Les Épouses Sanguinaires de Deiter Keynsbiery

De La Bibliothèque Impériale

Contrairement à bien d’autres Carnavals, les Épouses Sanguinaires de Deiter Keynsbiery ne proposent qu’une forme de divertissement : des combats sanglants. Les gens de tout l’Empire apprécient les affrontements violents et la perspective d’un combat d’un type nouveau a toujours attiré les foules un brin curieuses. Tandis que d’autres troupes présentent des guerriers venus d’ailleurs ou des combats entre des bêtes étranges, Deiter oppose des gladiateurs de sexe féminin. Les coups volent et le sang coule, et la foule rugit en jetant de l’argent, ce qui convient tout à fait aux Épouses Sanguinaires.

Le spectacle commence par une présentation des armes et des combattants. Selon la norme des combats d’arène, des garçons viennent brailler le nom, l’histoire et les spécialités des guerrières aux clients, avant de les inviter à parier. Une fois que les registres de pari sont pleins, Deiter annonce le premier combat, qui est généralement d’une violence raisonnable, comme un affrontement de lutte ou de boxe. Au fil de la soirée, les armes se font plus grandes, acérées et exotiques, jusqu’à ce que les plus grandes guerrières entrent en scène, le plus souvent par trois ou quatre dans le cadre d’un «grand choc».

Le gros de cette troupe d’une trentaine de personnes est en fait composé d’hommes et de garçons, manœuvres, annonceurs ou dresseurs d’animaux. Avec ses quatre carrioles et chariots, ses deux chapiteaux, son arène à ciel ouvert et ses nombreuses tentes de camp, le Carnaval demande beaucoup de mains. Il compte en réalité dix combattantes ainsi que trois guérisseurs. Ces femmes qui viennent de divers horizons sont plutôt bien rémunérées pour leurs violents efforts, sans compter tout l’argent qui est lancé dans l’arène et qu’elles peuvent garder. Elles sont trois ou quatre à se reposer pendant que les autres font le spectacle à l’extérieur. Celles qui sont actuellement présentées comme les plus redoutables sont :

Katalin de Erauso[modifier]

Prêtresse déchue d’Estalie, Katalin manie l’épée, la dague et le pistolet. Elle combat sous le nom de «Madone de Myrmidia». Cette grande femme sombre aux nombreuses cicatrices est par ailleurs très discrète et semble économiser tout l’argent qu’elle gagne pour un dessein inconnu.

Nadezda Durova[modifier]

Connue sous le nom de «Vierge Cavalière», on dit d’elle qu’elle a grandi au sein de l’armée de la Tsarine et qu’elle se fit passer pour un homme afin d’aller chevaucher parmi l’ost Kislevite contre le Chaos. Elle manie le sabre et se tourne de plus en plus vers les manœuvres hippiques plutôt que le combat à proprement parler. Ses attaques fulgurantes et ses tresses de perles sont néanmoins toujours plébiscitées.

Moll Coupe-Queue[modifier]

Moll la citadine est la plus jeune de la troupe et apparaît comme la chouchoute des roturiers. Grande gueule et arrogante, on dit qu’elle profite de la vivacité de ses poings afin d’amasser suffisamment d’argent pour faire libérer son frère des pires oubliettes d’Altdorf. Ce pourrait bien sûr n’être qu’une affabulation, véhiculée pour assurer un flux continu de Karls dans l’arène. On dit aussi que son nom vient du sort connu par le dernier homme qui a tenté d’abuser d’elle.

Eliza Hattan[modifier]

Eliza, présentée comme la «Reine de l’Épée» a autrefois servi au sein du 67e régiment d’infanterie du Reikland. On raconte qu’elle a participé à trois batailles avant de voir son secret révélé par une séance de flagellation. Expulsée de l’armée, Eliza semble avoir trouvé son compte parmi les Épouses Sanguinaires.

Mathilde Maupin[modifier]

«La Dame de la Lame» était autrefois écuyer au service de la noblesse Bretonnienne, mais lorsque sa véritable identité fut révélée, elle dut fuir ce royaume rétrograde dans l’espoir de trouver plus de liberté dans l’Empire progressiste. Lorsqu’elle a découvert un endroit où les femmes vaillantes étaient acceptées (même si son bras ferme et son allure peu féminine ont bien aidé cette intégration), Mathilde a juré de mépriser à jamais les terres de ses ancêtres.

Source[modifier]

  • Warhammer JdR : Le Compagnon