Flotte Bretonnienne

De La Bibliothèque Impériale
Un Corsaire Bretonnien
Bien que les Bretonniens, nobles et paysans, soient au plus profond d'eux-mêmes un peuple rural qui préfère la vie campagnarde, ceux qui embarquent sur les navires de guerre de la flotte Bretonnienne sont sans conteste les meilleurs marins du Vieux Monde. L’excellente conception de leurs navires, couplé au talent de leurs équipages, fait qu’ils savent naviguer à pleine vitesse, que le vent vienne de l’arrière ou par le travers. Comptant essentiellement sur leur vitesse et leur maniabilité, ils écrasent leurs ennemis sous le feu de leurs puissantes batteries de canons. Les navires de la flotte Bretonnienne, concentré dans les 3 grands ports du pays (L'Anguille, Brionne et Bordeleaux), sont effet équipées d'armes à poudre noire, car les amiraux de la flotte ont bien compris que si le Code de Chevalerie et les Règles d'Honneur faisaient très bien sur la terre ferme, il en est autrement dans une bataille navale.


Galions[modifier]

Les flottes Bretonniennes sont menées par les Galions, fiers et immenses bâtiments, rivalisant en taille et en puissance avec les Caraques Impériales. Les Galions sont construits dans les chantiers navals royaux, à partir de bois de chêne spécialement sélectionné. La mise en place de la quille donne lieu à une grande cérémonie religieuse. Lors du lancement du navire, il y a un grand banquet et le jour est déclaré férié. Les Bretonniens chérissent leurs Galions et en sont très fiers. En dépit de leur taille, les Galions sont rapides. L'expérience et le talent de leurs équipages leur permettent de manœuvrer avec la même aisance que des navires de moindre tonnage.

Par tradition, chaque Galion embarque un équipage de volontaires soigneusement sélectionnés parmi les meilleurs. Ce sont des équipages d'élite, fiers de leurs navires. Leurs capitaines sont des personnages hauts en couleur, intrépides et qui affectionnent les manœuvres risquées et spectaculaires afin de prouver leur habileté. Dotés d'une énorme puissance de feu et d'une résistance hors normes, ces navires peuvent se permettre des manœuvres apparemment suicidaires, comme se placer au beau milieu de la flotte ennemie.

Corsaires[modifier]

Les Corsaires sont les plus grands vaisseaux de ligne Bretonniens. Ils sont rapides et lourdement armés, taillés pour les voyages au long cours et les combats acharnés. Chaque équipage a appris à respecter son capitaine et croit fermement que son navire est le meilleur. Il en découle une incroyable rivalité entre les équipages, chacun voulant faire la preuve de sa valeur comme de sa maîtrise et chaque navire d'une escadre cherche toujours à couler plus d'ennemis que les autres. Contredisant quelque peu cette rivalité, chaque escadre croit qu'elle tonne la meilleure unité de toute la flotte. En dépit de cette compétition acharnée, chaque équipage se portera immédiatement au secours de ses frères d'armes en cas de nécessité. Au combat les Corsaires naviguent en file indienne, cherchant une brèche dans les lignes adverses afin de s'y engouffrer et d'arroser l'ennemi de leurs bordées de canons.

Boucaniers[modifier]

Les Boucaniers patrouillent le long des côtes de la Bretonnie. Ce sont de petits navires, armés par des particuliers qui reçoivent une charte des mains du Roy afin d'assurer la sécurité de ses eaux. En temps de guerre, ces navires armés d'un trébuchet sont utilisés pour grossir les rangs de la flotte Bretonnienne. Les équipages des boucaniers sont composés d'aventuriers peu disciplinés et manquant de la motivation des Corsaires. Les capitaines de ces navires sont les plus sévères de la flotte car ils doivent maintenir la discipline par la peur et par le fouet. Sur les Boucaniers, les armes sont distribuées juste avant l'attaque pour éviter les mutineries. Les amiraux Bretonniens n'hésitent pas à envoyer les Boucaniers à leur perte, les utilisant souvent pour empêcher que les navires ennemis ne s'approchent des Galions.

Le trébuchet qui arme les Boucaniers est une puissante machine de guerre qui projette d’énormes projectiles à des distances impressionnantes. Il ne peut toutefois pas tirer à courte portée à cause de l’angle de tir, car le projectile passerait par-dessus la cible. Ce défaut est compensé par le fait que les bateaux étant rarement renforcés au niveau du pont, les gigantesques rocs tombants du ciel peuvent s’enfoncer dans l’entrepont et détruire tout ce qui se trouve sur leur passage.

Source[modifier]

  • Man O' War