La Fumée

De La Bibliothèque Impériale

Les "Merveilles Mécaniques du Cirque Nain de la Famille von Sturchheim" sont désormais connues à travers l’Empire sous l’appellation plus brève de «la Fumée». Il s’agit d’un Carnaval colossal entièrement composé de manèges et d’attractions alimentées par la vapeur. Sa présence est tout de suite annoncée par les énormes volutes de fumée qui chargent l’air environnant, mais cette fumée n’a rien du brouillard poussiéreux habituel. C’est un mélange noirâtre et graisseux qui se dépose sur les fenêtres, les rues et les gens jusqu’à huit kilomètres à la ronde. Pourtant, au sein du Carnaval même, l’air est propre et vif. Des canalisations astucieuses évacuent les matières polluantes vers l’extérieur, pour encrasser d’autres pas de porte que ceux des forains.

Malgré les dégâts de la troupe sur l’environnement, elle reste parmi les spectacles les plus ahurissants et appréciés de l’Empire. Le Carnaval est dirigé par les Ingénieurs Nains de la famille von Sturchheim. Il y a de nombreuses années, la famille a recherché des fonds pour la construction de ses incroyables engins. Malheureusement, les autres Nains estimèrent que les von Sturchheim avaient perdu la raison pour vouloir ainsi concevoir des jouets aussi énormes et futiles, et ils restèrent sourds à leurs requêtes.

Ils découvrirent avec joie que les humains de l’Empire étaient moins austères. Le Carnaval connut alors un succès immédiat et fut accueilli durant sa première année par nombre de maisons nobles de l’Empire parmi les plus prestigieuses. La seconde saison s’avéra encore plus prospère… même si on commença à leur demander de monter leurs engins quelques kilomètres plus loin !

L’accès au Carnaval n’est pas donné, car l’entretien des machines est très coûteux. On sait néanmoins que certains aristocrates récompensent les communautés qui savent attirer le Carnaval à leur porte, en payant le droit d’entrée des villageois. Ceux qui font des dons supplémentaires au Carnaval voient leur nom gravé sur la grande arche métallique qui sert d’entrée au Carnaval, gage de réputation.

Les engins et manèges du Carnaval se présentent sous toutes sortes de formes et de tailles.

Le Tourbillon[modifier]

Cet engin est composé de cages reliées à un moyeu central par de longs bras. Quand il est activé, le moyeu tourne de plus en plus vite, ne ralentissant que lorsque l’on débranche le moteur ; il n’y a pas de frein !

Le Remue-Méninges[modifier]

Cette machine ressemble beaucoup au Tourbillon, mais des rouages ingénieux permettent de lever et d’abaisser les bras pendant la rotation. Les personnes enfermées dans les cages montent et descendent donc en même temps qu’elles tournent. Il faut toutefois noter que les rouages chargés des mouvements verticaux ne sont pas très progressifs. Les enfants qui terminent leur tour sans vomir sont récompensés par une pomme d’amour gratuite à la sortie.

Le Guerrier Nain de Furnival[modifier]

Cet engin aux allures d’homme atteint 2,40 mètres de haut. Furnival, son pilote Nain, est assis à l’intérieur du "torse" et le conduit à travers la fête en offrant de porter les enfants sur les épaules du géant mécanique. La promenade est toujours intéressante, car on ne sait jamais à l’avance si la machine ne va pas tomber.

L’École Volante de Tobin[modifier]

Le Carnaval dispose de quelques Gyrocoptères certes anciens, mais en état de marche. Tobin et ses pilotes proposent aux festivaliers de monter à bord, en s’assurant de toujours rester sous le niveau du nuage de fumée noire qui flotte au-dessus du Carnaval. Ceux qui en ont les moyens peuvent également bénéficier de leçons de pilotage.

Le Prodige de Couleurs[modifier]

Cette machine destinée aux petits enfants est conçue pour cracher une fumée de diverses couleurs. Des leviers permettent de varier les mélanges chimiques. Les enfants les actionnent pour créer des couleurs inédites qui sortent par les différents tuyaux.

La Grande Roue du Destin[modifier]

La "grande roue" est l’un des clous du Carnaval. Au lieu de se contenter de tourner au même endroit, elle roule en périphérie de la fête, maintenue toujours plus ou moins verticalement par une énorme hampe reliée à la mécanique qui l’anime depuis le cœur du site. Ceux qui se rendent au Carnaval devront laisser passer cette roue de 15 mètres de haut, sans quoi ils se feront facilement broyer.

Source[modifier]

  • Warhammer JdR : Le Compagnon