Dazh
Dazh est représenté sous la forme d’un séduisant jeune homme aux cheveux dorés et aux yeux brillants entouré d’une aura de feu. Il est si éblouissant que quiconque le fixe est aveuglé. Par conséquent, quand Dazh a besoin de communiquer, il envoie ses oiseaux de feu ou ses Arari pour porter son message. Les Arari sont de grands esprits du feu qui vivent dans le palais doré de Dazh. Quand ils ne sont pas occupés à le servir, ils dansent souvent, offrant un spectacle chatoyant dans le ciel du nord.
Dazh est le plus bienveillant des dieux du Kislev et celui qui se soucie le plus du bien-être de l’humanité. En retour, il insiste beaucoup pour que les hommes aient un comportement correct. Les adorateurs de Dazh sont les plus dévoués de tous les prêtres kislevites et leur religion est la plus organisée.
Sommaire
Symbole[modifier]
Les deux symboles les plus courants de Dazh sont le soleil et la flamme. Il arrive qu’on se serve aussi de représentations d’Oiseaux de Feu ou d’Arari, mais uniquement à titre décoratif. L’or est le métal sacré de Dazh, les prêtres les plus pieux et de haut rang en portant pour prouver leur dévotion envers leur dieu. On ne risque cependant pas de les confondre avec les prêtres d’Ursun, car ceuxci ne portent que des morceaux d’ours dorés.
Zone d’Influence[modifier]
Chaque Stanitsa dispose d’un prêtre d’Ursun, mais on trouve un symbole de Dazh dans chaque maison. Ce respect se retrouve autant dans l'Oblast que dans les villes. Seuls les étrangers les plus désobligeants vivraient dans une maison dont l’âtre n’est pas coiffé d’un symbole de Dazh. Naturellement, ses rites et préceptes ne sont pas respectés partout avec autant de vigueur. La nature de Dazh est elle aussi changeante. Dans le nord, on le voit comme un sauveur: l’adorer peut parfois faire la différence entre la vie et la mort. Dans le sud, il est plus lié à l’hospitalité qu’au feu.
Chaque cité, chaque ville et chaque Stanitsa dispose d’un autel voué à Dazh. Ses jours saints sont scrupuleusement célébrés par toute la nation, et ses grands prêtres disposent d’un pouvoir politique considérable en raison de l’omniprésence de leur dieu.
Tempérament[modifier]
Dazh n’est un dieu bienveillant que selon les critères Kislevites. Il a tout d’un prince, parfois porté par des élans de générosité mais toujours au-dessus du peuple, et il ne ménage pas ceux qui ne parviennent pas à respecter ses lois. Il peut se montrer capricieux : régner sur le ciel est sa préoccupation principale et il ne peut s’occuper des affaires des hommes que quand il en a le temps : parfois, il arrive qu’une tempête de neige éteigne le feu ou qu’on manque de bois. Par ailleurs, il s’en va chaque année de l’autre côté du monde pour poursuivre sa bien-aimée ailée, abandonnant les humains qui doivent survivre de leur mieux.
Dazh s’entend bien avec les autres dieux. Ursun et ses enfants dorment quand Dazh s’en va et se réveillent pour célébrer son retour. Si la hache de Tor est si tranchante, c’est grâce au feu de Dazh. Dazh est si sympathique que certains adorateurs d’Ursun et de Tor le considèrent comme un faible. Naturellement, ils se gardent bien d’en parler quand la nuit tombe et qu’ils ont du mal à allumer une flambée.
La seule exception au caractère amical de Dazh est son attitude envers Ulric. Comme il s’agit du dieu de l’hiver, beaucoup de fidèles de Dazh voient Ulric comme un ennemi ou un rival. D’autres enseignent que Dazh ne se soucie nullement d’Ulric, car ce n’est qu’un dieu lié aux affaires terrestres tandis que Dazh est une divinité du ciel.
Commandements[modifier]
- Ne laisse jamais un feu s’éteindre pendant la nuit. Beaucoup pensent que ce commandement impose en réalité de ne jamais laisser un feu sans surveillance.
- N’allume jamais de feu dans un âtre sale.
- Accorde toujours l’hospitalité à ceux qui la demandent, même à tes ennemis. Ne laisse jamais personne dehors dans le froid.
- Offre des sacrifices à Dazh aux premières neiges de l’hiver, afin qu’il revienne promptement.
Le Culte de Dazh[modifier]
La foi de Dazh est la plus organisée de toutes les religions Kislevites, même si c’est aussi impressionnant que d’être le plus grand des Nains ou le moins laid des Kurgans. La plupart des Stanitsy ont un temple dirigé par un prêtre en chef appelé le «veilleur». Les veilleurs peuvent avoir plusieurs assistants, supérieurs aux jeunes initiés. Dans une petite Stanitsa, le veilleur ne sera assisté que de deux ou trois fidèles, mais dans les villes, un temple de Dazh peut abriter une centaine d’hommes. Cette disparité est tout à fait naturelle: plus la ville est grande, plus les devoirs sont importants, le principal consistant à s’occuper du temple.
Les temples de Dazh sont de larges bâtiments circulaires et complètement ouverts, comme des arènes: quand on prête hommage au dieu du soleil, il est important de le contempler dans toute sa majesté. Au centre du cercle se dresse une statue du dieu et un foyer ou un brasero que bien des temples n’ont pas le droit de laisser refroidir. Dans les villes, ces temples peuvent mesurer une centaine de mètres de diamètre, pourvus de statues dorées et de centaines de braseros en bronze. Il revient aux initiés de s’assurer que ces feux ne s’éteignent pas, et bien des jeunes adorateurs de Dazh ont passé des nuits blanches à surveiller les flammes auxquelles on les avait affectés. Dans les petites Stanitsy, il est impossible de conserver des flammes éternelles: le feu central est éteint pour la nuit et rallumé le matin, ce qui n’est nullement irrespectueux.
