Les Mercenaires Reiklanders, Middenheimers et Marienbourgeois (Mordheim)

De La Bibliothèque Impériale
«Le Comte de Middenland offre tant d’or ! Celui de Reikland en offre tellement plus ! Le Grand Théogoniste offre la bénédiction de Sigmar, mais je préférerais son or ! Chaque puissant de l’Empire désire de la pierre magique et ferait n’importe quoi pour en avoir… Sauf venir ici pour la ramasser lui-même ! Alors trinquons mes amis, car demain nous irons faire ce sale travail à leur place… et pas pour rien !»
- Fernando Pavaroti, Capitaine Mercenaire


C’est une époque de combats incessants, de violence et de famine. Une ère de massacres, prodigue en orphelins. Pour les guerriers cette période est rentable ! Depuis la découverte de la pierre magique, Mordheim attire un nombre croissant de combattants venus de tout l’Empire. Les nobles, les marchands et même le clergé de Sigmar offrent de fortes récompenses pour des éclats de cette pierre mystérieuse. En tête des commanditaires de ces mercenaires, on trouve les trois principaux prétendants au trône impérial : le prince du Reikland, le comte de Middenheim et Dame Magritta de Marienburg, favorite des guildes marchandes.

Le Reikland[modifier]

Le Reikland se trouve au cœur de l’Empire et la plus grande de ses cités est Altdorf, patrie du Grand Théogoniste et siège du temple de Sigmar. Les Reiklanders sont de fervents fidèles de Sigmar, le fondateur, premier empereur et principal dieu de l’Empire. Le grand prince Siegfried (comme le dirigeant du Reikland aime à se nommer lui-même), est appuyé dans ses prétentions au trône par le Grand Théogoniste, mais le comte de Middenheim et les prêtres d’Ulric s’opposent farouchement à lui. A travers tout l’Empire, les Reiklanders sont réputés pour personnifier la discipline et la loyauté des guerriers professionnels. Braves et bien entraînés, les Reiklanders méprisent les jolis habits au profit de tenues confortables et fonctionnelles. Au combat, ils arborent souvent des rubans de couleur pour s’identifier ou indiquer leur grade. Ils sont fiers, et à juste titre, de leur ambitieux et entreprenant grand prince et dédaignent les autres prétendants au trône, spécialement le comte de Middenheim, Mannfred Todbringer, qu’ils surnomment «le caniche d’Ulric».

Les mercenaires reiklanders sont accoutumés aux exigences de la discipline militaire et développent une forte loyauté envers leurs officiers et compagnons d’armes. De plus, une forte tradition d’entraînement martial est responsable du haut degré de précision des archers Reiklanders.

Middenheim[modifier]

Middenheim se trouve en plein Middenland, au sommet d’un piton rocheux entouré par une forêt profonde, on l’appelle la Cité du Loup Blanc, en l’honneur d’Ulric, l’antique dieu des loups et de l’hiver. Le clergé d’Ulric est toujours influent à Middenheim, car ce dieu est le saint patron de la cité. La tradition de rivalité entre Middenheim et le Reikland remonte à des siècles et Mannfred Todbringer, comte de Middenheim, est l’un des principaux prétendant au trône impérial. Pour ces raisons, il y a souvent des frictions entre les Middenheimers et le culte de Sigmar. Les Middenheimers sont grands, costauds et féroces. Beaucoup arborent des peaux de loups, ce qui, selon la coutume, signifie que l’homme a tué un loup à mains nues. Ces farouches guerriers méprisent le danger. Ils vont souvent au combat tête nue et se moquent de ceux qui, pleins de bon sens, utilisent un casque. Comme les Middenheimers portent les cheveux longs et des barbe hirsutes, le fait de combattre tête nue renforce leur aspect barbare lorsqu’ils chargent en lançant leur brutal cri de guerre !

