Chevaliers Errants

De La Bibliothèque Impériale
Jeune Chevalier Errant cherchant à faire ses preuves

Tous les fils de la noblesse Bretonnienne doivent suivre la voie de la Chevalerie dès la naissance. Bien que leurs origines leur garantissent une place au sein de celle-ci, un jeune noble ne gagne son honneur qu’en prouvant sa valeur. Certains atteignent ce statut en servant fidèlement leur seigneur, d’autres grâce à des relations et leur influence, mais la façon la plus glorieuse et le seul vrai moyen pour un jeune Chevalier de s'accomplir est de réaliser de hauts faits d’armes sur le champ de bataille. Les anciennes traditions, qui voulaient qu'un aspirant Chevalier prouve sa valeur par un fait héroïque et gagne ainsi un domaine, furent une base parfaite pour la Chevalerie. De fait, cette coutume a toujours bien servi la Bretonnie par le passé.

Les Chevaliers de l’Empire débutent leur carrière en se mettant au service d’un autre Chevalier. À quoi d’autre peut-on s’attendre de la part d’une nation qui a oublié le sens originel de la Chevalerie, le sens de l’honneur et du courage ? En Bretonnie, les Chevaliers tracent leur propre voie et commencent par mener une existence dictée par l’errance. Ils apprennent donc à la meilleure école qui soit, celle du terrain. Au début de leur carrière, ils sont bien évidemment inexpérimentés, mais leur enthousiasme compense aisément ce travers.

Les Chevaliers Errants sont censés parcourir le monde, souvent seuls, en quête de dangers pour démontrer leur courage. Du coup, on les trouve dans l’ensemble du Vieux Monde, parfois pour le plus grand malheur des autochtones. Un Chevalier Errant se voit généralement assigner une tâche ou une quête qui, selon la vieille tradition, sera dictée par une belle damoiselle. Il peut aussi rester Chevalier Errant au sein des forces d'un Duc ou du Roy, jusqu'à ce qu'il reçoive une tâche spécifique à accomplir, ou jusqu'à ce qu'il se soit couvert d'honneur par un fait d'arme considéré comme étant d'un égal mérite.

En effet, les Chevaliers Errants irradient d'arrogance, traitant les paysans et même les autres Chevaliers avec dédain et des manières hautaines. Désireux de prouver leur talent et ainsi gagner estime et renommée, ces jeunes nobles sont impétueux et intrépides jusqu'à l'inconscience, qualités que la plèbe admire plus que tout. Lorsqu’un Duc rassemble une armée en vue d’une croisade, les Chevaliers Errants rejoignent sa bannière en masse dans l'espoir de prouver leurs compétences martiales. Ce sont de vraies têtes brûlées, avides d'étancher leur soif de prestige dans le combat. Ils chargent au cœur de l'armée ennemie sans se soucier du danger, se couvrant d’honneur ou connaissant une fin glorieuse. Leurs aînés plus expérimentés les en découragent rarement car certains y voient là un moyen de sélection “naturelle”, les autres une façon pour la jeunesse de laisser exploser son enthousiasme débordant et dans tous les cas, personne ne voudrait influencer le destin d’un jeune Chevalier. Ceux dont le talent et la bravoure leur permettent de survivre rejoignent alors les rangs des Chevaliers du Royaume.

Sources[modifier]

  • Livre d'Armée de Bretonnie, V6
  • Livre d'Armée de Bretonnie, V5
  • Warhammer JdR : Les Chevaliers du Graal