Bien sûr, le culte a plusieurs autres devoirs en plus de maintenir le feu dans les temples. On doit prier Dazh à l’aube et au crépuscule en brûlant de l’encens pour le remercier d’avoir traversé le ciel et lui souhaiter une bonne nuit de repos. Ces prières ont généralement lieu dans le temple, mais les prêtres en voyage peuvent les faire devant n’importe quel feu. Dazh n’impose aucune règle particulière aux laïcs. Il exige cependant qu’on respecte son cadeau et par conséquent, ses fidèles font plus ou moins office de gardiens du feu. Ils font le tour de leurs Stanitsy ou de leurs quartiers la nuit pour s’assurer qu’aucun feu n’a été laissé sans surveillance. Ils supervisent la construction des foyers et des cheminées et veillent à ce que les provisions de bois soient au sec. Sans le culte de Dazh, beaucoup de Stanitsy auraient probablement été réduites en cendres depuis bien longtemps.
Les Ordres Sacrés[modifier]
Le culte de Dazh n’a pas d’ordre sacré. Toutefois, il forme une vaste hiérarchie au sommet de laquelle on trouve les prêtres du temple de Kislev. Bien des adorateurs de Dazh accordent beaucoup d’importance à la hiérarchie et on ne ménage ni le temps ni les efforts pour s’assurer que certains postes sont confiés aux meilleurs candidats. Le culte dispose cependant d’un ordre laïque de lanciers appelé la Rota de l’Aurore. Ils ont pour mission de protéger les temples contre les raids des Kurgans et des hommes-bêtes. Ils font également office de gardes du corps pour les prêtres de haut rang. Les membres de la Rota de l’Aurore sont choisis parmi les Rotas basées dans la capitale du sud. Par conséquent, ces chevaliers ont la réputation (souvent fondée) d’être des maîtres en matière de survie dans l'Oblast.
Personnalités[modifier]
Le veilleur actuel de la capitale est un homme zélé, paranoïaque et mince comme un spectre du nom de Macks Tanei. Le veilleur Tanei a deux craintes relevant de la paranoïa : ne pas réussir à accomplir la volonté de Dazh et être assassiné ou destitué d’une manière ou d’une autre par des assistants jaloux. Pour se garder de la première, il a créé une longue liste de nouvelles lois liées à l’allumage des feux, et on les voit souvent, lui ou ses assistants, traverser la ville à toutes jambes pour s’assurer qu’elles sont respectées. En tentant d’éviter la seconde, Tanei a accusé à peu près tout le monde de comploter contre lui, se coupant de presque tous ses alliés potentiels. Toutefois, il ne court guère de risque d’être assassiné: les manœuvres politiques au sein du culte sont rarement aussi extrêmes, et la plupart s’attendent à le voir mourir dans un avenir assez proche à cause du stress qu’il s’impose.
La Tsarine emploie également un prêtre de Dazh au sein du palais, peut-être dans le but de réduire au minimum ses entretiens avec le veilleur Tanei. Si Katarina reste en contact régulier avec le culte d’Ursun, seul le culte de Dazh a un représentant au palais de Glace à cause de la nécessité d’entretenir son âtre. Fredrek Solzeyn est l’assistant actuel de la tsarine. C’est un homme maussade et consciencieux qui servit également feu son père. On pense que la Tsarine a énormément confiance en lui, mais jusqu’ici, on n’a encore jamais vu Solzeyn en profiter, que ce soit à son avantage ou celui d’autrui.
Jours saints[modifier]
Chaque jour est un jour saint pour Dazh. On doit lui souhaiter la bienvenue quand ses flammes s’élèvent dans l’âtre pour préparer le repas du matin et lui présenter ses meilleurs vœux au moment d’éteindre les braises quand la maison ou le temple est sur le point de s’endormir.
Les fêtes principales ont lieu le premier et le dernier jour des neiges de l’hiver, quand le monde fait ses adieux à Dazh puis l’accueille de nouveau après sa chevauchée de l’autre côté du monde, ainsi qu’au solstice d’été. La fête du solstice d’été est la plus importante et on la célèbre dans tout le Kislev. À cette époque, le pouvoir de Dazh est à son apogée et c’est là qu’il passe le plus de temps à répandre sa lumière sur le monde. On allume alors un grand bûcher où l’on brûle des animaux sacrifiés, généralement des carcasses entières de bœufs, de chevaux ou d’élans. Dans la capitale, une douzaine de têtes de bétail sont sacrifiées pour le bûcher. Les fidèles déposent également dans le feu des morceaux de parchemin où sont inscrites des prières spéciales à Dazh afin qu’il intercède en leur faveur. En tant que roi du ciel, il a des liens avec tous les dieux et on lui demande des choses comme de bonnes récoltes, une bonne santé, voire même l’amour et la fortune.
Dans les étendues les plus reculées du nord, ce rituel existe toujours sous sa forme originelle, avec un sacrifice humain et non animal. D’ordinaire, la victime est une fille non mariée, car elle ne deviendra pas un guerrier et ne s’occupe pas encore d’enfants. Bien qu’il s’agisse d’un événement, on n’y voit aucun caractère maléfique : il serait bien pire de laisser Dazh voiler sa face et de voir la Stanitsa tout entière mourir de froid.
Source[modifier]
- Warhammer JDR - La Reine des Glaces