Marienburg[modifier]

Marienburg est le plus vaste et le plus prospère des ports du Vieux Monde. Beaucoup la nomment la Cité de l’Or, ce qui donne une idée des richesses transitant par cette ville cosmopolite. Nulle part ailleurs on ne trouve une telle profusion de biens importés des pays les plus lointains, comme les royaumes elfiques d’Ulthuan ou l’orientale Cathay. Les artisans de la ville regroupent toutes les connaissances humaines et même d’autres, et l’on dit qu’à Marienburg aucune activité ne reste longtemps sans générer de profits. De nombreuses guildes de marchands ont leur quartier général à Marienburg, la plus importante étant le très secret Grand Ordre des Honorables Libres Marchands, représentant l’élite de la profession. Cette grande, riche et ambitieuse confrérie supporte mal l’ordre actuel et aimerait bien parvenir au pouvoir. Leur prétendant au trône impérial est Dame Magritta. Grâce à l’influence occulte des Libres Marchands à travers tout l’Empire, les électeurs mineurs soutiennent les prétentions de Magritta. Seul le refus du Grand Théogoniste de la couronner empêche le trône et le pouvoir de revenir à Marienburg, ce qui attise le conflit entre la Cité de l’Or et le clergé de Sigmar.

Les bandes de Marienbourgeois envoyées à Mordheim sont somptueusement vêtues et armées. Bien que ces guerriers soient souvent raillés pour leur aspect précieux et efféminé, leur aptitude aux armes et leur absence de pitié en font des combattants respectés et craints par tous. Leurs véritables talents meurtriers s’expriment tout particulièrement dans les duels, l’usage de divers poisons et d’autres méthodes de combat peu orthodoxes. Les individus les plus riches s’habillent de façon voyante, mais le gros des bandes est recruté dans les bas-fonds (marins, dockers, etc.), et ces gens du peuple préfèrent des tenus moins voyantes : pourpoints en cuir, bandanas, et épées courtes faciles à dissimuler.

Du fait qu’elles sont en contact avec les guildes de marchands de Marienburg, les bandes ont plus de facilité pour acquérir d’objets rares, et leur aisance financière leur donne un avantage pour recruter plus d'hommes de main mieux équipés.

Les Guerriers Mercenaires[modifier]

Le Capitaine mercenaire[modifier]

Un capitaine Mercenaire jouit d’une solide expérience, il affrontera n’importe quoi ou n’importe qui, pour peu que le prix soit convenable. Mordheim offre à de tels hommes des opportunités de richesse incommensurables mais présente des risques bien réels. Vu le sang-froid et l’absence d’états d’âme qui caractérisent ces hommes, il n’est pas surprenant de les voir se diriger en masse vers Mordheim.

Les Champions[modifier]

Dans toutes les bandes de mercenaires vous trouverez un guerrier plus gros, plus fort (souvent plus laid), que les autres. Ils sont appelés Champions (ou berserks, premier bretteur, etc, selon les bandes). Les champions comptent parmi les meilleurs guerriers de la bande. Ils relèvent généralement les défis lancés à la bande et ils touchent leur part de butin juste après le capitaine. Une bande de mercenaires n'est jamais accompagné par plus de deux Champions.

Les Guerriers[modifier]

Ce sont des baroudeurs renfrognés, à vendre au plus offrant et peu enclins à la peur tant qu’ils sont armés. Ils constituent le gros des bandes de mercenaires.

Les Tireurs[modifier]

Les archers et les chasseurs du Vieux Monde sont réputés pour leur adresse et on dit qu’ils peuvent atteindre une pièce à 300 pieds avec un arc long. Dans les farouches combats de rue de Mordheim, ils peuvent tirer depuis les fenêtres et tuer les chefs ennemis grâce à leurs traits meurtriers. Une bande de mercenaires n'est jamais accompagné par plus de sept Tireurs.

Les Bretteurs[modifier]

Les Bretteurs sont des guerriers professionnels spécialisés dans l’escrime. Ils sont très recherchés par les chefs de bandes, car leur habileté à l’épée est particulièrement adaptée aux types de combats qui se déroulent dans Mordheim. Une bande de mercenaires n'est jamais accompagné par plus de cinq Bretteurs.

Source[modifier]