, au bras infaillible et à la grande sagesse. Ses talents de bretteur n’égalaient que son habileté à manier la lance et il se distinguait des autres par sa bravoure, son honneur et sa droiture. Hélas, ce temps est révolu, et le Moussillon est tombé bien bas.

Vertu de la Joute[modifier]

Grande était l’habilité de Folgar d’Artenois au combat et il était redoutable une lance de cavalerie entre les mains. Nul ne pouvait le désarçonner, excepté peut-être Landouin.

Vertu de Noble Dédain[modifier]

Frédémond d’Aquitanie ne manquait jamais d’exprimer son mépris à ceux qui refusaient de rencontrer leurs adversaires dans un honorable corps à corps et qui usaient d’armes sournoises et lâches plutôt que de s’exposer au combat.

Vertu du Pénitent[modifier]

Le Duc Cordouin de L'Anguille ne se remit jamais de la perte de sa bien-aimée, victime des maléfices d’une sorcière. Après ce tragique événement, il fut connu sous le nom de Chevalier-Ermite. Cependant, il ne refusait jamais de prendre les armes au nom de son Roy bien-aimé.

Vertu de Pureté[modifier]

Chaste, honorable et désintéressé, le Duc Rademond de Quenelles était le plus vertueux des champions de la Dame, dont il défendait l’honneur lors de chaque bataille et à travers tout le pays.

Vertu de Sollicitude[modifier]

Défenseur des petites gens, Martrud de Montfort était trés aimé de ceux qu’il protégeait. Partout où il combattait, les paysans redoublaient d’efforts et combattaient jusqu’à la mort plutôt que de risquer de faire honte à leur suzerain.

Vertu de Stoïcisme[modifier]

Lombard de Gasconnie ne fléchissait jamais devant les plus grandes terreurs. On parle encore de la façon dont il fit face à lui tout seul aux hordes d’Orques et sauva le Duché de Gasconie. Affermis par sa bravoure, ceux qui se tenaient a ses côtés se battirent avec un courage renouvelé.

Vertu de Témérité[modifier]

Maitre de la feinte et de la riposte, Agilgar de Parravon excellait dans l’art de retourner contre l’ennemi la force déployée par celui-ci. Nombre de puissants combattants périrent par sa lance.

Vertu du Tempérament Chevaleresque[modifier]

Beren de Gisoreux se tenait la tête haute, le cœur ferme comme le granit, et ne perdait pas de temps pour achever ses adversaires, frappant deux fois avant qu’ils eussent le temps de répliquer, et pour chaque revers de son épée, la terre accueillait le sang de ses ennemis abhorrés.

Sources[modifier]

  • Livre d’Armée Bretonnie, V5
  • Livre d’Armée Bretonnie, V6
  • Warhammer JdR - Les Chevaliers du Graal