Joueurs d'Épée

De La Bibliothèque Impériale
La crème de la crème !
« Les Joueurs d’Épées sont vraiment des guerriers redoutables. Je les ai déjà vus mettre en pièces toute une unité de piquiers retranchés sans perdre un seul homme ! Ils font tourner leurs énormes épées au-dessus de leur tête comme les pales d'un Gyrocoptère et ils laissent les lignes ennemies encore plus trouées que les braies d'un mendiant ! Si la Reiksguard est l'enclume, alors les Joueurs d’Épée sont le marteau ! »
- Le vieux Kurt, Palefrenier Impérial

En plus de la soldatesque, les Comtes Électeurs et les Bourgmestres peuvent faire appel à des troupes plus spécialisées, parmi lesquelles les Joueurs d'Épée, un corps d'infanterie d'élite formant la garde du corps du général sur le champ de bataille.

Les Joueurs d'Épée sont des hommes taciturnes maniant d'énorme flamberge aussi grande qu'un homme, capable de couper en deux un chevalier en armure d'un seul coup. De plus, ils portent de lourdes armures de plates complètes forgées par les Nains, car on attend d'eux qu'ils plongent au plus fort des combats et en ressortent victorieux. Les Joueurs d'Épée sont onéreux à équiper et à entretenir, ils sont donc systématiquement moins nombreux que les régiments de troupes régulières. Ils ne sont jamais envoyés au combat à la légère, et restent souvent en réserve, n'étant engagés que lorsque la situation l'exige. Les bataillons de Joueurs d'Épée servent de garnison aux châteaux des Électeurs et forment la garde d'honneur de leur maître lorsqu'il se déplace.

Les soldats voués à rejoindre les rangs des Joueurs d'Épée sont choisis personnellement par les Comtes Électeurs au sein des troupes régulières les plus aguerries. D’ailleurs, les régiments de Joueurs d'Épée sont souvent menés au combat par le champion personnel du Comte. Seuls les plus courageux et les plus honorables combattants peuvent espérer rejoindre leurs rangs, car les Joueurs d'Épée ont forgé leur réputation dans les mêlés les plus sanglantes et les plus héroïques. En effet, pour mériter une telle promotion, un soldat doit se distinguer sous les yeux de son officier en accomplissant un fait héroïque, mais bien que de tels actes soient très répandus, il est toutefois plus rare que le soldat en question y survive. Par exemple, Albrecht Hoefner, dernier survivant des Morions Noirs de von Menscher, fut promu après avoir défendu le drapeau de son régiment face à des barbares assoiffés de sang et des bêtes mutantes durant une journée entière lors de la bataille de la Crête Sanglante. Malheureusement, il mourut une semaine plus tard de la gangrène foudroyante qui s'était propagée de sa blessure à la jambe. Chaque soldat de l'Empire rêve de servir au sein des Joueurs d'Épée, car bien que ce soit un poste très dangereux, les candidats ne manquent pas tant le prestige de ces unités est grand. Pourtant, rare sont ceux qui possèdent l'adresse et le courage nécessaire.

Lors de son intronisation, un Joueur d'Épée doit prêter serment et jurer de ne jamais reculer face à l'ennemi. Chaque régiment possède ses propres châtiments corporels réservés à ceux qui ont failli dans leur devoir. Les cas sont toutefois assez rare et l'histoire impériale est plutôt riche de leurs exploits : des derniers carrés héroïques au cours desquels les Joueurs d'Épée choisirent de se sacrifier jusqu'au dernier homme afin de couvrir la retraite de leur armée ou de protéger leur seigneur. Une telle dévotion est largement récompensée : ces soldats d'élite reçoivent une double paye, sont nourris avec les meilleurs mets et disposent de caserne à part dans l'enceinte du château. Certains Joueurs d'Épée s'étant héroïquement illustrés ont même été anoblis par leur Comte. Un grand honneur pour un humble soldat issu du rang.

Les Joueurs d'Épée de Carroburg[modifier]

Les Joueurs d'Épée de Carroburg[1]sont l'un des plus célèbre régiment de l'Empire. Des récits de leurs exploits sanglants sont contés de Marienburg à Talabheim. Le régiment a acquis cette sinistre réputation après le siège de Carroburg en 1865, où ses soldats défendirent avec succès les murs de la cité contre la vaste armée du Middenland. Malgré les pertes effroyables et les blessures innombrables, les Joueurs d'Épée combattirent sans faiblir jusqu'à la fin du siège. Leurs uniformes blanc du Reikland étaient couverts de sang et en souvenir de cet épisode, ils adoptèrent le rouge sombre comme couleur pour leur uniforme.

Les Joueurs d'Épée de Carroburg, la crème de la crème de la crème, avec leurs étendard.

Source[modifier]

  • Livre d'Armée de l'Empire, V7
  1. Notons que Carroburg a toujours fait partie du Middenland et non du Reikland. Leur renommée remonte à l'Âge des Trois Empereurs. En 1865, Carroburg tomba sous le contrôle du Reikland lors des affrontements de cette époque. Aujourd'hui, ils se battent toujours au service du Reikland, malgré le fait que Carroburg ait été récupéré par le Middenland lors de la réunification de la province sous Magnus le Pieux.